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L'Iran tente une attaque terroriste en Europe

TOBIAS SCHWARZ/AFP/GETTY IMAGES

L'Iran tente une attaque terroriste en Europe

Un diplomate iranien soupçonné d’un complot d'attentat à la bombe à Paris.

Un diplomate iranien a orchestré un complot d’attentat à la bombe visant à perturber le rassemblement du 30 juin à Paris d'un parti d'opposition iranien, a rapporté Politico le 14 juillet. La police belge a arrêté un couple belge lié à l'Iran qui avait des explosifs et un détonateur dans sa voiture. La cible visée était le rassemblement annuel de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI), qui s'oppose au régime iranien. Le rassemblement attire habituellement environ 25,000 personnes.

La police croit que l'homme derrière l'attaque était Assadollah Assadi, un diplomate iranien stationné à Vienne et le chef du réseau de renseignement européen de l'Iran. Assadi est également un officier de l’élite force Al-Qods, qui fait partie du Corps des Gardiens de la révolution islamique. Les autorités croient qu'Assadi a organisé l'attaque et a donné au couple belge les matériaux de la bombe.

L'Iran rejette les accusations contre le « diplomate terroriste » Assadi, les qualifiant de « sans fondement ». Cependant, le rapport de l'OMPI sur l'incident allègue que tous les niveaux du gouvernement iranien étaient impliqués. Il indique que l'attaque a été planifiée et approuvée il y a plusieurs mois. Mais l'Iran insiste sur le fait que le complot déjoué était une tentative de faire mal paraitre l'Iran avant la réunion de l'Union européenne du 6 juillet sur l'accord nucléaire. Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif a tweeté que « l'Iran condamne sans équivoque toute violence et terreur partout », en dépit du fait que l'Iran soit reconnu comme le premier parrain mondial du terrorisme.

Après que la cellule récente eut été neutralisée, la réunion de l’OMPI s'est déroulée comme prévu. Des milliers de personnes ont assisté au rassemblement, y compris de nombreux exilés iraniens et autres sympathisants, dont l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak, l'ancien Premier ministre canadien Stephen Harper, l'ancien maire de New York Rudy Giuliani et l'ancien président de la Chambre Newt Gingrich.

Les États-Unis ont ouvertement blâmé l'Iran pour l'attaque qui a été déjouée. Les dirigeants iraniens nient toute responsabilité, affirmant que le complot d’attentat à la bombe était une opération de « faux-drapeaux », lancée par l’OMPI elle-même. Mais les États-Unis ne sont pas convaincus. Un haut responsable du département d'État américain a déclaré aux journalistes lors de la conférence de l'OTAN à Bruxelles le 11 juillet : « Si l'Iran peut comploter des attentats à Paris, il peut comploter n'importe où dans le monde, et nous exhortons toutes les nations à être vigilantes à propos de l'Iran utilisant les ambassades comme couverture diplomatique pour comploter des attentats terroristes ».

Le complot de la bombe arrive à un moment intéressant dans les relations de l'Iran avec le reste du monde. Le président Donald Trump a annoncé en mai que les États-Unis se retiraient du Plan d’action global commun (PAGC), communément appelé l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien.

Depuis l'annonce du président, l'Iran et l'Europe ont examiné leurs options. De nombreux pays européens ont critiqué le président Trump pour avoir mis fin à l'accord, et ont déclaré qu'ils travailleraient avec l'Iran pour le maintenir en place, même sans les États-Unis.

Les États-Unis prévoient de reprendre les sanctions économiques contre l'Iran d'ici le 6 août. Le président Trump a également appelé à l'interdiction des exportations pétrolières iraniennes. Tout pays qui achète encore du pétrole iranien d'ici novembre prochain devra faire face à des sanctions secondaires de la part des États-Unis.

Le 6 juillet, les dirigeants de l'Union européenne se sont réunis à Vienne avec leurs homologues iranien, russe et chinois. Ils ont discuté de la prochaine action de l'Europe sur l'accord nucléaire et des moyens possibles de contourner les sanctions américaines prévues. L'Europe pourrait prêter de l'argent à l’Iran directement de la Banque européenne d'investissement pour maintenir l'économie iranienne lorsque ses actifs seront gelés sous les sanctions américaines. Les pays de l'UE pourraient également effectuer des transferts d'argent directs vers l'Iran, qui patinerait au travers des zones grises des sanctions. L'UE espérait qu'en offrant ces branches d'olivier, l'Iran serait convaincu de s'en tenir à l'accord sur le nucléaire. Cependant, l'Iran n'était pas satisfait des offres de l'UE. Il a menacé de reprendre son programme d'armes nucléaires si l'affaire tombe à travers.

L'administration américaine a utilisé le complot d’attentat à la bombe déjouée à Paris comme preuve que les alliés de l'Amérique devraient adopter une position plus ferme contre l'Iran, au lieu de se plier aux demandes de l'Iran dans un ultime effort pour maintenir l'accord nucléaire. Caroline Glick a écrit dans le journal Jérusalem Post : « Il est étonnant que juste après que des terroristes sous le commandement direct du régime iranien aient été pris en flagrant délit d'attaque à Paris, les plus hauts diplomates européens se sont assis avec les dirigeants du régime et ont réfléchi à la façon d’acheminer de l’argent en défiant ouvertement les États-Unis ».

