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Que devrait faire une nation quand elle est traitée avec mépris ?

AFP/Getty

Que devrait faire une nation quand elle est traitée avec mépris ?

Une leçon d’histoire dont les dirigeants américains ont désespérément besoin

Pendant 444 jours, de 1979 à 1981, l’Iran a tenu en otage des employés de l’ambassade américaine. C’était une des expériences les plus humiliantes de l’histoire américaine. Jamais l’Amérique n’avait été plus déshonorée et couverte de honte devant le monde entier.

Pourtant, durant les trois décennies passées, nous en avons peu fait pour enlever la honte, qui persiste encore, de cet événement.

Récemment, l’Iran a envoyé un nouvel ambassadeur, Hamid Abutalebi, aux Nations unies — un homme qui a été personnellement impliqué dans le fiasco lié à l’affaire des otages. Pourquoi l’Iran a-t-il fait une telle chose ? C’est, essentiellement, la même raison pour laquelle les Iraniens ont pris les otages américains, il y a 35 ans : l’Iran méprise les États-Unis, et fera tout ce qu’il peut pour humilier l’Amérique aux yeux du monde.

En nommant H. Abutalebi à l’ONU, l’Iran envoie un message — un message sur la faiblesse de l’Amérique, et sur la force de l’Iran.

Les États-Unis ont agi pour empêcher H. Abutalebi d’obtenir un visa d’entrée en Amérique. Mais l’Iran soutient son choix pour le poste, en prétendant que l’Amérique viole le droit international. C’est encore un autre signe de dédain de l’Iran pour la puissance américaine.

Ce n’est qu’un exemple parmi les innombrables preuves de faiblesse et d’impuissance de l’Amérique, dans le monde aujourd’hui. Ces sortes de provocations sont routinières. La plupart des gens, aujourd’hui, croient que de telles affaires ne sont pas très importantes. Ils se trompent lourdement.

Il y a un adolescent dans la Bible qui montre exactement comment gérer une telle situation avec l’Iran. Son exemple devrait résonner pour nous, aujourd’hui, à cause de la façon dont l’Amérique se conduit.

Quand le roi Saül gouvernait la nation d’Israël, elle souffrait d’un honteux manque de foi et de courage. David, encore adolescent, a visité l’armée sur le front, et a vu les soldats d’Israël — qui auraient dû montrer l’image d’une bravoure remplie de foi — trembler de peur devant un guerrier philistin.

« À la vue de cet homme, tous ceux d’Israël s’enfuirent devant lui et furent saisis d’une grande crainte » (1 Samuel 17 : 24). Saül offrait une grande récompense à quiconque tiendrait tête à Goliath. Mais personne ne voulait combattre, même pour des richesses. On voit le même esprit pitoyable de timidité et de crainte aux États-Unis, aujourd’hui.

Pourquoi ces hommes étaient-ils aussi honteusement effrayés ? C’était essentiellement à cause de la pauvre direction de Saül. Le jeune David avait un état d’esprit tout à fait différent. « David dit aux hommes qui se trouvaient près de lui : Que fera-t-on à celui qui tuera ce Philistin, et qui ôtera l’opprobre de dessus Israël ? Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l’armée du Dieu vivant ? » (verset 26).

David voyait ces hommes, non pas comme l’armée d’Israël, mais comme l’armée du Dieu vivant ! Qui ose défier l’armée du Dieu vivant ? a-t-il demandé. Pas une personne dans cette armée ne voyait les choses de cette façon, et David était choqué de leur honteuse lâcheté.

C’était une réelle crise au sein de la direction d’Israël ! C’est exactement l’état dans lequel l’Amérique est tombée. Et le jeune David est une image du genre de direction nécessaire pour renforcer la nation — même aujourd’hui.

Dans les moments de crise, les véritables guerriers viennent à la surface pour montrer leur direction.

