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Tu ne commettras point d’adultère

La Trompette

Tu ne commettras point d’adultère

Voici le bon conseil de Dieu à ceux qui sont tentés de commettre la fornication et l’adultère.

Prenez le temps d’examiner n’importe quel kiosque à journaux de bonne taille. Regardez les titres d’article figurant dans les magazines les plus populaires. Presque chaque magazine présente un article sur la sexualité. Même en parcourant simplement les articles, vous devriez reconnaître que les rédacteurs veulent nous faire croire que la clef du bonheur humain réside dans une sexualité torride. Que l’on soit marié, célibataire, jeune ou vieux, les auteurs de magazine nous donnent l’impression que si nous n’avons pas une vie sexuelle passionnante c’est que quelque chose ne va pas chez nous.

Les gens doivent-ils se concentrer à ce point sur la sexualité pour trouver le vrai bonheur? La sexualité est-elle la chose la plus importance dans la vie?

Regardons les choses en face! Notre société occidentale est obsédée par le sexe. Avant la Première Guerre mondiale, c’était illégal aux États-unis d’imprimer, de vendre ou de distribuer des informations sur le sexe. Cependant le besoin d’une éducation sexuelle appropriée existait. Mais aujourd’hui, nous vivons l’extrême opposé. Il y a littéralement des montagnes de publications qui parlent ouvertement de détails qui devraient rester dans les moments privés, les plus intimes entre mari et femme.

Mais il y a pire. abc News a annoncé en janvier qu’aux États-unis, les ventes de l’industrie pornographique—dans l’édition, la télévision, le cinéma et sur l’Internet—ont atteint un chiffre d’affaire de 10 milliards de dollars. La sexualité humaine a été extrêmement corrompue, transformée en affaire sordide.

Sur le sujet de la sexualité, nous sommes passés de l’ère du silence à celle d’une culture de la franchise débridée. Nous devons nous poser cette question: notre connaissance accrue et notre franchise moderne sur la sexualité nous ont-elles rendu plus heureux? Malheureusement, la réponse est non.

Notre taux de divorce croissant est un bon indicateur qui montre qu’il y a de moins en moins de bonheur dans la vie des gens. En Amérique, on estime qu’un mariage sur deux finira par un divorce. Cette statistique est la même dans la plupart des nations occidentales. Y a-t-il un rapport entre l’immoralité sexuelle et le divorce? Les experts de la vie matrimoniale et familiale voient un lien direct entre les deux. L’infidélité est toujours une cause principale de souffrance, d’angoisse et de chagrin dans la vie matrimoniale. Cependant cette souffrance ne prend pas fin avec la fin du mariage. En réalité, d’habitude elle ne fait que commencer. Quand un mariage s’arrête, un foyer est brisé. Très souvent, les enfants grandissent frustrés de l’environnement chaleureux et aimant perdu que seuls deux parents les chérissant peuvent fournir. La violence des jeunes et le crime sont une conséquence directe de notre vie de famille brisée.

Notre liberté sexuelle ajoute-t-elle quelque chose à la qualité de notre vie? Absolument pas! En réalité l’utilisation immorale du sexe dans la société occidentale détruit la santé de l’homme, et va même jusqu’à le tuer. Plus de 20 millions de personnes sont mortes de part le monde de l’épidémie du sida/vih depuis 1981. La «National Public Radio» a annoncé qu’environ 5 millions de personnes ont contracté le virus du sida en 2003—plus que pendant n’importe quelle année précédente (6 juillet). Il y a aussi une augmentation effrénée d’autres maladies vénériennes, connues sous le nom de maladies sexuellement transmissibles (mst). Saviez-vous que les États-unis ont le taux mst le plus élevé dans le monde industrialisé? Le logiciel Encarta Reference Library de Microsoft annonce qu’environ la moitié des Américains ont une mst avant l’âge de 35 ans. L’impact économique, social et émotionnel des mst est énorme. En plus des dommages sur les adultes, beaucoup d’enfants en bas âge se retrouvent affligés de traumatismes physiques, souffrant d’un poids de naissance insuffisant et de cécité, ou de maladies graves comme la pneumonie et la méningite. Il y a un nombre toujours plus grand d’enfants devenus orphelins de parents morts du sida (on les estime à environ 18 millions vers 2010—c’est l’équivalent de la population d’Australie).

