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Le Cheval Roux (première partie)

UX Gun/Unsplash

Le Cheval Roux (première partie)

Les quatre cavaliers de L’Apocalypse: chapitre deux

La suite provenant de Le Cheval Blanc (troisième partie)

Le premier cheval, un cheval blanc, est peut-être le moins bien compris et cependant le plus important, car il produit à la longue la plus insidieuse des destructions: une tromperie religieuse universelle. Néanmoins, nous voyons que les trois autres cavaliers sont également fortement impliqués et influencés par les fausses religions “chrétiennes” de ce monde. Peu de gens comprennent les quatre cavaliers parce que peu d’entre eux portent attention au Christ et à Son interprétation qui est la clé vitale de notre compréhension du livre de l’Apocalypse. Comme Apocalypse 1:1 nous le montre, Jésus Christ est le Révélateur!

Les disciples dupés par l’homme sur le cheval blanc partent “en vainqueur et pour vaincre,” forts de leur conviction erronée que Jésus Christ est le cavalier monté sur le cheval blanc. En fait, c’est Satan qui se fait passer pour le Christ (2 Corinthiens 11:14). Cela nous mène directement, et empiète partiellement, sur le deuxième cavalier de l’Apocalypse: la guerre ! Le deuxième cavalier a ravagé l’humanité de guerres religieuses tout au long de l’histoire.

Nous devons nous rappeler que nous devons nous en remettre à Dieu pour obtenir la compréhension de ces symboles. Pour commencer, l’humanité se trouve dans cette situation difficile parce qu’elle a refusé de faire confiance à Dieu.

Par le biais du premier cheval qui symbolise la tromperie religieuse, Satan a réussi à amener l’humanité entière à suivre un faux Christ. Il n’aimerait rien de moins que de nous aveugler à la signification des autres chevaux déjà sellés et qui attendent une dernière sortie. Seul Jésus Christ peut enlever ce deuxième sceau mystérieux pour nous.

Quelques personnes connaissent la solution aux problèmes de l’humanité, mais elles sont les premières à admettre l’impossiblilité de l’appliquer, en raison de la nature matérialiste de l’homme.

Dans son livre, Politics Among Nations, Hans Morgenthau écrivit “Une écrasante majorité placerait ce qu’elle considère comme étant le bien-être de leur propre nation au-dessus de toute autre considération et cela inclut les intérêts d’un état à l’échelle mondiale. En d’autres termes, les peuples de ce monde ne sont pas prêts à accepter un gouvernement à l’échelle mondiale, et leur loyauté primordiale à leur nation érige un obstacle insurmontable à son établissement.”

Norman Cousins, l’auteur de In Place of Folly, écrivit “Les nations ont insisté pour conserver pour elles-mêmes le pouvoir décisionnel suprême en matière de sécurité. Elles veulent le droit de posséder une force matérielle plus grande que celle qu’elles sont disposées à accorder à l’organisation dont la mission est de maintenir la paix entre les nations. Elles n’ont fourni aucun mécanisme particulier ou adéquat pour empêcher les agressions” (p. 114).

Après que la capitulation japonaise dans le port de Tokyo eut mis fin à la Seconde Guerre mondiale, le général Douglas MacArthur déclara “Le problème fondamental est théologique et implique une recrudescence spirituelle et une amélioration du caractère humain synchronisées avec nos progrès quasi incomparables dans le domaine des sciences, des arts, de la littérature ainsi que tous les développements matériels et culturels des derniers 2.000 ans. Il nous faut donner la première place aux valeurs spirituelles afin de sauver nos vies physiques” (Reminiscences, p. 459).

Dans Matthieu 24:6-7, le Christ déclara “Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.” Bien que le Christ S’adressât alors à Ses disciples, il avait en tête un bien plus grand auditoire—les multiples milliards de personnes qui habitent aujourd’hui cette planète—à la fin du temps de la fin. Le Christ ne permettrait jamais que de telles souffrances arrivent sans d’abord en avertir Ses serviteurs, soit en personne, soit par Sa parole écrite (Amos 3:7).

