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Un avertissement de l'Afrique du Sud

TREVOR SAMSON/AFP VIA GETTY IMAGES, GETTY IMAGES, GUILLEM SARTORIO/AFP VIA GETTY IMAGES , ISTOCK.COM/PICTURE_PERFECT

Un avertissement de l'Afrique du Sud

Étude de cas : Le premier pays établi sur les principes de la théorie critique de la race.

Un pays autrefois prometteur est devenu un État en faillite. Il y a presque 30 ans, les Africains ont remplacé Frederik Willem de Klerk par Nelson Mandela lors d'une élection qui a étonné le monde entier. Lorsque Mandela, nouvellement élu, est entré pour la première fois dans la chambre parlementaire de l’Afrique du Sud, il a été annoncé par un imbongi tribal, torse nu, criant des hommages à ses réalisations. Mandela a ensuite déclaré au monde : « Nous concluons un pacte selon lequel nous construirons la société dans laquelle tous les Sud-Africains, noirs et blancs, pourront marcher la tête haute, sans aucune crainte dans leur cœur, assurés de leur droit inaliénable à la dignité humaine—une nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde. » La plupart des médias du monde ont suivi l'exemple de l' imbongi et ont loué Mandela comme un géant moral dont la force et le sacrifice ont changé sa nation et le monde entier.

Maintenant une génération s'est écoulée. La promesse d'une Afrique du Sud pacifique et prospère reste désespérément vide. Au lieu de cela, la corruption endémique a endommagé l'économie et la confiance de la population dans le gouvernement. Une personne sur trois à la recherche d'un emploi n'en trouve pas. Des millions de personnes sont privées d'électricité à cause de pannes de courant. Le taux d'assassinat est le plus élevé au monde en dehors des régions d'Amérique latine les plus productrices de drogue. Les émeutiers et les pillards envahissent les villes du pays, tandis que des terroristes noirs chassent les fermiers blancs de leurs terres. Les politiciens noirs chantent des chansons racistes comme « Awuleth' Umshini Wami » (Apportez ma mitrailleuse) et « Dubul' ibhulu » (Tuez le Boer).

Qui aurait pu prévoir que les choses iraient si mal ? Eh bien, alors que le monde se réjouissait du triomphe de la démocratie en Afrique du Sud, la Trompette Philadelphienne avertissait que l'Afrique du Sud post-apartheid serait la première nation anglophone à tomber en ruine. Nous avions un aperçu de la politique sud-africaine que le reste du monde n'avait pas, car nous fondons notre analyse géopolitique sur la parole sûre de la prophétie biblique.

La puissance africaine

Comme l'Australie, le Canada, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, l'Afrique du Sud est une nation unique qui descend des 10 tribus perdues de l'ancien Israël. Son histoire connue commence il y a 370 ans, lorsque le navigateur néerlandais Jan van Riebeeck établit une petite colonie au Cap de Bonne Espérance. Les cultures d'été des tribus bantoues ne poussant pas à l'extrémité sud du continent, une grande partie de la région était inhabitée. Les pionniers hollandais ont été rejoints plus tard par des immigrants allemands et français huguenots qui sont venus cultiver la terre.

Comme les Pèlerins qui ont colonisé l'Amérique, les Afrikaners se sont souvent comparés aux enfants d'Israël. Certains auraient même compris qu'ils étaient littéralement les descendants du patriarche biblique nommé Israël. En 1590, le magistrat huguenot français M. le Loyer a décrit une généalogie israélite pour le peuple britannique dans Les dix tribus perdues. En 1700, l'historien néerlandais Mattheus Smallegange a décrit une généalogie israélite pour les Frisons et les Néerlandais dans The New Chronicles of Zeeland. Pourtant, qu'ils aient compris ou non leur héritage, il est clair que les Afrikaners ont essayé de baser leurs lois sur la Bible et ont mis leur foi en Dieu pour leur protection.

Lorsque les Anglais ont pris le contrôle du Cap en 1806, les Afrikaners ont commencé à s'aventurer dans l'intérieur rude de l'Afrique du Sud. Ils y ont rencontré des tribus bantoues qui migraient vers le sud depuis leur terre natale dans ce qui est aujourd'hui le Zimbabwe. Beaucoup fuyaient l'empire zoulou et les Nguni, qui massacraient des millions de personnes parmi les communautés indigènes : Hlubi, Mfengu, Ndebele, Ngwane, Soshangane, Xhosa, Zwangendaba et de nombreuses autres tribus plus petites.

Les Afrikaners ont envoyé des émissaires pour chercher la paix, mais le roi zoulou a ordonné qu'ils soient matraqués à mort.

