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Une nouvelle étude réfute le mythe selon lequel les génomes humain et chimpanzé sont similaires

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Une nouvelle étude réfute le mythe selon lequel les génomes humain et chimpanzé sont similaires

Pendant des décennies, on a dit au public que les humains et les chimpanzés étaient presque identiques sur le plan génétique. Mais de nouvelles recherches remettent en cause ce mythe. Selon une étude publiée dans Nature, la revue scientifique la plus prestigieuse au monde, la différence entre les génomes de l'homme et du chimpanzé est 14 fois plus importante que ce que l'on affirmait jusqu'à présent.

En 1975, Mary-Claire King et Allan Wilson publièrent un article affirmant que la divergence génétique entre l'homme et le chimpanzé n'était que d'environ 1 pour cent. Depuis lors, des millions d'étudiants en biologie ont conclu que l'homme et le chimpanzé devaient avoir évolué à partir d'un ancêtre simiesque commun. Pourtant, l’article de King et Wilson ne comparait que quelques protéines des chimpanzés à leurs protéines équivalentes chez les humains. La technologie permettant de séquencer des génomes entiers n'existait pas à l'époque.

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Après le séquençage du génome humain en 2003, les scientifiques firent du séquençage du génome du chimpanzé une priorité. Mais ils utilisèrent le génome humain déjà séquencé comme modèle pour leurs études. La technique d'échafaudage qu'ils utilisèrent renforça l'idée que les humains sont génétiquement similaires aux chimpanzés à 98,8 pour cent. Jusqu'à présent.

La nouvelle étude publiée dans Nature le 9 avril fournit des séquences complètes de divers génomes de singes, y compris le génome du chimpanzé, à partir de zéro. Cette analyse offre une comparaison beaucoup plus précise que les tentatives précédentes qui reposaient sur un échafaudage guidé par l'homme. Elle prouve que les humains et les chimpanzés sont plus différents qu'on ne le pensait.

« La différence réelle entre les génomes de l'homme et du chimpanzé s'avère beaucoup plus importante que ce que l'on affirmait auparavant », a déclaré le Dr Casey Luskin, scientifique du Discovery Institute. « Au lieu de 1 pour cent, elle se situe entre 14 et 14,9 pour cent. »

Il s'agit d'une découverte scientifique majeure, alors que les manuels scolaires et les musées de tout le pays présentent l'affirmation du 1 pour cent comme une « icône de l'évolution ». La Smithsonian Institution informe actuellement les visiteurs que « vous et les chimpanzés [êtes] génétiquement similaires à 98,9 pour cent ». Dans son livre <0>Undeniable, Bill Nye « The Science Guy » [le gars de la science] déclare : « Au fur et à mesure que notre compréhension de l'ADN s'est accrue, nous avons compris que nous partagions environ 99,8 pour cent de notre séquence génétique avec les chimpanzés. »

M. Luskin demande aux enseignants en sciences de rectifier le tir parce que cette nouvelle découverte rend la descendance de l'humanité à partir des singes beaucoup moins probable. Comme le génome humain compte 3,2 milliards de nucléotides (à notre connaissance), une différence de 14 pour cent entre les génomes des différentes espèces équivaut à une différence de 448 millions de nucléotides.

Auparavant, les scientifiques estimaient qu'il fallait 50 à 60 mutations génétiques par génération pour que l'homme évolue à partir d'un ancêtre commun semblable à un singe qui vivait il y a environ 240 000 générations. Or, pour combler un écart de 448 millions de nucléotides sur une période similaire, il faudrait entre 900 et 1 000 mutations parfaitement synchronisées à chaque génération. Un taux de mutation aussi rapide n'a jamais été observé chez l'homme ou le chimpanzé et serait probablement fatal.

Ces chiffres révèlent l'absurdité de l'hypothèse évolutionniste.

Si vous comparez un génome à un ensemble d'instructions écrites sur la façon de construire un être vivant, les nucléobases sont comparables à des lettres, les paires de bases à des mots, les gènes à des chapitres, les chromosomes à des livres, et le génome est comme une bibliothèque entière. Si vous écriviez un manuel sur la manière de « construire » un être humain en utilisant une lettre par nucléobase, il serait 24 fois plus long que l'Encyclopédie Britannica. Une mutation serait comme une lettre « a » supplémentaire imprimée dans ce manuel gargantuesque.

Supposons que vous réimprimiez chaque année une encyclopédie comportant une coquille : l'encyclopédie n'évoluerait pas aléatoirement vers un nouveau chapitre sur les pouces opposables, quel que soit le nombre de réimpressions. Au lieu de cela, elle dégénérerait en un enchevêtrement de lettres qui ne vous indiquerait pas du tout comment construire quoi que ce soit. Le fait que les scientifiques aient pensé que des mutations aléatoires pouvaient combler une différence de 32 millions de nucléotides entre l'homme et le chimpanzé a toujours été ridicule, mais il l'est encore plus maintenant que nous savons que la différence génétique entre l'homme et le chimpanzé est probablement plus proche de 448 millions de nucléotides.

Comme le dit le zoologiste américain Edwin Conklin : « La probabilité que la vie soit le fruit d'un accident est comparable à la probabilité que le Unabridged Dictionary [Dictionnaire encyclopédique] résulte d'une explosion dans une imprimerie. » Penser que la merveilleuse complexité d'un seul gène, et a fortiori d'un génome entier, résulte de mutations non dirigées défie toute logique.

Un principe d'entropie veut qu'un système fermé tende toujours vers un état de désordre s'il n'est pas maintenu par une force extérieure. Le génome des êtres vivants n'est pas différent. Les mutations génétiques entraînent une perte et non un gain d'informations. Les mutations génétiques sont donc néfastes pour un organisme. Elles n'expliquent que la présence de variétés moins aptes à survivre. Les mutations ne créent pas spontanément des traits physiques nouveaux et meilleurs ; elles détruisent la complexité bien réglée des gènes créés par Dieu.

Pour en savoir plus, lisez Dieu existe-t-Il ?, d'Herbert W. Armstrong.

DIEU EXISTE-T-IL ?

L' existence de Dieu peut-elle être scientifiquement prouvée ? Quelle est l'origine première de la vie ? Pouvons-nous savoir si Dieu possède des capacités mentales ?