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Le cheval noir (deuxième partie)

dikaseva/Unsplash

Le cheval noir (deuxième partie)

Les quatre cavaliers de L’Apocalypse: chapitre trois

La suite provenant de  Le Cheval Noir (première partie)

“M

ais cela ne pourrait jamais se produire ici ! ”

Ne pensons-nous pas plus ou moins que cela ne pourrait jamais arriver aux peuples américain et britannique qui ont reçu tant de bénédictions? Des railleurs pourraient répondre “Notre Dieu ne ferait jamais rien de si cruel.” Contrairement aux dires de ces faux prophètes, ces événements épouvantables se produiront (Jérémie 14:12-18). Un rappel brutal à la réalité attend de multiples millions de personnes en dépit des nombreux avertissements qu’ils ont reçu premièrement d’Herbert Armstrong, le serviteur de Dieu du temps de la fin, et maintenant, de l’epd.

Tel que nous l’avons vu, ce récit tragique de famine provoquée par la guerre s’est répété d’innombrables fois à travers les siècles d’existence humaine, misérable et généralement médiocre. L’histoire a tendance à se répéter parce qu’habituellement nous n’en tirons pas la leçon. Nécessairement, les répétitions de l’histoire se font sur une plus grande échelle afin de réussir à faire comprendre la leçon—surtout lorsque les membres de la propre Eglise de Dieu cessent d’observer Son sabbat. Ces personnes en particulier devraient être plus avisées et sont sans excuse. Cet acte flagrant de rébellion ne restera pas impuni par le Dieu grandiose de cet univers. Il a à chaque fois envoyé Son peuple en captivité, qu’il s’agisse d’une nation ou d’une Eglise, lorsqu’ils se détournèrent de Ses sabbats annuels ou hebdomadaires (Jérémie 17).

Selon le U.S. Agriculture Department, avant même que les données pour la totalité de l’année 1994 fussent comptées, les exportations de denrées alimentaires avaient battu le chiffre record de 15,4 milliards de dollars. Cependant, un groupe de chercheurs ou “groupe de penseurs,” basé à Washington, a averti de l’existence d’une pénurie nationale potentielle de denrées alimentaires et de ses conséquences, qui pourrait se produire vers 2030 ou avant. Ajoutons à cela l’incidence accrue des inondations, des ouragans, des tremblements de terre, des sécheresses et d’autres désastres non-naturels, et cette pénurie se produira beaucoup plus tôt que prévu. Jérémie tenta de décrire ce moment sans précédent: “Malheur! car ce jour est grand; il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob; mais il en sera délivré” (Jérémie 30:7).

Entretemps, les E.-U. ignorent ces données et vendent à la Chine jusqu’à un million de tonnes de blé dans le cadre de son principal programme de subvention aux exportations. Ce montant est en plus des trois millions de tonnes déjà vendues durant l’année de vente courante. La décision de continuer à exporter de la nourriture à la Chine est particulièrement bouleversante car elle fut prise en dépit de la menace de la prise de sanctions contre la Chine à cause d’allégations selon lesquelles la Chine pirate les films, la musique et les logiciels américains depuis plus de deux ans!

La nourriture étant notre plus grand produit d’exportation, les Etats-Unis ont le plus à perdre dans toutes guerres de marché si des désastres “naturels” ou non-naturels devaient affecter notre productivité agricole. Les réserves nationales pour couvrir nos propres besoins—au cas où une telle situation d’urgence se présenterait,—sont minimes et à peine suffisantes pour nous permettre d’attendre la soudure à la prochaine récolte. Qui nous viendrait en aide, à nous, la plus grande nation humanitaire qui ait jamais existé, si nous devions entrer en période de crise?

Nous n’avons pas même analysé les effets de la guerre nucléaire s’il arrivait que nos débats économiques avec l’un de nos partenaires économiques devaient en venir aux coups. Quel manque de perspicacité ce serait que de larguer sur nous des bombes afin de s’approprier notre territoire pour le cultiver! Notre territoire pourrait être tellement contaminé par la radiation que rien n’y pousserait pour une assez longue période de temps. Et même si l’agriculture était possible, serait-il bon pour la santé de consommer cette nourriture? Lévitique 26:34 nous laisse comprendre qu’il n’y aura personne ici qui essaiera même de cultiver le territoire.

Nicholas Wade écrit dans la préface de son livre intitulé A World Beyond Healing [Un monde inguérissable] (c’est moi qui souligne): “Des villes qui brûlent créent de la suie, et la suie absorbe la lumière. Si suffisamment de fumée montant des villes incinérées se rendait assez haut dans l’atmosphère, elle pourrait y rester pendant des mois, enveloppant la terre d’un voile noir. L’étendue probable d’un tel voile demeure encore le sujet de débats acharnés entre les scientifiques, mais une possibilité évidente est que la lumière du soleil serait masquée, le territoire et les récoltes sur pied à travers l’hémisphère nord seraient refroidis, et les moissons entières seraient detruites.

Lors de l’été de 1816, il neigea et il y eut de la gelée dans la partie nord de la Nouvelle-Angleterre et au Canada. En Amérique du nord et en Europe, de nombreuses récoltes ne mûrirent pas. Cela eut pour résultat de créer famines, maladies et bouleversements sociaux.