La guerre contre les Zoulous qui en a résulté a motivé les Afrikaners à faire une alliance avec Dieu. Le 16 décembre 1838, avant la bataille de Blood River [Rivière de sang], les Afrikaners ont promis de construire une église et d'honorer à jamais l'anniversaire de la bataille comme un sabbat spécial si Dieu les sauvait du massacre. La bataille a eu lieu, et 470 Afrikaners ont vaincu 20,000 guerriers zoulous. Dieu avait honoré leurs prières, et les Afrikaners ont honoré leur promesse. Ils ont fait du 16 décembre leur commémoration la plus importante de l'année : Le jour de l'alliance.

Les 64 années suivantes constituent une histoire riche. Les Afrikaners ont formé deux républiques néerlandaises, le Transvaal et l'État libre d'Orange. Pendant ce temps, les prospecteurs britanniques ont commencé à se déplacer vers l'intérieur du pays à la recherche de diamants, d'or et d'autres ressources. Une série de guerres entre les Britanniques et les Afrikaners a finalement abouti à la loi sur l'Afrique du Sud de 1909, qui a fusionné les différents États de la région pour former l'Union d'Afrique du Sud.

En tant que dominion de l'Empire britannique, l'Union d'Afrique du Sud protégeait les routes commerciales vers l'Inde et faisait office d'entrepôt du monde libre. À son apogée, cette union représentait 4 pour cent de la masse continentale de l'Afrique, 5 pour cent de la population de l'Afrique, 20 pour cent de la production agricole de l'Afrique, 25 pour cent du produit intérieur brut de l'Afrique, 50 pour cent de l'électricité de l'Afrique et 60 pour cent de la production industrielle de l'Afrique.

Au milieu du 20e siècle, l'Afrique du Sud produisait de grandes quantités d'antimoine, de chrome, de diamants, de fluorite, d'or, de manganèse, de nickel, de platine, de titane, d'uranium, de vanadium et de vermiculite pour l'Empire britannique. Ces minéraux et métaux ont permis la domination des peuples anglophones.

Mais cette domination faisait de l'Afrique du Sud une cible pour l'Union soviétique. Les Soviétiques savaient que s'ils pouvaient infiltrer la politique sud-africaine et prendre le contrôle de la nation, ils pourraient priver l'Occident industrialisé de son approvisionnement crucial en minéraux. Ils ont donc créé un parti communiste en Afrique du Sud et se sont mis au travail.

L'assaut des communistes

Dans les décennies qui ont suivi la Première Guerre mondiale, les Sud-Africains se sont de plus en plus éloignés des valeurs bibliques et des contraintes morales, comme l'ont fait les autres nations modernes d'Israël. Ils ont adopté une approche libérale, où tout est permis. Les éducateurs sud-africains ont commencé à rejeter l'idée que les lois de la moralité sont éternelles et immuables. À mesure que l'hypothèse de l'évolution s'enracinait dans la conscience publique, les gens en venaient à croire que ce qui était juste dans le passé peut ne pas l'être aujourd'hui. Des commandements comme « Honore ton père et ta mère » et « Tu ne commettras point l’adultère » ont commencé à paraître démodés. Les gens ont abandonné la moralité absolue de Moïse et de Jésus-Christ. Ils ont adopté la moralité évolutive de Charles Darwin et Sigmund Freud.

« Le monde de la ‘Nouvelle Moralité’ a été engendré après le tournant du siècle », a écrit Herbert W. Armstrong dans The Missing Dimension in Sex [La dimension manquante dans la sexualité—disponible en anglais seulement]. « Il s'est développé à partir du stade embryonnaire pendant la Première Guerre mondiale. Il a déferlé, principalement parmi les adolescents, sans être remarqué par leurs parents, après la Deuxième Guerre mondiale. L'émergence de la télévision après cette guerre a donné un grand élan à cette tendance. L'accélération a hâté cette chute vers le bas. La « nouvelle moralité » est apparue dans les années 60 et a atteint son apogée dans les années 70. »

En Afrique du Sud, le déclin moral a créé un terrain fertile pour le communisme. Dans les années 1920, le parti communiste sud-africain a commencé à essayer d'attirer les mineurs blancs loin des valeurs bibliques traditionnelles et vers les valeurs athées du communisme. Après l'interdiction du parti communiste par le gouvernement, de nombreux communistes sud-africains ont abandonné cette stratégie et ont commencé à chercher des convertis parmi la population noire d'Afrique du Sud.

Le gouvernement sud-africain empêchait les non-Blancs de voter parce que la majorité des peuples khoisan et bantou de la région pratiquaient encore les valeurs de leurs cultures tribales. Accorder le suffrage universel effacerait ce qui restait des principes judéo-chrétiens auxquels croyaient les colons européens d'Afrique du Sud.