Où est le glamour dans cette statistique? Ne devrions-nous pas commencer à remettre en question notre style de vie destructeur à la sexualité débridée?

Le septième commandement

Dans les deux derniers numéros de la Trompette, nous avons couvert les commandements qui préservent le caractère sacré des rapports humains et de la vie humaine. Le cinquième commandement protège le gouvernement que Dieu a établi dans le foyer: «Honore ton père et ta mère». Ce commandement préserve également le rapport parent-enfant. Le sixième commandement préserve la vie humaine: «Tu n[’assassineras] pas.»

Le septième commandement protège le rapport humain le plus essentiel—celui entre mari et femme.

Au Mont Sinaï, notre Créateur a ordonné: «Tu ne commettras point d’adultère» (Exode 20:14). Dieu Tout-puissant a donné ce commandement pour protéger l’honneur et la sainteté du mariage. L’état matrimonial est le rapport terrestre le plus élevé qui puisse y avoir pour les êtres humains. La formulation du commandement interdit directement l’adultère. Le péché d’adultère viole les droits sacrés acquis par le mariage. Cela signifie que le commandement interdit toute utilisation du sexe en dehors du mariage. Les relations sexuelles avant le mariage sont un mal terrible fait à un futur mariage. Dieu considère cela comme de l’infidélité avant le mariage.

Bien que notre société de la liberté-pour-tous refuse de le reconnaître, Dieu le Créateur a beaucoup à dire sur l’utilisation du sexe. Dieu a conçu le sexe, et Il a mis en vigueur une grande loi pour régir son utilisation. L’adultère et la fornication sont des péchés capitaux—qui exigent la peine capitale. Dieu dit ceci à Moïse pendant que la nation d’Israël campait au Sinaï: «Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort.» (Lévitique 20:10). Les hommes peuvent essayer de raisonner autour de cela, mais l’adultère est un péché grave. Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul déclare: «Car le salaire du péché, c’est la mort…» (Romains 6:23). Paul entendait par là, la mort éternelle. Lorsqu’une personne continue une vie de péché—comme l’adultère—sans repentir, cet individu fait face au jugement de Dieu dans l’étang de feu (Apocalypse 21:8).

Pourquoi le péché d’adultère exige-t-il une punition si sévère? Dieu considère l’adultère comme un péché si terrible à cause du but incroyable qu’Il a prévu pour le mariage. Dans notre monde sophistiqué, censément instruit, nous avons oublié que le mot saint devrait être associé au mariage et à l’utilisation du sexe dans le mariage. Il faut que les hommes, les femmes et les enfants en viennent à comprendre le caractère sacré du mariage.

Les buts de Dieu pour le mariage

Pour comprendre complètement le mariage, les hommes ne doivent pas laisser Dieu hors de l’équation. Cependant, c’est justement ce que fait notre système éducatif.

On enseigne à des millions de jeunes allant au lycée, au collège, et à l’université la science, les mathématiques, les langues et l’histoire, tout cela fondé sur la théorie fausse de l’évolution. L’évolution est simplement l’explication par l’homme d’une création sans créateur. Quand les esprits les plus brillants prendront-ils conscience que la théorie de l’évolution dégrade à la fois l’homme et Dieu? L’homme n’est pas un animal. Il est unique, créé pour un but étonnant.

Dans le plan de Dieu, le mariage et l’incroyable potentialité de l’homme sont étroitement liés. Il est temps que chaque être humain reconnaisse que le sexe et le mariage sont conçus et ordonnés par Dieu. Pour ce faire, nous devons aller à la Genèse. Quand nous nettoyons notre esprit de toute idée préconçue, et que nous laissons la vérité nous parler, ce qui nous est révélé est grandiose.

