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Kamala Harris croit-elle qu'Israël est coupable de ‘génocide ethnique’ ?

DREW ANGERER/GETTY IMAGES

Kamala Harris croit-elle qu'Israël est coupable de ‘génocide ethnique’ ?

Quelle est la véritable position de l'administration Biden vis-à-vis Israël ?

Lors d'une séance de questions-réponses le 29 septembre à l'université George Mason, la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a déclaré à un étudiant accusant Israël de génocide ethnique que « votre vérité… doit être entendue ».

« Vous avez dit que le pouvoir du peuple, les manifestations et l'organisation sont très importants en Amérique », a déclaré l'étudiant, « mais je vois que pendant l'été, il y a eu des protestations et des manifestations en nombre astronomique pour soutenir la Palestine. Mais il y a quelques jours à peine, des fonds ont été alloués pour continuer à soutenir Israël, ce qui me fait mal au cœur parce qu'il s'agit d'un génocide ethnique et d'un déplacement de population—le même qui s'est produit en Amérique—et je suis sûr que vous êtes au courant de cela ».

L'étudiant a ensuite laissé entendre que les fonds envoyés en Israël devraient plutôt être utilisés pour développer les programmes sociaux américains. Harris a répondu en disant, « votre vérité ne peut être supprimée, et elle doit être entendue » et a poursuivi en disant :

Une démocratie est la plus forte lorsque tout le monde y participe. Elle est la plus faible lorsque quelqu'un est laissé de côté. Il ne s'agit pas seulement d'être physiquement présent, mais que votre voix soit présente. […] Notre objectif doit être l'unité, mais pas l'uniformité. […] L'unité ne devrait jamais se faire au prix de dire à une personne, au nom de l'unité, Oh, tu dois te taire sur cette chose. Tu supprimes cette chose. Ne nous occupons pas de cette chose. Ce n'est pas l'unité. La véritable unité, c'est que chaque personne dans cette pièce a une voix. ... Ce que vous dites à propos de la politique du Moyen-Orient, de la politique étrangère—nous avons encore des débats sains dans notre pays sur la bonne voie à suivre, et la voix de personne ne devrait être supprimée à ce sujet.

Les médias israéliens ont rapidement réagi aux remarques de Harris. Le Times of Israel a titré : « Kamala Harris ne rejette pas la plainte d'un étudiant américain contre Israël pour ‘génocide ethnique’ ». Le Jerusalem Post a écrit : « La VP Harris à l'étudiant qui a accusé Israël de ‘génocide’ : Votre vérité doit être entendue ».

Les remarques de Mme Harris ont également contrarié de nombreux Américains, y compris certains membres du parti démocrate. En conséquence, le personnel de Mme Harris a travaillé dur pour tenter de réaffirmer son soutien à Israël. « Nous sommes heureux que le personnel administratif de la vice-présidente Harris nous ait contactés aujourd'hui pour confirmer ce que nous savions déjà : son ‘engagement envers la sécurité d'Israël est inébranlable’ », a rapporté Mark Mellman, président de la Majorité démocratique pour Israël, dans une déclaration publiée le 30 septembre. Selon Mellman, le personnel de Mme Harris a également déclaré qu'elle « est fortement en désaccord avec la caractérisation d’Israël par l'étudiant de George Mason ».

Pourtant, selon ses propres termes, Mme Harris était « heureuse » d'entendre de telles opinions, par pur amour de la liberté d'expression et de la démocratie. Si elle croit réellement que la démocratie « est la plus faible lorsque quelqu'un est exclu », le 6 janvier 2021, jour où le président américain Donald Trump a été banni de Twitter, aurait été une excellente occasion de défendre la liberté d'expression. Elle n'a rien fait de pareil à ce moment-là.

La vérité est que Joe Biden, Harris et la gauche radicale en général ont constamment intimidé, censuré et ridiculisé ceux qui ont des opinions opposées. (Pour plus d'informations, lisez « La plus grande menace à la démocratie américaine »). La censure a même consisté à effacer des milliers de désapprobations de la chaîne YouTube officielle de la Maison Blanche. Dans le code moral du gauchiste moderne, piétiner la liberté d'expression est acceptable, et même souhaitable, si cela est fait pour atteindre leur objectif. Cette façon de penser est si répandue qu'on pourrait la qualifier de loi de la gauche.

Il est tout à fait évident que les gauchistes radicaux ne traitent pas les personnes avec lesquelles ils sont « fortement en désaccord » comme Harris a traité l'étudiant de George Mason. En fait, elle a probablement plus de sympathie pour l'étudiant radical de George Mason que son équipe ne veut bien l'admettre—une sympathie qui est très probablement partagée par le reste de l'administration Biden.

À plusieurs reprises, la Trompette a attiré l'attention sur qui est vraiment aux commandes à la Maison Blanche : Barack Obama. Le rédacteur exécutif de la Trompette, Stephen Flurry, a écrit une analyse détaillée de ce sujet dans « Un président qui n'en a que le nom ». Pendant son mandat de huit ans, la haine d'Obama pour Israël était un secret de polichinelle. Le sénateur américain Marco Rubio l'a qualifié de « président américain le plus anti-israélien de l'histoire ».

Cependant, comme l'équipe de Mme Harris, le président Obama a travaillé dur pour nous faire croire qu'il était pro-Israël. Il a dit beaucoup de choses positives sur l'État juif, mais ses actions ont raconté une histoire différente. Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a écrit en 2016 dans « Qu'est-ce qui inspire la relation du président Obama avec Israël ? » : « Si vous vous concentrez uniquement sur les mots, comment pourriez-vous douter qu'il aime les Juifs et qu'il veut la paix au Moyen-Orient ? Mais que signifient les mots sans les actes pour les renforcer ? Et ses actes sont à l'opposé de ces paroles. »

S'il est vrai que le récent retrait américain d'Afghanistan a un potentiel inquiétant pour Israël, l'administration Biden est jusqu'à présent peu intervenue dans le conflit israélo-palestinien lui-même. Par conséquent, il est quelque peu difficile de juger la position de l'administration sur Israël-Palestine par les actes seuls. Toutefois, étant donné que Barack Obama est aux commandes et que Kamala Harris sympathise probablement avec des radicaux pro-palestiniens comme l'étudiant de George Mason, il n'est pas difficile de faire quelques déductions.

Jusqu'à présent, les choses semblent sombres pour l'État d'Israël. Heureusement, cependant, les malheurs d'Israël ne sont que temporaires. Pour en savoir plus sur la fin de partie pleine d'espoir pour cette nation chroniquement troublée, demandez un exemplaire gratuit de Jérusalem selon la prophétie, par Gerald Flurry.

Fr Jip