En 1961, l'Afrique du Sud est devenue une république et a remplacé la reine Elizabeth II à la tête de l'État. Mais le gouvernement a conservé sa politique de l'époque coloniale consistant à refuser le droit de vote aux Noirs tout en injectant des fonds dans le développement économique de diverses patries nationales noires afin de les préparer à l'indépendance. L'auteur français Paul Giniewski a qualifié le développement des patries d'Afrique du Sud de programme économique le plus ambitieux conçu pour élever un peuple en développement. Pourtant, l'industrialisation de l'Afrique du Sud a attiré des millions de Noirs sans emploi de leurs terres tribales vers les grandes villes à la recherche d'un emploi, ce qui a compromis ce programme et exacerbé le choc culturel entre Noirs et Blancs.

Une nouvelle génération de dirigeants radicaux a mobilisé l'amertume des travailleurs noirs pour créer une cellule terroriste appelée uMkhonto we Sizwe (« Lance de la nation »). Sa mission était de lutter contre le gouvernement et, à cette fin, elle a commis des dizaines d'attaques terroristes brutales. Nelson Mandela était un terroriste et un membre du comité central du parti communiste sud-africain. Il a finalement été arrêté pour son rôle dans les attentats à la bombe contre des dizaines de chemins de fer et de stations-service. Mais son emprisonnement n'a pas mis fin à la violence d'inspiration communiste. Les Soviétiques et les Cubains ont fourni de l'argent et des armes à d'autres terroristes sud-africains dans le but d'aggraver les tensions entre Noirs et Blancs. Leur stratégie consistait à déclencher une guerre raciale, à prendre le contrôle du pays et à établir un cartel dirigé par les Soviétiques pour contrôler 60 pour cent des diamants, 75 pour cent du manganèse, 80 pour cent de l'or et 90 pour cent du platine mondial.

La menace de la domination communiste est la raison pour laquelle le gouvernement sud-africain a jugé plus prudent de financer le développement de patries noires plutôt que de se rendre au Congrès national africain.

Une passation de pouvoir honteuse

Le Président F.W. de Klerk a choqué le monde entier lorsqu'il a libéré Mandela de prison en 1990, mais les attaques du Congrès national africain devenaient si fréquentes que beaucoup craignaient une guerre raciale. Après l'effondrement de l'Union soviétique, le Président de Klerk a apaisé les Sud-Africains noirs en libérant un certain nombre de prisonniers communistes et a réuni son cabinet pour débattre de la légalisation du Congrès national africain. Nombreux sont ceux qui se sont opposé à ses plans, mais M. de Klerk a légalisé tous les partis politiques interdits, y compris le parti communiste, et libéré Mandela sans condition.

Mandela a commencé à parcourir l'Afrique du Sud, prononçant des discours sur la paix et la réconciliation, mais il a précisé que le Congrès national africain poursuivrait sa lutte armée si le gouvernement continuait à refuser le droit de vote à la majorité noire. Le gouvernement a accepté de négocier et annoncé des élections pour avril 1994, où les citoyens de toutes les races peuvent voter pour n'importe quel parti politique.

Mandela a formé une alliance entre le Congrès national africain, le Parti communiste sud africain et le Congrès des syndicats d’Afrique du Sud. Ces trois partis ont obtenu 63 pour cent des voix, et Mandela a prêté serment en tant que premier président noir de l'histoire de l'Afrique du Sud.

Le monde s'est réjoui du triomphe de la démocratie en Afrique du Sud. L'archevêque Desmond Tutu et Mandela ont tous deux qualifié l'Afrique du Sud post-apartheid de « nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde ».

Mandela a commencé à remplir les postes clés de son cabinet avec des membres du parti communiste. À l'époque, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a déclaré : « L'Afrique du Sud est la première des nations anglo-saxonnes à renoncer à son droit d’aînesse donné par Dieu. »

Plutôt que de se souvenir du jour de l'alliance, de chercher à obéir et à faire confiance à Dieu, et d'enseigner à leur peuple, aux Noirs d'Afrique du Sud et au monde entier, son rôle dans leur histoire, ses lois et ses bénédictions, les Afrikaners ont tout simplement laissé tomber.