L’humanité est faite selon la ressemblance de Dieu et à Son image (Genèse 1:26). Le mot ressemblance montre que nous portons les mêmes forme et traits que Dieu—mais physiquement seulement. Le mot image se réfère au caractère de Dieu. Pendant cette vie mortelle, Dieu veut que nous construisions Son caractère juste et saint.

Moïse nous donne les détails de la création d’Adam et d’Ève dans Genèse 2. Il a écrit: «L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui» (verset 18). Le rapport des faits, dans les Écritures, montre que Dieu a amené Adam à la vie en premier. Mais Dieu savait qu’Adam était incomplet en lui-même, il n’était pas bon qu’il fût seul! Donc Dieu décida de lui créer une aide semblable, ou qui lui conviendrait. Dieu avait l’intention de créer un autre être humain avec lequel Adam pourrait vraiment partager sa vie.

Remarquez que Dieu nous fait bien comprendre ce point important. Après la création d’Adam, Dieu le mit au travail, lui ordonnant de donner un nom aux animaux qui venaient d’être créés. Adam a vu de lui-même l’association par paire merveilleusement conçue du bétail, des oiseaux et d’autres créatures vivantes. «[M]ais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui» (verset 20). Il n’y avait aucune autre créature comme Adam. Il reconnut immédiatement qu’il était seul—sans personne avec qui parler. Il n’y avait aucune créature capable de partager ses espoirs, ses rêves, ses joies et ses tristesses.

Dieu fit alors quelque chose d’extraordinairement miraculeux. Il fit tomber Adam dans un profond sommeil et créa une femme à partir de sa côte. Ce n’est pas un mythe hébreu—c’est la vérité révélée de Dieu! Quand Adam vit cette créature, il était vraiment ravi. Il dit: «Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme» (verset 23). Bien qu’Adam ait été créé de la poussière de la terre, ce ne fut pas le cas d’Ève. Elle fut façonnée et formée à partir de la propre chair d’Adam. Ce fait porte une signification profonde. Ève a été créée égale à Adam. Comme l’apôtre Pierre le déclare, ils étaient «héritiers ensemble de la grâce de la vie» (1 Pierre 3:7, version King James). Il y avait là un autre être humain—fait selon la ressemblance de Dieu—qui pouvait partager la vie avec Adam. Cet être fut créé pour aider Adam en étant sa femme et sa compagne.

En présentant Ève à Adam, Dieu dit spécifiquement: «C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair» (Genèse 2:24). Ce verset prouve que c’est Dieu qui institua le mariage—pas l’homme ou les lois de l’homme! Seules les lois de Dieu préservent et honorent le mariage.

Dieu créa l’homme et la femme (Genèse 1:27). Dieu a conçu et créé le sexe comme une chose belle et sainte. Après la création d’homme, Moïse rapporte: «Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon» (Genèse 1:31). Dieu considéra la création du sexe dans l’homme comme très bon. Il n’y a rien de honteux dans les buts pour lesquels Dieu a créé le sexe. (Genèse 2:25). En fait, l’utilisation appropriée du sexe, uniquement réservé au mariage, rend en réalité gloire à Dieu (1 Corinthiens 6:20). Pour une explication complète sur ce que la Bible révèle au sujet du sexe, demandez un exemplaire gratuit du livre de Herbert W. Armstrong Une éducation sexuelle enfin complète.

Rendre l’homme complet

Le but premier du sexe et du mariage, c’est de rendre l’homme et la femme complets. Chacun d’eux est incomplet sans l’autre. Adam seul n’était pas capable d’accomplir le but pour lequel Dieu l’avait créé. Il n’était pas capable d’apprendre les leçons essentielles que constitue la construction du caractère divin sans la femme que Dieu avait créée pour l’assister.

