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Le droit d'aînesse a été conservé pendant 2520 ans! (deuxième partie)

Jose Aragones/Unsplash

Le droit d'aînesse a été conservé pendant 2520 ans! (deuxième partie)

Les Anglo-Saxons selon la prophétie (chapitre Dix)

La suite provenant de  Le droit d’aînesse retenu pendant 2520 ans! (première partie)

«A

lors, que c’est-il passé?»

Dès leur sortie d’Égypte, ces Israélites se mirent à critiquer, à murmurer et à se plaindre. Ils ne placèrent plus leur confiance en Dieu. Ils doutèrent de Lui. Dieu les délivra miraculeusement de l’armée de Pharaon qu’Il noya dans la mer Rouge. Dieu fit venir du ciel de la manne et des cailles afin de les nourrir. Il fit jaillir l’eau du rocher. Cependant, ils continuèrent à se plaindre et ils se rebellèrent.

Les enfants d’Israël, sous la conduite de Moïse, arrivèrent dans le désert au pied du Mont Sinaï. Là, Dieu appela Moïse sur la montagne pour lui parler. Dieu proposa à Israël de devenir Sa nation—sous Son règne, et, en cas d’obéissance et de loyauté envers Son gouvernement, Israël recevrait les formidables bénédictions du droit d’aînesse qui feraient d’elle la plus grande nation du monde.

L’Éternel déclara: «Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi» (Exode 19:5). Remarquez bien que Dieu ne les força nullement à devenir Sa nation—une nation «sainte», différente de tous les royaumes païens d’alentour. C’était à eux de choisir!

Le début d’une nation

Moïse retourna au camp. Il déposa l’entente de l’alliance proposée par Dieu devant cette grande congrégation d’environ 2 ou 3 millions de personnes.

«Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l’Éternel» (verset 8).

Durant deux jours, le peuple avait été spécialement préparé pour un événement extraordinaire. Ces gens devaient entendre la voix de Dieu parvenir de cette montagne. Le troisième jour, parmi le tonnerre, les éclairs et les nuages épais tourbillonnant sur la montagne, la voix extraordinaire de Dieu—extrêmement forte—tonna dans leurs oreilles, cette loi fondamentale de Son gouvernement—la grande loi spirituelle qui définit, en principe, la voie de Dieu qui mène à la vie—la façon d’éviter les maux qui affligent le monde—le mode de vie qui serait la cause de la paix, le bonheur et la prospérité.

Ce vaste rassemblement a en effet entendu la véritable voix de l’Éternel Dieu, leur délivrant les Dix Commandements! Les gens avaient peur! Ils tremblaient! C’était une expérience extraordinaire qui n’était jamais arrivée auparavant—et n’a jamais eu lieu depuis!

Ensuite, à travers Moïse, Dieu décrit, avec plus de détails, Sa proposition de les établir en tant que la nation de Dieu. Encore une fois, le peuple répondit d’une voix unanime: «Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit» (Exode 24:3). Moïse a écrit tous les termes de cette alliance—cet accord qui transforma ces anciens esclaves en la nation de Dieu—cette entente qui était aussi une promesse de mariage, avec l’Éternel en tant que mari, engageant la femme (Israël) d’obéir à son époux.

Moïse lut les termes et les conditions—le «livre de l’alliance»—en présence du peuple. Encore une fois, la décision unanime est venue de leur part: «Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, et nous obéirons» (verset 7).

L’Ancienne Alliance: un mariage

L’Alliance conclue entre Dieu et le peuple—«l’ancienne alliance»—fut confirmée et inaugurée par du sang (Exode 24:5-8).

Moïse était le médiateur de cette Alliance. Elle constituait un contrat de mariage entre l’Éternel et un peuple physique. Ils devinrent la nation de Dieu. En tant que citoyens de cette nation, les enfants d’Israël avaient juré loyauté et obéissance à leur Époux.

Cette «Ancienne Alliance» était fondée sur la promesse du droit d’aînesse que Dieu avait faite à Abraham. Mais les êtres humains, créatures mortelles, sont très vaniteux! La nature humaine convoite; elle devient envieuse et fait rarement preuve de fidélité. Donc, le Christ vivant reviendra bientôt, en tant que le Médiateur de la Nouvelle Alliance, laquelle contient des promesses plus excellentes que la première (Hébreux 8:6-10; 9:15). Mais la Nouvelle Alliance ne sera pas conclue avec des êtres humains mortels, incapables de tenir leurs promesses. Dieu S’est mis à préparer—et prépare encore—un peuple saint, composé d’êtres qui deviendront immortels. Ces êtres immortels épouseront le Christ. Il mourut, puis ressuscita et envoya le Saint-Esprit de Dieu «afin de sanctifier et purifier» cette «épouse» du nouveau Testament (Ephésiens 5:26‑27).

La Nouvelle Alliance sera conclue avec un peuple qui aura déjà fait ses preuves. Ce peuple sera composé des vrais chrétiens qui auront vécu dans l’obéissance et dans la foi; ayant édifié en eux un caractère saint, ils se seront développés spirituellement et ils seront victorieux—un peuple qui sera alors rendu immortel, saint et parfait.

La nouvelle Alliance est fondée sur la promesse du sceptre, faite à Abraham—à travers le Roi des rois à venir, Jésus-Christ, issu de la dynastie de David.

Le peuple se tourne vers les idoles

Comment ces Israélites mortels s’acquittèrent-ils de leur part du contrat?

Après que l’Ancienne Alliance, conclue entre Dieu et Israël, eut été ratifiée, Dieu appela Moïse sur la montagne du Sinaï. Moïse resta sur cette montagne pendant quarante jours. Il y reçut des instructions détaillées, à l’intention de la congrégation (l’Église) et pour la nation, l’Église et l’État ne faisant qu’un, à l’époque.

Peu après le départ de Moïse, le peuple dit à Aaron: «Allons, fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.» Ils prirent des anneaux d’or et Aaron les fondit pour en faire une idole, un veau d’or (Exode 32:1-4).

Lorsque Moïse fut de retour, avec les deux tables de pierre sur lesquelles Dieu, de Son doigt, avait gravé les Dix Commandements, il vit le peuple qui adorait le veau d’or, au milieu des danses et des réjouissances. Dans sa fureur, Moïse jeta les tables de pierre et les brisa.

Sans doute, à l’instar de bien des «chrétiens» qui vivent à notre époque, les enfants d’Israël prirent ce veau pour une représentation de Dieu—l’idole correspondait à l’idée qu’ils se faisaient de Dieu. 
Après avoir fabriqué ce veau d’or fondu, Aaron proclama une fête «à l’Éternel» (Exode 32:5), au cours de laquelle ils se prosternèrent devant l’idole. Allez dans une église anglicane ou une église catholique aujourd’hui et demandez au prêtre ou au ministre si les images de «Christ» et de «Marie» sont des idoles—si oui ou non ils adorent des idoles. Ils répondront avec indignation: «Non! Nous n’adorons pas les idoles. Nous n’adorons pas les images. Nous ne prétendons pas que les images sont réellement le Christ ou Marie—ils représentent, pour nous, seulement une image de ce à quoi ressemble le Christ ou Marie!»

Et c’est précisément de cette façon que toutes les nations paiennes ont toujours adoré les idoles. Dieu, à la vue du veau d’or, S’enflamma de colère (Exode 32:7-10), Il n’admettra jamais une telle idolâtrie. (Voir également Deutéronome 12:30-31.) 

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