Les climatologues furent passablement sûrs que cette “année où il n’y eut pas d’été” fut le résultat d’une éruption cataclysmique du Mont Tambora en Indonésie. Dans un rayon de près de 640 kilomètres autour du volcan, il fit complètement noir pendant deux jours. Les estimations des projections de fine poussière et d’acide sulfurique sont de l’ordre de 200 tonnes et certaines de ces projections atteignirent la stratosphère. Cela n’était qu’un léger avant-goût des perturbations agricoles qui se produiraient sûrement lors d’une guerre nucléaire.

Gene Williams, dans Nuclear War, Nuclear Winter, écrivit que 1/10 de 1 pour cent de la lumière solaire (5 pour cent au plus) atteindrait le sol. Avec des températures nocturnes durant la journée, les récoltes cesseraient leur croissance et le bétail serait bientôt mort. Dans le meilleur des cas, une grande ville en moyenne n’a qu’une semaine ou moins de réserves de nourriture et de provisions pour sa population. L’Amérique exporte approximativement la moitié du tonnage mondial de céréales. Tout le grain entreposé à travers le monde ne durerait que 40 jours approximativement. Les E.-U. pourraient peut-être survivre une année, mais cela n’offre pas grande consolation si l’on pense à la situation difficile dans laquelle nous nous trouverions. Nous aurions besoin de notre production agricole réduite pour notre propre consommation, tout en étant dans l’obligation de vendre des céréales sur les marchés étrangers afin de générer de précieux revenus. Laurence Pringle dans Nuclear War, From Hiroshima to Nuclear Winter souligne que les silos pour ICBM (missiles intercontinentaux), les premières cibles de nos ennemis, sont situés au coeur même de nos regions productrices de cereales et de betail!

Même sans envisager l’éventualité d’une guerre nucléaire, les endroits productifs pour l’agriculture ne se trouvent habituellement pas dans aucun des endroits dans le monde où le besoin s’en fait le plus sentir. Il est déjà difficile de maintenir une distribution adéquate des denrées alimentaires en temps normal; qu’arriverait-il lors d’une urgence? Certaines régions de notre propre pays, pour ne pas mentionner certains pays pauvres du Tiers Monde, feraient face à d’importantes difficultés pour mettre la main sur la nourriture dont ils auraient le plus grand besoin si une urgence se déclarait. Les états du nord-est des E.- ., par exemple, reçoivent 80% de leurs provisions de sources extérieures! Pour compliquer les choses encore davantage, le surplus des nations riches ne pourrait même pas être acheté par les nations pauvres. Bien que la productivité agricole mondiale réussisse presque à suivre l’augmentation de la population, la principale inquiétude des masses mondiales souffrant de la faim est la distribution grossièrement inadéquate de la nourriture en raison de son coût qui dépasse leurs moyens financiers. Les riches engraissent et les pauvres s’amincissent.

Les victimes les plus désarmées

Tout le monde aime les enfants, donc essayons de mettre un visage humain sur la dure et froide réalité de la famine, étant donné qu’ultimement, elle affecte les personnes jeunes plus que n’importe qui. (Jérémie 18:21). D’après “Feed the Children” (Nourrissons les enfants), une organisation internationale à but non-lucratif dont le bureau principal est situé à Oklahoma City et qui se consacre à pourvoir aux besoins alimentaires des enfants faméliques du monde, 13 millions d’enfants a travers le monde moururent de sous-alimentation et de ses effets secondaires en 1992! Ce nombre serait évidemment encore plus élevé aujourd’hui. La population mondiale continue sa croissance rapide et hors contrôle. Le nombre des naissances continue de dépasser le nombre des décès. Afin d’avoir une compréhension encore plus détaillée de ce dont il s’agit, disons que plus de 35.000 enfants, pas des adultes, meurent d’insuffisance alimentaire—chaque jour!

Le numéro du 10 août 1992 du magazine Fortune rapporta que, des 65 millions d’Américains de moins de 18 ans, 20% vivent dans la pauvreté. Le Children’s Defense Fund (Fonds établi pour venir en aide aux enfants) dont le bureau principal est à Washington D.C., confirme que 14,3 millions de ces enfants—un enfant sur cinq dans ce pays—font partie de cette catégorie et que 42% d’entre eux vivent dans le centre des villes. Ils estiment également que 100.000 enfants américains se réveillent sans domicile—chaque jour! En même temps, 2.685 bébés naissent dans la pauvreté—quotidiennement! Cela revient à dire qu’un bébé nait dans la pauvreté toutes les 32 secondes!

Selon le Global Child Heatlh News & Review (vol. 1, 1994): “Ceux qui vivent dans les pays en voie de développement dépensent 43% de leur revenu pour acheter de la nourriture, tandis qu’il n’en coûte que 15% de leur revenu aux gens vivant dans les pays industrialisés.” Malgré cela, “presque 36%, soit 193 millions, d’enfants de moins de cinq ans vivant dans les pays en voie de développement sont modérément ou sévèrement en dessous de la normale quant à leur poids. Presqu’un tiers de ces derniers, soit 69 millions, sont sous-alimentés.”

Tragiquement, un plus grand nombre de décès, approximativement dix fois plus, peuvent être attribués à la malnutrition (ne pas consommer les bons aliments) par opposition à la famine (un manque de nourriture).

Jésus-Christ avait prédit avec précision ces statistiques catastrophiques lorsqu’Il nous transmit la prophétie du mont des Oliviers rapportée dans les Evangiles et par Jean dans Apocalypse‑6. Mais Il avait en tête quelque chose de bien pire lorsqu’Il déclara: “Et il y aura, en divers lieux, des famines.” 

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