Il est impossible de trop souligner l’importance de la dualité des Ecritures. Nous verrons que Matthieu 24 s’adresse à 1) un premier accomplissement du type en 70 apr. J.C.; 2) une condition à long terme qui régnerait de 70 apr. J.C. jusqu’à notre époque; et 3) un anti-type dont l’accomplissement doit s’effectuer au temps de la fin. C’est ce dernier type qui nous crève les yeux en ce moment, à vous et à moi! La vision de Jean, révélée par Jésus Christ et consignée pour nous aujourd’hui dans Apocalypse 6:1-8, ne diffère que légèrement de la prophétie du mont des Oliviers de Matthieu 24 et des autres évangiles. Josèphe décrivit crûment et dans le détail les guerres ainsi que la famine et les fléaux qui en résultèrent et qui affligèrent Jérusalem en 70 apr. J.C., presque 40 ans après que la prophétie du mont des Oliviers ait été donnée pour la première fois. (Lisez, s’il-vous-plaît, La Guerre des Juifs de l’historien Josèphe où il parle de milliers de Juifs empalés par les Romains.)

Oui, ce que le Christ avait dit dans Matthieu 24 eut effectivement un premier accomplissement du type en 70 apr. J.C.. Mais la vision de Jean fut écrite 20 ans après la prise de Jérusalem et la destruction du temple. Dans ce récit, rien n’indique l’accomplissement des événements qui y sont décrits, soit dans le passé, soit à l’époque de Jean. Cette vision se rapporte plutôt à des événements dont l’accomplissement futur se situe immédiatement devant nous.

Un Message du temps de la fin

L’Apocalypse s’adresse indubitablement au temps de la fin. Apocalypse 9:16 mentionne une armée prête au combat, forte d’environ 200 millions d’hommes. Ce chiffre dépasse largement la population globale au premier siècle, hommes, femmes et enfants. Ce ne fut pas avant la fin du 19ème siècle que la population de la planète dépassa un milliard de personnes. A ce moment-là seulement devint-il possible de réunir un aussi grand nombre d’hommes pour former une aussi grande puissance militaire. Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, les forces des Alliés et les forces de l’Axe combinées s’élevaient à moins de la moitie (environ 70 millions) des 200 millions mentionnés dans l’Apocalypse.

Le contexte même de Matthieu 24 prouve que nous n’avons pas encore vu l’accomplissement ultime de ces prophéties. Les versets 21-22 montrent que le message du Christ s’appliquerait à une époque où l’anéantissement de l’humanité serait une menace très réelle. Ce n’est que peu de temps après la dernière guerre mondiale que cela devint possible. Avant l’arrivée de l’armement nucléaire, les nombreuses tentatives de l’homme pour faire disparaître l’humanité de la surface de cette planète se trouvèrent contrecarrées. Du jour au lendemain, tout cela changea. Tout est maintenant en place pour la ruée des quatre cavaliers.

“Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second être vivant qui disait: Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée” (Apocalypse 6:3-4). Jésus Christ ouvre le second sceau et Jean voit un cheval roux dont le cavalier est autorisé à enlever la paix de la terre. Lorsqu’il n’y a plus de paix, il n’y a que la guerre. L’homme monté sur le cheval roux représente clairement la guerre et ses effets abominables. Le verset 4 s’interprète clairement de lui-même, mais plus de preuves nous sont données dans Matthieu 24:6-7, comme nous l’avons lu. Le Christ nous l’explique de façon presqu’évidente par sa description du deuxième cavalier qui représente les “guerres et (les) bruits de guerre.”

Mais on pourrait alléguer que l’humanité a toujours connu la guerre. D’autres questions fréquemment soulevées incluent: de quelles guerres s’agit-il dans Matthieu 24? Le deuxième cavalier représente-t-il la guerre de façon générale ou une guerre en particulier? Encore une fois, laissons la Bible s’interpréter elle-même!

Guerre après guerre

La première chose que le Christ prophétisa fut une condition générale de guerre qui prévaudrait sur terre depuis Son époque jusqu’à l’achèvement de la déplorable dministration de l’homme sur terre. “Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres [au pluriel].” La première chose qu’Il dit, après nous avoir mis en garde au sujet de cet état de guerre apparemment permanent, fut “gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.” Ces nombreuses guerres constituent un état général de guerre, non une guerre particulière. Le Christ nous a prévenu de ne pas être trop troublés. Tout au long de la misérable existence de l’homme sur la terre, il y a eu des périodes de guerre (de toutes les sortes possibles) en alternance avec des périodes de paix. Malheureusement, les périodes de guerre ont duré beaucoup plus longtemps que ces périodes de paix éphémères.

Le reste de Matthieu 24—et le deuxième cavalier de l’Apocalypse—se rapporte à un genre de guerre beaucoup plus grave. Une guerre d’un impact si formidable qu’elle est tout à fait unique—une guerre mondiale aux proportions cataclysmiques bien pires que celles de la Première et de la Deuxième Guerre mondiales combinées. 

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