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Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique ? (cinquième partie)

Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique ? (cinquième partie)

La suite provenant de Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique? (quatrième partie)

LES « TÊTES » QUE LA FEMME GUIDA

Plus tard, nous traiterons plus précisément du 17ème chapitre de l’Apocalypse concernant ce sujet. Cependant, notons en passant que la « femme » mentionnée dans ce chapitre, n’est jamais montée sur aucune partie de cette bête d’Apocalypse 13, excepté sur ses sept dernières cornes ! Elle est la « petite corne » de Daniel 7, qui « avait une plus grande apparence que les autres », et qui a fait que les trois premières ont été arrachées. Et puisque, au 17ème chapitre, la femme guida les sept têtes de la bête qui y sont dépeintes, et puisqu’elle guida aucune des têtes mais seulement les sept dernières cornes de la bête du 13ème chapitre, il s’ensuit que les sept cornes la « bête guérie » du 13ème chapitre forment les sept têtes de la bête du 17ème chapitre !

Remarquez-le bien, au moment où Jean a vu la bête, cinq sont tombées, une existe, et une doit encore venir (Apocalypse 17 : 10). Les cinq qui sont tombées sont celles à qui, au cours de l’intervalle des 1 260 ans, le pouvoir a été donné par l’autorité religieuse, afin que la bête guérie continue d’être. Celle qui « existe » représente le royaume, depuis Garibaldi jusqu’à l’effondrement des régimes fascistes de la IIème Guerre mondiale. Ce n’était point le vieil Empire Romain ; donc, pendant la phase de cette 9ème corne (Apocalypse 13) ou de la 6ème tête (Apocalypse 17), Jean en parle comme de la bête qui était, et qui n’est plus, et qui doit remonter hors de l’abime.

Au 17ème chapitre, la septième tête avec ses 10 cornes seront, comme le chapitre l’explique, la renaissance de la bête, l’Empire Romain, « hors de l’abîme », sous la forme « d’États-Unis d’Europe », ou d’une fédération de 10 nations européennes centrées dans les limites de l’ancien Empire Romain (Apocalypse 17 : 12-18). Cette fédération se forme déjà aujourd’hui !

La bête entière d’Apocalypse 17—les renaissances de l’Empire Romain—est du nombre « des sept » têtes d’Apocalypse 13 et de Daniel 7 parce qu’elle inclut les sept dernières cornes. Cependant, cet Empire Romain ressuscité représente « le huitième » système, qui est différent des sept qui l’ont précédé (Apocalypse 17 : 11).

LE NOMBRE DE LA « BÊTE »—666—À QUI S’APPLIQUE-T-IL ?

Où trouverons-nous ce mystérieux nombre 666 ? Le pape, comme certains l’affirment, le porte-t-il sur sa couronne, comme signe d’identité de la bête d’Apocalypse 13 ? Ou faut-il que nous le cherchions ailleurs ?

Voici tout ce que les Écritures disent au sujet de ce nombre :  «… et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 : 17-18).

« Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu » (Apocalypse 15 : 2).

NOTEZ CES POINTS

De ces passages bibliques, nous obtenons les indications précises suivantes : 

1. La bête a un nombre et il nous est possible de l’identifier par ce nombre, si nous avons la sagesse.

2. Ce nombre est 666.

3. Il nous est dit de compter ce nombre—c’est-à-dire de le calculer. Le même terme grec apparaît aussi dans Luc 14 : 28, où il est question de calculer la dépense.

4. Ce nombre de 666 est le nombre de la bête. La seule interprétation biblique de ce symbole de la « bête », est un royaume ou le roi qui y règne, représentant de ce fait, le royaume même (Daniel 7 : 17-18, 22-24, 27). Par conséquent, 666 doit être le nombre du royaume, ou du gouvernement, ou de l’empire, ainsi que celui du roi qui le fonde ou le gouverne.

5. L’expression « le nom de la bête ou le nombre de son nom » implique clairement que le nombre 666 est celui du nom du royaume ou de l’empire.

6. L’expression « c’est un nombre d’homme » indique également que nous devons calculer ce nombre dans le nom du roi ou du gouverneur exerçant la domination sur le royaume identifié comme la « bête ».

LA BÊTE N’EST PAS LA FEMME

Au 17ème chapitre de l’Apocalypse, en plus de la bête, nous trouvons une femme—une femme grande et riche mais déchue—qui monte la bête. La Bible décrit le symbole « femme » comme étant une église (voir 2 Corinthiens 11 : 2 ; Apocalypse 19 : 7 ; Éphésiens 5 : 23-27). D’autre part, « bête » symbolise un royaume, ou un empire.

Comprenez bien cette distinction : La bête d’Apocalypse 13 n’est pas la femme qui monte la bête—la bête est le gouvernement, et la femme est une église.

La bête d’Apocalypse 13 est l’Empire Romain !

Cette bête avait une blessure mortelle (Apocalypse 13 : 3). Cela signifie que la bête a cessé d’exister ou de remplir ses fonctions, comme elle le faisait depuis 31 avant J.-C. Pourtant, sa blessure mortelle a été plus tard guérie, après quoi (verset 5) elle a continué d’exister pendant une autre période de 1 260 ans !

Ceux qui croient qu’une église est la bête, prétendent que cette blessure mortelle est advenue en 1798. Mais l’église n’a point cessé de fonctionner cette année-là. L’affront de Napoléon au pape en 1798 ne pouvait en aucune manière être qualifié de blessure mortelle. Et ceux qui enseignent cela ne s’attendent pas à voir cette église vivre ainsi durant un autre 1 260 années.

LE FONDATEUR DE ROME

Le fondateur et premier roi de Rome a été Romulus. L’Empire Romain tire de lui son nom, le nom d’un homme, qui a été aussi donné au royaume. Chaque citoyen de ce royaume porte le même nom—un Romain.

Lorsque Jean a écrit cette Apocalypse, où il nous est dit de calculer le nombre de la bête, il s’est servi de la langue grecque. Par conséquent, nos recherches concernant ce nom ainsi que le nombre 666, doivent porter sur cette langue reconnue par la Bible, et non pas sur la langue latine.

Nous sommes tous familiers avec les chiffres romains, où les nombres se représentent par des lettres. Nous savons que I est l, que V est 5, que X est 10, etc. Mais beaucoup de gens ignorent que la langue grecque, dans laquelle a été écrit le livre de l’Apocalypse, utilise également des lettres pour représenter les nombres.

En grec, la langue dans laquelle l’Apocalypse a été écrite, ce nom, au second siècle de notre ère, était « Lateinos ». Il signifie « homme latin », ou « le nom de Latium », la cité d’où les Romains ont tiré leur origine et leur langue. Ce mot veut également dire « Romain ». En grec l est 30, a est 1, t est 300, e est 5, i est 10, n est 50, o est 70, s est 200. Faites la somme de ces chiffres. Ils donnent exactement 666 !

Ce n’est vraiment pas une coïncidence que le nom du royaume, le nom de son fondateur et premier roi, ainsi que celui des citoyens du royaume, donnent chacun exactement le nombre 666 !

Donc, certainement, la bête se trouve ici identifiée ! 

La suite sur Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique? (Sixième partie)

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