David voulait enlever l’« opprobre » que cette situation jetait sur Israël. Ce mot signifie mépris, dédain, vil déshonneur. C’est ce que les Philistins avaient jeté sur la nation ! David considérait cela comme une insulte personnelle !

Ne voyons-nous pas exactement la même attitude de discrédit, aujourd’hui, à l’égard des États-Unis de la part de nations telles que l’Iran, la Russie et la Chine ? Les nations, tout autour de cette terre, méprisent et raillent régulièrement les États-Unis, sans tenir compte de la force supérieure de l’Amérique. Il n’y a aucun respect ou aucune crainte des États-Unis.

Où est le dirigeant, semblable à David, qui va se dresser et défendre l’honneur de la nation ?

Qui, en Amérique, se dressera et combattra pour l’honneur de la nation — voire pour l’honneur de Dieu ? Même les vaillants soldats de l’Amérique sont réfrénés par des politiques scandaleuses et incohérentes venant du sommet. Les nations d’Israël ne luttent plus pour leur propre honneur.

Le géant Goliath est venu tous les jours hurlant des railleries et rabaissant l’armée d’Israël. Les semaines passaient, et personne en Israël n’était disposé à faire taire Goliath.

En entendant cela, David est abasourdi. Il demande : N’est-ce pas, là, une cause pour laquelle se lever en faveur d’Israël et de Dieu ? Le discours de cet homme qui apporte le déshonneur sur notre nation et sur Dieu n’est-il pas suffisant pour aller le faire taire ? (verset 29).

Cet adolescent audacieux a marché droit vers les premiers rangs de l’armée, et s’est porté volontaire pour se charger lui-même du géant. « David dit encore : L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin » (verset 37). Certains liront cela dans leur Bible et le trouveront difficile à croire. Mais est-ce vraiment aussi impossible que le Dieu qui a créé l’homme, son esprit et l’univers ne puisse, de manière ou d’autre, donner les moyens à un homme de tuer un lion, un ours et un géant ?

Quand David a affronté Goliath, il a dit : « Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée. Aujourd’hui, l’Éternel te livrera entre mes mains, je t’abattrai et je te couperai la tête ; aujourd’hui, je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu » (versets 45-46).

Là était la véritable cause de David : il voulait montrer au monde entier qu’il y avait un Dieu vivant, en Israël !

En cela, David a donné un exemple stupéfiant à toute l’humanité !

David a demandé : Qui était ce Philistin incirconcis pour oser se moquer de Dieu ? Personne en Israël, mis à part ce jeune adolescent, ne voulait se lever pour manifester quelque foi dans le Dieu vivant. L’inaction des gens a rendu ce jeune homme malade ! L’exemple de David a montré à tous les Israélites combien ils étaient méprisables parce qu’ils ne voulaient pas se battre pour l’honneur de Dieu et pour leur propre honneur.

David a continué de développer cette qualité de foi dont il avait fait preuve en tant que jeune. Quand il est devenu roi, il a continué de bâtir Israël en superpuissance ! Il a enseigné cette même foi à ses partisans — à un tel point qu’ils sont, également, devenus des tueurs de géants ! (2 Samuel 21 : 15-22). C’étaient des gens robustes quand ils apprenaient comment lutter avec la foi pour Dieu et pour David.

David s’est lui-même dressé, et a enlevé le déshonneur d’Israël, tout comme, du point de vue humain, l’Amérique devrait enlever le déshonneur créé par l’Iran, il y a bien longtemps, et par tant d’autres nations, aujourd’hui.

La faiblesse est révélée quand une nation n’obtient pas réparation de ce déshonneur. Quand les ennemis voient cette faiblesse, ils deviennent de plus en plus méprisants et se montrent plus audacieux et plus dangereux.

Il y a un trou béant dans notre société, aujourd’hui ! Nos dirigeants ne vont tout simplement pas combattre pour l’honneur de Dieu ou pour celui de notre nation.

L’exemple du roi David est là pour que tous nous en tirions des leçons, surtout nos dirigeants 

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