Au moment de la création de nos premiers parents, il est clair que Dieu avait prévu qu’Adam et Ève vivent ensemble comme mari et femme. Bien sûr, cela signifiait une union physique. L’usage du sexe dans le mariage n’est pas un péché. Adam et Eve étaient censés tout partager dans cette vie. Ils devaient grandir ensemble et devenir un dans leur pensée et dans leur but. Bâtir un mariage heureux, où l’on se soutient mutuellement, leur aurait donné une plénitude physique qu’ils n’auraient pas vécu par un autre moyen.

Le deuxième but du sexe, et le mariage, c’est de bâtir une famille. Dieu a dit à Adam: «Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre… (Genèse 1:28). Avec la naissance des enfants vient la responsabilité sérieuse de les protéger et de les enseigner. Un mariage stable et heureux est la clef pour un foyer heureux et stable. Créer une vie de famille stable est la seule bonne manière d’élever correctement un enfant. Dieu ordonne à tout couple: «Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas» (Proverbes 22:6). Les gens de notre société frénétique et matérialiste sont devenus si égocentriques que les enfants sont négligés de manière criminelle. Les enfants sont souvent livrés à eux-mêmes alors que leurs parents poursuivent leurs propres buts égoïstes.

Les deux parents sont responsables de la direction et de l’éducation de leurs enfants. Dieu charge le père de la responsabilité principale de s’occuper des besoins de sa femme et de sa famille (Éphésiens 6:4). Mais l’épouse doit endosser la formation et le soin quotidiens des enfants. Elle est l’aide créée par Dieu pour son mari; cela inclut certainement la question de l’éducation des enfants. Une femme ne peut atteindre le vrai bonheur que Dieu lui a prévu qu’en embrassant son rôle ordonné par Dieu comme épouse, mère et ménagère. Ce n’est pas l’enseignement d’un homme ou des hommes. Dieu ordonne que les jeunes femmes soient enseignée à «être sobres, à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée» (Tite 2:4-5, version King James). Nous ne pouvons pas prendre la famille à la légère, et revendiquer être religieux. Dieu le Père et le Christ mettent l’importance principale sur la famille. C’est aussi ce que doivent faire tous les hommes et les femmes.

Le caractère commence à la maison

Une vie de famille stable est la fondation même de toutes les sociétés civilisées. L’Histoire montre, à plusieurs reprises, que lorsque la vie de famille s’effondre, les nations s’écroulent. Le respect de la loi, de l’autorité, de la propriété et du bien-être d’autrui, éléments d’un caractère moral solide, s’apprend à la maison. Les qualités de bonté, de patience, de compréhension, de compassion et de coopération, tous nécessaires pour bâtir une société, sont d’abord pratiquées à la maison. Le caractère saint et juste de Dieu est le souci désintéressé pour les autres. Jésus-Christ a déclaré: « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir» (Actes 20:35). Seuls des foyers équilibrées et stables peuvent favoriser la croissance d’un tel caractère.

En ce 21ème siècle, les hommes et des femmes veulent toujours faire des expériences sur le mariage et la famille; beaucoup cherchent des modes de familles alternatifs qui fonctionnent. Faisons face à la réalité. Aucun de ces autres choix ne fonctionne. La structure familiale que Dieu a conçue pour l’homme est parfaite. C’est l’homme qui doit changer. Nous devons arrêter d’essayer de changer Dieu.

Le troisième but du sexe et du mariage, c’est la conservation du lien matrimonial pour préserver et protéger le foyer et la famille. Pour obéir entièrement à la loi de Dieu à l’égard du mariage, un homme et une femme doivent se donner totalement l’un à l’autre dans chaque étape et aspect de leur vie. Le principe spirituel de donner doit être pratiqué dans le rapport sexuel.

