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Un parrain du terrorisme : le nouvel ami intime des États-Unis ?

Joe Biden participe à une réunion bilatérale avec Son Altesse Sheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, le 31 janvier 2022 à Washington, DC. [NICHOLAS KAMM/AFP VIA GETTY IMAGES]

Un parrain du terrorisme : le nouvel ami intime des États-Unis ?

Pourquoi Joe Biden se rapproche-t-il de l'un des principaux parrains du terrorisme dans le monde ?

En février, l'administration Biden a approfondi ses relations avec une nation qui a soutenu pratiquement toutes les organisations terroristes islamiques anti-américaines. Yigal Carmon, fondateur et président du Middle East Media Research Institute [Institut de recherche des médias du Moyen-Orient], a déclaré au Jewish News Syndicate [Syndicat des actualités juives] que sans cette nation, « les attentats du 11 septembre n'auraient peut-être pas eu lieu ».

Quel pays parrainant le terrorisme Joe Biden a-t-il choisi d'honorer par des relations plus étroites ? « Le Qatar est un bon ami et un partenaire fiable et habile », a déclaré Joe Biden lors de l'annonce. « Et j'informe le Congrès que je vais désigner le Qatar comme un allié majeur non-OTAN pour refléter l'importance de notre relation. Je pense que cela aurait dû être fait depuis longtemps. »

Qu'est-ce que cela signifie pour le Qatar, d'être un « allié majeur non-OTAN » ? Et le Qatar a-t-il vraiment mérité une telle amélioration prestigieuse dans sa relation avec les États-Unis ?

Le département d'État américain définit la désignation « allié majeur non-OTAN » comme « un symbole puissant de la relation étroite que les États-Unis partagent avec ces pays qui démontre notre profond respect pour l'amitié des pays auxquels elle est accordée ». Cette désignation n'est pas que du théâtre politique. Elle accorde au Qatar de nombreux privilèges politiques et militaires importants. Parmi ceux-ci figurent la possibilité d'acheter des munitions à l'uranium à prix réduit, la priorité pour l'achat d'équipements militaires excédentaires à prix réduit, la possibilité d'exercices d'entraînement militaire conjoints, des possibilités de recherche et de développement conjoints, et encore plus.

« La relation entre le Qatar et les États-Unis est bizarre et n'a aucun sens stratégique », a déclaré M. Carmon. Pourquoi ? Parce que le Qatar a toujours soutenu le terrorisme islamique radical.

Le Qatar a démontré son « amitié » en soutenant une liste de groupes anti-américains, dont Al-Qaïda, le Hamas et l'État islamique, pour n'en citer que quelques-uns. Hormis l'Iran, peu d'autres nations ont soutenu le terrorisme islamique radical et se sont opposées aux intérêts américains plus que le Qatar.

Dans son livre Warnings [Avertissements], Richard Clarke, ancien coordinateur national de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme pour les administrations Clinton et Bush, raconte la tentative ratée, en 1996, d'appréhender Khalid Sheikh Mohammed, l'homme qui allait finalement être le cerveau des attentats du 11 septembre. En 1996, la communauté internationale considérait Khalid comme le plus dangereux des terroristes en vie. Les services de renseignement américains l'ont localisé au Qatar, où il a obtenu un poste de patronage au sein du service des eaux de Doha. Quelques heures après que l'ambassadeur américain ait rencontré l'émir du Qatar pour lui demander de l'appréhender, Khalid a disparu. Peu de temps après, les Qataris ont informé les États-Unis qu'ils pensaient qu'il avait quitté le pays.

Khalid « a ensuite organisé les attentats du 11 septembre, l'attentat à la bombe de Bali en Indonésie, le meurtre du journaliste américain Daniel Pearl et d'autres attentats », a déclaré M. Clarke. « Si les Qataris nous l'avaient remis comme ils l'avaient demandé en 1996, le monde aurait pu être très différent. »

L'une des organisations caritatives les plus importantes et les mieux connectées du Qatar est la Qatar Charity (formellement dit le Qatar Charitable Society [Société caritative de Qatar]). Elle a été accusée de financer le terrorisme à de nombreuses reprises. Lors d’un procès judiciaire fédéral concernant le terrorisme en 2002, l'organisation caritative a été citée comme ayant contribué au financement d'Al-Qaïda d'Oussama Ben Laden dans les années 1990. Lors d'une audition devant une sous-commission de la Chambre des représentants des États-Unis, le 11 mars 2003, l'association a été reconnue coupable d'avoir blanchi de l'argent pour Ben Laden.

