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Guttenberg vs Poutine : une bataille des titans

Europa - USA. Neue alte Freunde? by Bundesministerium für Europa, Integration und Äußeres and Russia President Vladimir Putin by Global Panorama on flickr/CC by 2.0/Cropped from the original

Guttenberg vs Poutine : une bataille des titans

Un dirigeant allemand fort est imminent (chapitre quatre)

La suite provenant de  Le génie de Karl-Theodor zu Guttenberg

Un homme fort d'Europe, de l’Allemagne pour être précis, a répondu avec éloquence et force aux postures dramatiques et belligérantes de Vladimir Poutine, l'homme fort de la Russie et un des rois de l'Est. Bien que la riposte bien conçue, livrée sous la forme d'un article d’opinion en janvier 2014 était poli et prudent dans la revue Time , (« Poutine se prélasse dans un ‘vide de leadership étonnant’ »), il était aussi sans compromis, sincère et puissant. Il s’y trouvait également un esprit de confrontation indéniable.

Le temps nous le dira, mais cet article pourrait marquer la cloche d'ouverture d'un combat dramatique—et prophétiquement significatif—entre deux leaders mondiaux poids lourds.

Les lecteurs réguliers de la Trompette ne seront pas le moins surpris d'apprendre que l'auteur était Karl-Theodor zu Guttenberg. L'ancien ministre de la Défense de l’Allemagne est un individu que nous avons observé depuis longtemps et identifié à plusieurs reprises comme un candidat probable à devenir l'homme fort prophétisé de l’Europe.

(Ce n’est pas insignifiant que Guttenberg se soit associé avec le Russe Garry Kasparov, un grand maître d’échecs et ancien champion du monde, et un critique actif et opposant politique de Vladimir Poutine. Le fait de partager la manchette avec l’un des ennemis les plus virulents de Poutine était un geste symbolique qui ajoute un sens aigu au message).

le président de la Russie a bien reçu le message, sans aucun doute.

Nous examinerons les points forts de l'article de Guttenberg dans un moment, mais considérons d’abord quelques déclarations de Gerald Flurry, le rédacteur en chef de la Trompette. M. Flurry a observé Poutine depuis des années, et a livré certaines prévisions puissantes et importantes au sujet du président de la Russie. En particulier, M. Flurry a averti spécifiquement que le comportement de Poutine—surtout en Ukraine—capterait l'attention de l'Europe, et pousserait l'Europe à s'intégrer, résultant en l'émergence prophétisée d'un homme fort sur le continent.

En décembre 2013, M. Flurry a écrit que le comportement de Poutine en Ukraine « avait profondément ébranlé certains dirigeants européens. L'Amérique dort durant la crise en Ukraine. Mais l'Europe est profondément alarmée par ce qui se passe dans ce pays qui est dans son propre voisinage ! Les changements que cette crise provoque en Allemagne et en Europe vont secouer les nations ! La débâcle de l’Ukraine nous a amenés un pas de géant plus près de la Troisième Guerre mondiale ! » Dans la conclusion de cet article, M. Flurry a prévenu : « Nous devons surveiller de près Vladimir Poutine. Je crois qu'il est presque certainement 'le prince de Rosh' que Dieu a inspiré Ézéchiel à écrire il y a environ 2 500 ans ! Nous devons surveiller ce qui se passe en Russie et comment l’Europe y réagit. Daniel 11 : 44 parle de 'nouvelles de l'orient' qui viendront effrayer l’Europe. Les tactiques de M. Poutine en Ukraine, en Géorgie, au Moyen-Orient et ailleurs sont déjà profondément troublantes pour l’Europe. Si vous étudiez la politique étrangère de Moscou sous la direction de Poutine, il est clair que le but ultime est de conquérir éventuellement le monde entier. L’Europe est certainement consciente de cet objectif et surveille de près son voisin à l’Est. »

Cette prédiction était conforme à ce que M. Flurry et la Trompette ont déclaré depuis des années : que la belligérance de Vladimir Poutine et de la Russie agirait comme un catalyseur pour l’unification de l’Europe et l’émergence d’un homme fort en Europe !

Avec ces mots à l’esprit, considérez certaines déclarations de M. Guttenberg.

Depuis le retour officiel au pouvoir de Vladimir Poutine en 2012, le président russe semble avoir décidé d’enseigner au reste du monde quelques leçons simples. Premièrement, qu’il ne sera pas sous-estimé sur la scène internationale ; deuxièmement, que Moscou va continuer à réaffirmer le contrôle sur ce qu’elle considère être sa sphère d’influence légitime pour la Russie ; et finalement, qu’il fera tout ce qui lui plaît chez lui. Pour transmettre son message, Poutine a soutenu un dictateur meurtrier, a fait la leçon à l’Amérique sur le multilatéralisme, a fait chanter ses voisins pour qu’ils acceptent la main de fer de Moscou, a enflammé des sentiments anti-américains et anti-homosexuels, et a brutalement réprimé les dissidents.