L’apôtre Paul a enseigné: «Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence» (1 Corinthiens 7:3-5). Il est clair que ni Dieu ni Ses vrais ministres n’ont jamais enseigné que le sexe était mauvais, honteux ou dégradant. L’enseignement de Paul est ici fondé sur le principe positif enfermé dans le septième commandement. Paul a enseigné que vous aurez des relations sexuelles, mais dans le cadre du mariage! Les rapports sexuels sont une dette que les membres d’un couple marié ont contractée l’un envers l’autre. Cependant, c’est une dette d’amour—vraiment donner—et non prendre. Le sexe ne doit jamais devenir une arme pour nuire ou exercer son pouvoir sur un autre. Il doit être la fontaine d’un amour mutuel qui lie un mari et une femme pour la vie.

Dieu a créé l’attirance sexuelle comme l’étincelle initiale pour allumer l’amour véritable. L’amour dans son sens spirituel le plus profond est l’union. Dieu a conçu les relations matrimoniales pour unir un homme et une femme afin que deux vies se soumettent complètement l’une à l’autre: l’union parfaite de l’esprit, du cœur et du corps. Aucun foyer fondé sur une telle union ne peut être brisé.

Le mariage: un symbole du Christ et Son Église

Dieu considère le mariage comme saint. Pourquoi? Parce que c’est un symbole du rapport entre le Christ et Son Église. Peu de gens comprennent ce sujet spirituel profond.

Paul a enseigné: « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses» (Éphésiens 5:22-24). Cet enseignement fort n’est pas populaire aujourd’hui. Cependant sa valeur spirituelle intrinsèque est immense. Cet enseignement vaut plus que tout l’or du monde pour les femmes désirant le mettre en pratique.

Dieu montre à travers Paul qu’une femme doit se soumettre à son mari en tant que chef de la maison, de même qu’elle doit apprendre à se soumettre au Christ pour toute l’éternité. Dans son rapport de mariage à son mari, elle apprend les leçons spirituelles profondes d’obéissance, de loyauté et de fidélité.

Paul s’adresse aux maris en enseignant: «Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle… C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même» (versets 25, 28). Cette société a désespérément besoin de cette sorte de leadership masculin.

Un mari vraiment masculin servira sa femme et sa famille, les aidera, les protégera, les enseignera et se donnera pour eux de la même manière que le Christ l’a fait pour Son l’Église. Un homme qui suit vraiment le Christ prendra volontiers les rênes du leadership comme chef du foyer, cependant il utilisera cette fonction pour servir, pas pour tyranniser sa femme et sa famille. Dieu Tout-puissant considère tous les maris comme responsables quant à ce qui est d’être le bon type de leader.

N’est-ce pas le moment pour tous les hommes et les femmes d’évaluer comment ils vivent dans leur mariage?

Il y a un but spirituel immense derrière le mariage. Paul continue en disant: «parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église» (versets 30-32). Ici sont expliqués ce que devraient être les buts réels pour tous les mariages.

À travers un mariage, Dieu fait d’un homme et d’une femme une seule chair. Cette union doit alors représenter la relation éternelle, aimante et de service du Christ et de Son Église; rien, donc, ne devrait s’interposer entre un homme et sa femme.

Dieu a donné le mariage et la famille aux être humains pour nous préparer à notre avenir éternel dans la Famille de Dieu. L’Église épousera Jésus-Christ à Son retour (Apocalypse 19:7-9). De cette union viendra des millions d’enfants nés dans la Famille de Dieu. La leçon du mariage doit nous enseigner la fidélité éternelle à Jésus Christ comme notre Chef. Couper le lien du mariage représente l’échec tragique de n’avoir pas appris ce que Dieu désire nous enseigner le plus dans le mariage. Dieu doit vous révéler ce grand mystère. Il le fera pour toute personne désirant écouter.

