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Faire mal à la Russie sans embargo sur son pétrole: des alternatives émergent, mais l’Allemagne ne veut pas en entendre parler

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L’Europe est toujours aussi divisée sur la façon de dont il faut s’attaquer au pétrole russe pour poursuivre les sanctions contre le Kremlin suite à la guerre en Ukraine. Certains continuent de réclamer un embargo, d’autres ne veulent toujours pas en entendre. Pour débloquer la situation, de nouvelles idées arrivent sur la table.

Dans le camp des pays favorables à un embargo pétrolier contre la Russie, il y a la France. La semaine dernière, son ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a même assuré que ce n’était « plus qu’une affaire de semaines ». En face, on retrouve un autre poids (très) lourd de l’Union européenne: l’Allemagne. Beaucoup plus dépendante de l’or noir russe, elle ne semble toujours pas décidée à faire franchir le pas de l’embargo au bloc. Elle souhaite d’abord s’assurer qu’elle peut elle-même se passer du pétrole russe sans trop de conséquences négatives sur sa propre économie: pour Berlin, ce sera « pratiquement » le cas à la fin de l’année.

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la Trompette dit...

Pourquoi l’Allemagne dépend-elle du gaz russe à un tel point ? Est-ce qu’il s’agit d’une stratégie géopolitique inepte, ou plutôt d’une politique intentionnellement pro-russe ? Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a expliqué au cours des années que l’Allemagne et la Russie travaillent souvent ensemble en temps de paix, mais que cela n’est autre qu’un avertissement retentissant pour le monde entier. « L'histoire montre que l'Allemagne et la Russie ne sont pas réellement des partenaires, a-t-il écrit. Quand ils concluent des accords de paix et des partenariats économiques, c'est un signal que l'un ou l'autre ou les deux se préparent à une sorte d'exploit impérialiste. »

Pour en savoir plus sur pourquoi l’Allemagne permet à la Russie de poursuivre sa guerre, lisez notre article « La Russie et l'Allemagne : complices dans le crime ».