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L'Iran lance un ultimatum à l'Europe au sujet de son programme nucléaire

HANDOUT/ANADOLU AGENCY/GETTY IMAGES

L'Iran lance un ultimatum à l'Europe au sujet de son programme nucléaire

Les deux parties passent de la concession à la confrontation.

Le président iranien Hassan Rouhani a donné aux pays européens 60 jours pour « honorer leurs engagements » de protéger l'Iran contre les sanctions imposées par les États-Unis, sinon le comportement de l'Iran deviendra « imprévisible ».

Le Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran a remis une lettre qui précisait les demandes de l'Iran à cinq pays : la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie et le Royaume-Uni. Le porte parole de l'Organisation de l'énergie atomique a dit que la « patience » de l'Iran était épuisée. Un an après que l'administration Trump ait retiré les États-Unis de l'accord 2015 sur le plan d'action nucléaire global, l'accord pourrait être complètement aboli.

Les propos de M. Rouhani, tenus le 8 mai, continuent ainsi : « À partir d'aujourd'hui, l'Iran ne limitera plus sa production d'uranium enrichi et d'eau lourde. » L'accord nucléaire exigeait de l'Iran, la limitation de son enrichissement d'uranium à 3,67%, de vendre tout excédent de 300 kilogrammes (661,4 livres) d'uranium enrichi, et de ne pas garder plus de 130 tonnes métriques d'eau lourde, laquelle est utilisée dans les réacteurs nucléaires et les centrifugeuses. Dépasser ces limites est nécessaire pour que l'Iran puisse produire des matières destinées aux armes nucléaires.

Tim Morrisson, assistant spécial du président des États-Unis et directeur principal pour les armes de destruction massive, a appelé ceci « rien de moins que de faire du chantage nucléaire à l'Europe ». Il a rapidement averti l'Europe contre le fait de faciliter l'échange commercial avec l'Iran, et a demandé à la communauté internationale de condamner le comportement belliqueux de l'Iran.

Le 9 mai, des représentants de l'Union européenne, de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni ont fait une déclaration conjointe qui disait, « Nous rejetons tout ultimatum et nous évaluerons la conformité de l'Iran sur la base de la performance de l'Iran en ce qui concerne ses engagements liés au nucléaire sous le JCPOA [Plan d'action global commun] et le NPT [Traité de non-prolifération des armes nucléaires]. »

Le 13 mai, la responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Federica Mogherini, a déclaré aux journalistes : « Nous continuerons à le soutenir autant que possible avec tous nos moyens et toute notre volonté politique. » Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas a déclaré : « Notre position demeure que nous voulons respecter l'accord, spécialement pour empêcher l'Iran d'acquérir une arme nucléaire. » Seth Frantzman du Jérusalem Post a décrit les actions de l'Iran comme une « pression intense ». Un diplomate européen a dit à Reuters que ceci pourrait être une « bombe à retardement ».

L'Europe durcit sa position contre l'Iran. La dernière fois qu'une escalade comme celle-ci est survenue, c'était en janvier 2019, quand les représentants de l'Iran ont claqué la porte à la délégation européenne. Le jour suivant, l'UE a imposé des sanctions à l'agence de renseignements de l'Iran. Le 20 janvier, après que l'Iran ait lancé un missile balistique sur une station de ski israélienne, l'UE a menacé de sanctionner l'Iran encore plus si elle ne cessait pas son développement de missiles balistiques. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a dit aux journalistes, « Nous sommes prêts, si les pourparlers ne portent pas de fruits, à appliquer fermement des sanctions, et ils le savent. »

L'Europe est toujours en train de décider avec quelle fermeté elle doit traiter l'Iran. La déclaration du 9 mai de l'UE disait, « Nous exhortons fortement l'Iran à continuer d'appliquer entièrement ses engagements sous le JCPOA comme elle l'a fait jusqu'à présent et à s'abstenir de toutes mesures d'escalade. » La prétention selon laquelle l'Iran a tenu ses engagements est fausse, mais est conçue comme une conciliation envers l'Iran.

Avant que l'accord nucléaire ne soit signé par l'administration Obama, de concert avec l'Union européenne et cinq autres pays, Alireza Jafarzadeh a écrit dans The Iran Threat (La menace iranienne), « L'Iran a réussi à cacher son programme nucléaire durant 18 ans jusqu'à ce que mes sources l'exposent en 2002. » Si l'Iran a réussi à cacher son programme nucléaire pendant 18 ans, le cache-t-il encore maintenant ?

De nombreux rapports de l'Institut pour la science et la sécurité internationale révèlent que l'Iran a caché intentionnellement des aspects de son programme nucléaire et a menti aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Le 31 janvier, 2018, des agents israéliens ont extrait d'un entrepôt secret à Téhéran 50,000 pages de fichiers top secrets et 163 disques compacts contenant des informations relatives au développement de la technologie nucléaire par l'Iran.

Selon M. Jafarzadeh, les experts prédisaient déjà en 2007 que l'Iran n’avait qu’une année de production ininterrompue de centrifugeuses avant de posséder suffisamment d'uranium enrichi pour fabriquer une bombe nucléaire. Maintenant, les estimations se situent entre 7 à 12 mois. Cela signifie que si l'Iran donne suite à sa menace de quitter l'accord nucléaire, il pourrait construire sa première bombe nucléaire dès février.

Dans sa brochure Le roi du sud , le rédacteur en chef de la Trompette Gerald Flurry écrit, « L'Iran est extrêmement radical―le roi de l'Islam radical. Où mènera l'attitude de confrontation de cette nation ? À la guerre ! Tout comme elle l'a fait dans le passé. Cela mène à une guerre terrifiante avec des armes de destruction massive. »

La confrontation nucléaire approche, et elle forcera l'Europe à réagir. La Bible prophétise dans Daniel 11 : 40 qu'il y aura un conflit militaire entre l'Iran et l'Europe :

« Au temps de la fin, le roi du midi [l'Islam radical, conduit par l'Iran] se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion [l'Europe menée par l'Allemagne] fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. »

La menace nucléaire iranienne pousse l'Europe à agir. Elle ne peut pas se permettre de s'asseoir et de laisser l'Iran mettre au point une bombe nucléaire. Dans le passé, l'Europe favorisait les négociations et des concessions avec l'Iran, mais elle commence à évoluer vers une confrontation plus forte. Quand l'Europe réagira finalement, elle lancera une invasion de grande envergure du Moyen-Orient afin d'éradiquer le terrorisme islamique radical une fois pour toutes. Ce choc des civilisations va mener à la Troisième Guerre mondiale.

Mais il y a de l'espoir. Avant que l'humanité ne se détruise entièrement dans les retombées nucléaires, le Messie reviendra pour arrêter la dévastation. Osée 6 : 1 dit, « Venez, retournons à l'Éternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; Il a frappé, mais il bandera nos plaies. » L'humanité se tournera finalement vers le Messie, et Il guérira le pays et inaugurera une nouvelle ère de paix et de prospérité comme ce monde n'a jamais vécu.

Pour prouver que la menace nucléaire de l'Iran pousse l'Europe vers la guerre, je vous prie de demander un exemplaire gratuit de Le roi du sud, par Gerald Flurry. 

Fr Kos