
Trump pousse Israël à accepter un accord de cessez-le-feu
Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé sur les réseaux sociaux le 1er juillet qu'Israël avait accepté les paramètres d'un cessez-le-feu à Gaza.
Israël a accepté les conditions nécessaires pour finaliser le cessez-le-feu de 60 jours, au cours duquel nous travaillerons avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre.
—Donald Trump
La guerre est-elle terminée ? Le Hamas doit encore accepter l'offre de cessez-le-feu. Pour l'instant, rien n'indique que ce sera le cas. Le cessez-le-feu actuel est censé durer 60 jours, au cours desquels les États-Unis continueront à jouer un rôle de médiateur pour mettre fin à la guerre. Mais depuis des mois, le Hamas ne cesse de répéter qu'il n'acceptera aucun cessez-le-feu qui ne garantisse pas une fin permanente de la guerre.
Les objectifs de guerre d'Israël, quant à eux, n'ont pas changé : il s'agit de chasser définitivement le Hamas du pouvoir à Gaza, pour le remplacer par des responsables locaux non affiliés à l'Autorité palestinienne.
Conformément aux accords d'Oslo des années 1990, l'Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie, est censée gouverner la bande de Gaza, mais elle ne le fait plus depuis 2007.
Que se passera-t-il si les négociations échouent ? Le président Trump a écrit : « J'espère, pour le bien du Proche-Orient, que le Hamas acceptera cet accord, car la situation ne s'améliorera pas ; elle ne fera qu'empirer. »
« Nous ferons à la ville de Gaza et aux camps centraux ce que nous avons fait à Rafah. Tout sera réduit en poussière », a déclaré un responsable israélien à Axios. Le responsable a poursuivi : « Ce n'est pas notre option préférée, mais s'il n'y a pas d'évolution vers un accord sur les otages, nous n'aurons pas d'autre choix. »
Que se passera-t-il ensuite ? La Trompette s'attend à un réalignement politique majeur à Gaza. Notre article « Gaza le jour d'après » explique comment cela pourrait se produire.