Dieu hait le divorce

Dieu veut que nous lui prouvions notre fidélité pour toute l’éternité en restant fidèle à notre compagne ou compagnon dans cette vie. Quel genre de message envoyons-nous à Dieu si nous ne pouvons pas rester fidèles à un être humain pour la vie? Si nous ne pouvons pas rester fidèles pendant quelques années—comment pourrons-nous jamais rester fidèles pour l’éternité?

Le divorce est galopant dans notre société. À la fin, notre façon de vivre aura un coût très lourd. Dieu nous dit par le prophète Malachie: «Car je hais la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël.» (Malachie 2:16). «Répudiation» signifie simplement divorce. Dieu hait le divorce. Jésus-Christ a nettement enseigné ce fait.

Les Pharisiens, toujours critiques vis-à-vis du Christ, Le testèrent un jour sur la question du divorce. Le divorce était commun en Judée à l’époque du Christ. Ils demandèrent: «Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque?» Jésus répondit fermement: «N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint» (Matthieu 19:3-6). Remettant à leur place, à juste titre, ces hommes de loi hypocrites, le Christ leur demanda s’ils avaient lu le récit du mariage de Genèse 2.

Il est clair que le Christ maintint la Parole de Dieu qui rend légale une relation où il n’y a qu’un mari et une femme pour la vie. Ce que Dieu a joint, l’homme n’a aucune autorité pour le séparer.

N’aimant pas la réponse du Christ et désirant Le prendre au piège, les Pharisiens rétorquèrent: «Pourquoi donc… Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier» (verset 7). Jésus-Christ, le Créateur de l’homme et du mariage, répondit simplement et directement: «C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi» (verset 8). Dès le début de la création de l’homme, Dieu voulait que les couples ne divorcent pas. C’est à cause de la dureté du cœur des hommes que le divorce même existe.

Juste après ce débat public, dans des discussions privées avec les disciples, le Christ enseigna: «Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère» (Marc 10:11-12). Dieu le Père et Jésus-Christ appellent le divorce et le remariage exactement ce qu’ils sont—de l’adultère!

D’autres violations

Pour entièrement obéir au septième commandement, nous devons aussi observer l’esprit de la loi. L’infidélité dans le mariage commence par le péché de l’envie. Nous devons éliminer ce péché de notre esprit. Jésus-Christ a enseigné: «Vous avez appris qu’il a été dit: Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur» (Matthieu 5:27-28). Le Christ montre que vous violez le septième commandement quand vous ne faites même que penser au désir sexuel envers une autre personne. L’action suit la pensée. Les gens qui désirent obéir à Dieu doivent apprendre à guider leur esprit et leurs pensées loin de toute soif sensuelle, loin de tout mauvais désir sensuel.

Dans notre monde, les gens sont devenus si habitués à l’exposition publique de désir sexuel dans les styles vestimentaires, dans la publicité, à la TV et dans le cinéma que la plupart ne prennent même pas conscience de ce qui se passe. Cette insistance basse et dégradante sur le sexe dans notre culture occidentale est un péché grave. Nous devons nous rendre compte que toute utilisation de toute forme de pornographie est de l’adultère. La peine de mort est suspendue sur la tête de quiconque s’engage dans un tel style de vie (Romains 6:23). Nous devons comprendre que c’est une question sérieuse!

La Parole de Dieu dit nettement que ceux qui commettent la fornication n’entreront pas dans le Royaume de Dieu. Paul a enseigné: «Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes… n’hériteront le royaume de Dieu» (1 Corinthiens 6:9-10). Un Dieu sage et aimant déclare que tous les êtres humains devraient «fuir la fornication» (verset 18, version King James). Les lois de Dieu sont écrites pour notre bien et le bien de ceux qui nous entourent. Y obéir apporte la joie, le bonheur et l’enthousiasme réels dans la vie.

Ce dont ce monde a le plus besoin, c’est un enseignement fort sur le sexe, le mariage et la fidélité. Cette éducation ne peut commencer que lorsque nous désirons obéir au septième commandement de Dieu tant dans la lettre que dans l’esprit: Tu ne commettras point d’adultère! 

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