Malgré toutes leurs dépenses politiques et financières, le gouvernement de Klerk et les administrations précédentes n'ont pas seulement échoué à éduquer les Noirs sur les valeurs bibliques que les premiers colons européens d'Afrique du Sud avaient apportées avec eux, mais ils ont eux-mêmes perdu ces valeurs. Ils ont honteusement abdiqué. C'est pourquoi la Trompette a rapporté en juin 1994 que le désastre « s'annonce énorme à l'horizon de l'Afrique du Sud, alors que le communisme impie fait son temps en amenant au pouvoir un gouvernement dominé par le Conseil national africain avec l'approbation apparemment totale de la société occidentale ».

Les trois dernières décennies ont donné raison à cette évaluation. L'Afrique du Sud est désormais membre de l'alliance BRICS, qui comprend également le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. Au final, les efforts déployés par la Russie pour contrôler les richesses minérales de l'Afrique du Sud ont largement porté leurs fruits. L'actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa a nommé 16 membres du parti communiste dans son cabinet de 37 officiers. Ces communistes parlent maintenant de modifier la Constitution sud-africaine pour permettre la saisie des terres appartenant aux Blancs sans compensation. Ceci intervient après qu'au moins 3,000 fermiers blancs aient été tués dans une tentative délibérée de chasser les Blancs de leurs terres.

Aujourd'hui, l'Afrique du Sud est au bord d'une guerre civile qui pourrait tuer ou chasser la population blanche restante et transformer la nation en un nouveau Cuba, Vénézuela ou Zimbabwe. La première nation établie sur les principes anti-Blancs de la théorie critique de la race est maintenant un État en faillite et une proie facile. C'est un avertissement pour le reste du monde anglophone. Si l'Australie, le Canada, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis continuent à rejeter les lois de Dieu, à rester ingrats pour Ses bénédictions, à dériver vers le péché général et à embrasser le communisme, comme l'a fait l'Afrique du Sud, ils souffriront comme l'Afrique du Sud a souffert !

Le droit d’aînesse perdu

Herbert W. Armstrong a expliqué dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que les Britanniques, les Hollandais et les autres Européens du Nord-Ouest descendaient des anciens Israélites, et que les ancêtres des Américains et des Britanniques remontent aux deux petits-fils d'Israël : Manassé et Éphraïm. La Genèse rapporte que Dieu a accordé à ces descendants d'Abraham des droits d’aînesse importants, qui ont façonné la civilisation, et leur a conféré une richesse et un pouvoir immenses. C'est pourquoi les États-Unis sont devenus la plus grande nation de l'histoire du monde et que le Commonwealth britannique est devenu une société de nations encore plus grande. Cette grandeur est le résultat de la foi et de l'obéissance d'Abraham et constitue un outil que Dieu utilise pour le bien de la civilisation humaine, et non un outil que les peuples des États-Unis et du Commonwealth doivent gaspiller et abandonner. Dieu a également promis que si ces nations se détournaient de Lui et de Sa loi, comme l'avaient fait leurs anciens ancêtres, elles seraient, elles aussi, conquises et réduites en esclavage.

Ce livre explique comment M. Flurry savait que l'Afrique du Sud s'effondrerait après la capitulation de M. de Klerk.

Le prophète Ézéchiel décrit avec des détails macabres le temps du châtiment qui s'abattra sur les nations d'Israël à la fin des temps. « Prépare les chaînes ! Car le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine de violence. Je ferai venir les plus méchants des peuples, Pour qu'ils s'emparent de leurs maisons… » (Ézéchiel 7 : 23-24). Le mot « peuples » dans ce passage n'est pas nécessairement négatif. Il vient du mot hébreu gowy et signifie non-israélite. Mais les « plus méchants des nations » fait référence au type de non-Israélites comme ceux qui tuent les agriculteurs en Amérique du Sud. Ils se sont engagés à tuer des gens, à tuer leurs femmes, à tuer leurs enfants, à tuer leurs chiens et à tuer leurs chats. Cette prophétie dit que tant de crimes sanglants se produiront à la fin des temps qu'ils seront comme les maillons d'une chaîne, l'un suivant l'autre. Elle décrit la saisie des maisons des gens et la guerre entre Israélites et non-Israélites.

C'est une punition intense, mais c'est une punition qui a un but.

Dieu permet cette chaîne de violence afin que le peuple d'Israël se repente enfin et crie vers Lui. Le grand désir de Dieu est d'enseigner à toutes les races et nationalités le chemin de la paix et de la prospérité. Si l'humanité obéissait seulement aux commandements de Dieu, elle n'aurait pas à subir des crimes aussi horribles. Mais le cœur humain est dur et trop fier pour admettre qu'il ne connaît pas le chemin de la paix, du bonheur et de la stabilité. Tragiquement, Dieu doit permettre à l'humanité d'apprendre de ses propres choix jusqu'à ce qu'elle crie enfin à Lui en se repentant.

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