En septembre 2001, le même mois que les attaques terroristes du 11 septembre, la Qatar Charitable Society a publié ce titre dans son bulletin officiel : « Le djihad est la solution ! » Un article plus récent sur le site Web de l'organisation caritative indiquait : « La charité est également dans l'intérêt public des musulmans, comme la construction de mosquées là où elles sont nécessaires, et les dépenses dans le domaine du djihad pour Allah Tout-Puissant. »

Outre les contributions au financement du terrorisme, le Qatar a abrité plusieurs chefs terroristes djihadistes ; a permis que sa chaîne de télévision publique, Al Jazeera, soit utilisée comme porte-parole et outil de recrutement pour des organisations terroristes ; et a soutenu les Talibans en veillant à ce que leurs combattants soient mieux payés que l'armée nationale afghane financée par les États-Unis. M. Carmon a également noté que « le Qatar finançait les talibans pendant toute la durée de la présence américaine en Afghanistan ».

Le Qatar est également l'un des principaux promoteurs des Frères musulmans. Lorsque la confrérie a pris le pouvoir pendant un an en Égypte, le Qatar lui a prêté 7,5 milliards de dollars. Le Qatar a également promis 250 millions de dollars au Hamas, la principale ramification de la confrérie, un an après sa prise de contrôle de la bande de Gaza en 2008. Al Jazeera a présenté de nombreux animateurs et programmes favorables aux Frères musulmans.

Le soutien continu du Qatar à la confrérie et à d'autres groupes extrémistes a été au cœur d'une crise diplomatique vécu par le Qatar. En juin 2017, plusieurs pays arabes, dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte, ont coupé leurs liens diplomatiques avec le Qatar. Depuis lors, les deux partis sont parvenus à une réconciliation officielle, réparant ainsi les relations. La question sous-jacente du soutien du Qatar au terrorisme radical n'a pas toutefois été abordée et reste non résolue.

Cela ne s’agit que d'un aperçu de la véritable montagne de preuves exposant la duplicité diplomatique du Qatar. Ironiquement, l'un des privilèges dont bénéficie désormais le Qatar est la possibilité de prendre part à des initiatives de lutte contre le terrorisme.

Comme l'a dit M. Carmon, donner au Qatar la désignation de « grand allié non-OTAN » n'a absolument aucun sens d'un point de vue de politique étrangère. Est-ce de l'incompétence ? De la naïveté ? Ou cela fait-il partie de quelque chose de bien plus perfide ?

Dans l'article de couverture de la Trompette d'octobre 2021, « Ce n'est pas de l'incompétence. C'est de la trahison !  », le rédacteur en chef Gerald Flurry explique que la politique étrangère désastreuse de l'administration Biden a été une continuation de la politique de Barack Obama.

« J'ai beaucoup écrit sur la façon dont, pendant huit ans, l'administration Obama a travaillé dangereusement contre les intérêts de l'Amérique—et pourquoi », a écrit M. Flurry. « Le président Obama a également donné du pouvoir aux islamistes de nombreuses manières. En Égypte, il a aidé à chasser le président Hosni Moubarak du pouvoir et a soutenu les Frères musulmans. Il a permis que l'avant-poste américain en Libye soit envahi par les djihadistes, qui ont tué un ambassadeur américain et plusieurs soldats. Il n'a pas réussi à faire respecter ses propres exigences en Syrie, sapant ainsi la force de l'Amérique et laissant un dictateur meurtrier en place. Plus important encore, il a donné du pouvoir aux éléments les plus extrêmes de la première nation terroriste du monde, l'Iran. »

Actuellement, le monde est à la veille d'un nouvel accord nucléaire avec l'Iran qui est encore pire que l'original. En août 2021, Joe Biden a présidé à la reddition américaine de l'Afghanistan aux Talibans. M. Flurry l'a appelé « le pire désastre en matière de politique étrangère de l'histoire du pays ». Aujourd'hui, Joe Biden a offert « un puissant symbole » d'amitié au pays qui a contribué à financer et à soutenir les talibans qui ont fait des États-Unis la risée du monde.

Pourquoi Barack Obama, et maintenant Joe Biden, prendraient-ils délibérément des décisions aussi catastrophiques en matière de politique étrangère ? M. Flurry poursuit : « Bien des gens voient que ce sont des décisions désastreuses. Mais nous devons comprendre que ce n'est pas seulement le résultat d'incompétences de la part de cette administration, ou de naïveté sur le fonctionnement réel du monde. Nous voyons les résultats d'une attaque satanique calculée et agressive, visant à affaiblir et ultimement à détruire les nations d'Israël, en commençant par la nation la plus puissante au monde ! »

Il y a une terrible réalité spirituelle derrière ce qui se passe aux États-Unis : « Satan le diable travaille pour faire tomber l'Amérique », a déclaré M. Flurry.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l'attaque de Satan contre les États-Unis, veuillez demander un exemplaire gratuit de la brochure de M. Flurry, L'Amérique sous attaque.

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