On ne peut qu’admirer la franchise et le courage de Guttenberg. Contrairement à bien d’autres, cet homme voit la réalité, l’accepte, et n’a pas peur d’en parler ouvertement et honnêtement. Il comprend la nature humaine et la nature de la géopolitique. Contrairement aux dirigeants américains, il comprend aussi la Russie et Vladimir Poutine. Son honnêteté a un attrait rafraîchissant. « En ce qui concerne le titre honorable de Brute de l’année, le président russe a sûrement triomphé en 2013 », a-t-il écrit dans son article du Time de janvier 2014.

Guttenberg a expliqué la cause centrale du chauvinisme de Poutine. « La raison principale du comportement d’auto-agrandissement de Poutine est l’étonnant vide de leadership dans le monde », écrit-il.

C’est une critique directe de l’Amérique, le leader mondial sans équivoque depuis 1989—et il a 100 pour cent raison !

Guttenberg a poursuivi : « La préférence récente de Washington de laisser d’autres nations, y compris la Russie, mener les affaires internationales a érodé l’autorité américaine. » Le retour de la Russie en tant que puissance impérialiste est une fonction directe et immédiate de la politique étrangère immorale et édentée des États-Unis.

Les remarques les plus profondes—et les plus révélatrices—de Guttenberg concernent l’Allemagne et l’Europe, et comment le continent répond, et doit répondre, au comportement de Poutine. « Un aspect quelque peu négligé de la confrontation au sujet de l’Ukraine est le rôle que Berlin y a joué. L’Allemagne est le pays qui a souvent souligné l’importance de construire des ponts avec la Russie, et a mis au point des politiques telle que ‘le changement par le rapprochement’. Mais en ce moment, la mentalité de Poutine et sa poussée agressive ont même provoqué la chancelière allemande conciliante à réagir » (l’emphase a été ajoutée tout au long). Il a ensuite noté quelques moyens pratiques par lesquels Berlin a réagi à l’incursion du Kremlin en Ukraine.

Mais notez le langage et le ton : Poutine a déjà « provoqué » une réponse de l’Allemagne !

Guttenberg a poursuivi : « Tout en marquant probablement une victoire à la Pyrrhus, Poutine a aliéné un partenaire important. Ironiquement, il a aussi accompli ce qu’aucune plaidoirie du président des États-Unis ou d’autres dirigeants européens ne pouvait faire : l’Allemagne a finalement assumé le leadership d’un dossier de politique étrangère difficile. »

L’invocation par Guttenberg du terme « victoire à la Pyrrhus » est intéressante. Une victoire à la Pyrrhus est un triomphe qui vient avec un coût dévastateur, une victoire dans laquelle le vainqueur est si gravement blessé que cela finit finalement par sa défaite. Guttenberg il semble, croit qu’il y aura des conséquences fatales pour Poutine et la Russie. Quand vous lisez entre les lignes de cette déclaration, on pourrait conclure que Guttenberg livrait en fait un avertissement à Poutine. Quelque chose comme « vos actions viendront avec un lourd tribut. » Vous pouvez être sûr que cette déclaration ne sera pas oubliée par Poutine !

« Quant à l’Europe », écrivait-il, « elle semble enfin reconnaître qu’elle doit être capable de prendre soin de son propre voisinage. Les conflits gelés dans l’espace post-soviétique ont été ignorés depuis bien trop longtemps. Pourquoi a-t-il fallu une guerre en Géorgie pour réaliser que Tbilissi avait besoin de plus d’aide de la part de l’Europe ? » L’Europe, selon Guttenberg, est maintenant consciente de la menace posée par la Russie. Comprenez ceci : « le comportement de la Russie envers l’Ukraine pourrait fournir à l’Europe l’occasion de devenir plus unie et efficace dans sa politique étrangère. »

C’est exactement ce que dit la prophétie biblique !

M. Guttenberg a conclu son article en posant une question : « Comment l’UE et les États-Unis réagiront-ils à l’ascension—probablement inévitable—du peuple russe ? Espérons qu’ils ne soient pas trop dociles pour défendre les valeurs universelles sur lesquelles elles ont été fondées. » C’était du Guttenberg classique : éloquent, poli et diplomatique, apparemment non conflictuel et sans drame. Mais lisez entre les lignes ; pensez au message. Ce sont des mots de combat. C’est essentiellement un cri de bataille pour l’Amérique et l’Europe de « se lever » et de confronter Vladimir Poutine. La prophétie biblique dit que l’Amérique n’écoutera pas. Mais l’Europe écoutera ! 

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