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Une bonne excuse pour mettre fin à une mauvaise relation

Tarik Haiga/unsplash.com

Une bonne excuse pour mettre fin à une mauvaise relation

Après l’Amérique, la Turquie était le plus grand allié d’Israël. Cette relation a permis de protéger Israël d’un environnement inamical, plus que n’importe quel autre facteur. Elle a souffert, ces dernières années, sous la direction du Premier ministre islamiste de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan. Récemment, cet homme a utilisé l’incident de la flottille «Gaza libre» pour enfoncer un pieu dans son cœur. L’alliance turco-israélienne, est morte, et Israël en subira les conséquences.

Cela évoque une intense, et presque déconcertante, prophétie biblique qui est sur le point de se dérouler sous nos yeux.

Après l’incident, des manifestants descendus dans les rues d’Istanbul par dizaines de milliers ont crié: «Condamnez Israël!», «Israël meurtrier!» et «Nous sommes tous du Hamas!» Ils portaient des drapeaux palestiniens. Ils demandaient à la Turquie de rompre ses relations avec Israël, de boycotter ses produits et de lui imposer des sanctions.

En ce qui concerne les dirigeants turcs, cette image laide, en fait, travaillait à leur avantage. Ils veulent ramener la Turquie au rang de grande puissance. Pour ce faire, ils doivent d’abord diriger la région, ce qui signifie établir leurs références islamiques. Rien ne fait cela mieux que des protestations télégéniques anti-Israël—pour des Turcs tués par des soldats israéliens! De cette manière, l’incident de la flottille était un «smash».

Les gens qui l’ont organisé savaient ce qu’ils faisaient. Le groupe turc qui a monté la mission «humanitaire» pour Gaza avait des liens avec des réseaux terroristes. Il a invité des dizaines de terroristes ayant des liens avec l’Iran, le Hamas et Al-Qaïda à y participer. Il visait notamment à démanteler un blocus naval uniquement destiné à limiter la capacité du Hamas à transformer la bande de Gaza en un bunker militaire. Ce groupe a forcé un affrontement, en misant sur la possibilité de le transformer en un désastre de relations publiques pour les Juifs.

Israël voyait ce qui allait arriver. Avant que la flottille ne hisse les voiles, les dirigeants israéliens ont demandé aux responsables turcs de l’arrêter; ils ont offert de permettre aux fournitures d’être délivrées par l’intermédiaire d’un poste de contrôle israélien. Mais le gouvernement Erdogan l’a quand même laissé partir. Israël n’avait pas d’autre choix que d’intervenir directement. Et ceux du bateau ont fait en sorte que les choses tournent à la violence.

Par la suite, les dirigeants turcs ont exploité l’événement de toutes leurs forces. Ils ont accusé Israël de terrorisme d’État. Ils ont dit que c’était le «11 septembre» de la Turquie. Ils ont appelé cela un crime contre l’humanité, et ont déclaré que les relations israélo-turques ne seront plus jamais les mêmes. Les forces armées turques ont annoncé de sévères diminutions dans la coopération avec les forces israéliennes. Le gouvernement a également offert de fournir une protection navale turque au prochain convoi d’«aide» pour Gaza—ce qui équivaudrait à un acte de guerre par un membre de l’OTAN contre Israël!

C’est incroyable, la transformation radicale par rapport à ce qu’il en était il y a juste quelques années! Mais la Turquie de R.T. Erdogan était à la recherche d’un moyen pour rompre son alliance avec Israël, et cette occasion est arrivée comme un paquet-cadeau.

Maintenant la prophétie. Que deviendra cette antipathie explosive pour Israël? Le livre d’Abdias le prédit très nettement.

«Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, sur Édom», commence-t-elle. Édom est un autre nom pour les descendants d’Ésaü, fils d’Isaac (voir Genèse 36:8). Les descendants d’Ésaü forment la nation turque, aujourd’hui.

Fait remarquable, la prophétie décrit une répétition du temps de la fin, et le chapitre de clôture de la rivalité entre Ésaü et son jumeau plus jeune, Jacob. Après que Jacob eut escroqué à Ésaü son droit d’aînesse et sa bénédiction, Ésaü a juré de le tuer (Genèse 27:41). Il n’a pas réussi à le faire, et Jacob est devenu le père des 12 tribus de l’ancien Israël. Dans son livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie, Herbert W. Armstrong démontre que les descendants modernes de ces tribus sont, entre autres, la Grande-Bretagne, l’Amérique et Israël.

La vision de Abdias montre surtout la colère de Dieu contre le Édom moderne au sujet de sa trahison brutale vis-à-vis de son frère Jacob. Jointe à d’autres prophéties bibliques, elle montre que, lorsque les ennemis d’Israël se lèveront pour le détruire, la Turquie s’alignera avec eux, allant même jusqu’à couper les voies d’évacuation à ceux qui essaient de fuir!

C’est l’un des actes les plus monstrueux de trahison révélé dans la prophétie biblique—et il sera commis par la Turquie contre Israël.

La violation de cette alliance, aujourd’hui, n’est qu’une préfiguration de cet événement de mauvais augure bientôt à venir. Abdias avertit du jugement sévère de Dieu contre les Turcs, en réponse. Voir également Ézéchiel 25:12-13.

La Trompette, avec cette prophétie à l’esprit, garde un œil sur la Turquie depuis bien avant que les islamistes n’aient pris le pouvoir. C’est pourquoi nous avons toujours reconnu que l’alliance israélo-turque était, en fin de compte, condamnée. Avant nous, la revue Plain Truth [La Pure vérité], sous la direction de M. Armstrong, a fait de même—depuis 1966!

Pendant la majorité des six décennies de partenariat liant la Turquie à l’État juif, nous avons utilisé la prophétie biblique pour annoncer la fin effrayante de cette alliance. Telle est la puissance prédictive et infaillible de «la parole prophétique.. d’autant plus certaine» 

LA TROMPETTE EN BREF

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