Récemment, l'Iran a demandé à l'Allemagne de lui permettre de retirer plus de 350 millions de dollars en espèces de la banque centrale allemande. L'argent serait ensuite envoyé en Iran. Le gouvernement iranien pourrait utiliser cet argent, même si d'autres actifs sont gelés à mesure que les sanctions américaines reviennent. Le gouvernement allemand semble soutenir ce mouvement. L'Iran prétend que l'argent ira à des hommes d'affaires, pas à des opérations terroristes comme le prétendu complot iranien. Mais s'il est prouvé que l'Iran a parrainé la tentative d'attentat, l'Allemagne et l'Europe ne peuvent ignorer cela sans paraître faibles.

Comme l'a souligné Glick, le complot d’attentat à la bombe déjouée montre clairement une chose : l'Iran a un réseau terroriste organisé mis en place en Europe. Les trois personnes qui ont été arrêtées dans le cadre du complot ont vécu et travaillé en Allemagne, en Autriche, en Belgique et en France. Les services de renseignements européens n'étaient pas au courant de la menace à la bombe jusqu'à ce que les renseignements américains aient fourni une information. Glick s'est demandé si le désespoir de l'Europe de maintenir l'accord nucléaire est une tentative « de convaincre les Iraniens d'attaquer quelqu'un d'autre au lieu de [l'Europe] ».

Assadi, le « diplomate terroriste », a été inculpé le 11 juillet d'avoir demandé au couple belge de bombarder la réunion de l’OMPI. Les autorités européennes n'ont pas encore officiellement déclaré qui, selon elles, était derrière l'attentat à la bombe, bien que les États-Unis accusent l'Iran. Cependant, le fait que le cerveau de l'attaque était un diplomate iranien et un membre de la force Al-Qods indique certainement que l'Iran était au moins complice de l'attaque.

Que l'Iran soit ou non derrière ce complot terroriste déjoué, la prophétie indique qu'il va bientôt intensifier ses opérations terroristes en Europe. L'Iran est déjà le premier État parrainant le terrorisme au monde. La Bible indique que l'Iran adoptera une politique étrangère « insistante » qui menacera l'Europe, amenant l'Europe à riposter « comme un tempête » (Daniel 11 : 40).

La Trompette surveille ce conflit entre l'Europe dirigée par l'Allemagne et l'Islam radical dirigé par l'Iran depuis des décennies . Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit dans Le roi du sud :

L'Iran prépare la scène pour qu’un groupe de nations islamiques soient conduites par l'Iran comme étant le roi du sud prophétisé qui heurtera le roi du nord, l'Union européenne (Daniel 11 : 40). L'Iran à une politique étrangère qui pousse beaucoup. Et depuis la fin de leur guerre avec l'Irak en 1988, l'Iran a accumulé un arsenal massif d'armes de guerre pour soutenir leur politique étrangère agressive.

Notez ce que nous avons écrit dans notre article de 2017 « L’Iran et l’Europe se dirigent vers un choc des civilisations » :

Le choc gigantesque que la Trompette attend, en accomplissement de ces prophéties bibliques, commence entièrement avec l’Iran provocante.

C'est la même nation qui est sur le point d'obtenir la bombe nucléaire. Les dirigeants iraniens et beaucoup de leurs citoyens croient que le 12ème imam—leur version du Messie—est sur le point de revenir. Ils pensent que son retour peut être accéléré en créant la violence et le chaos. Plusieurs nations ont des armes nucléaires—mais seulement l'Iran a des dirigeants qui nourrissent une telle pensée religieuse dangereuse ! Qu'arrivera-t-il lorsqu'ils atteindront la capacité nucléaire ? Quelle sorte de chaos provoqueraient-ils s'ils pensaient que cela ferait revenir leur Messie? Sous l'emprise du zèle religieux, ils ne se soucieraient même pas de leur propre destruction !

Mais qui va tenir tête à l'Iran ? Si personne ne peut lui résister aujourd'hui, alors qu'il n'a pas encore de bombes nucléaires, qui lui résistera quand il aura la bombe ?

La Bible révèle que finalement, après avoir été poussé trop loin, la puissance européenne dirigée par les Allemands affrontera le roi du sud.

L'Europe et l'Iran vont s'affronter bientôt. Des événements, comme le prétendu attentat à la bombe iranien, exercent une pression sur l'Europe—et vont bientôt pousser trop loin. L'attaque de l'Europe contre le roi du sud déclenchera un enchainement de prophéties qui aboutiront à l'événement le plus merveilleux de la prophétie biblique, le retour de Jésus-Christ. C'est pourquoi la Trompette surveille de près les événements comme ce complot de bombe déjoué. Comme nous l'écrivions en 2017, « Tout commence par une poussée ».

Pour en savoir davantage sur ce sujet, veuillez lire le livret gratuit de Gerald Flurry, Le roi du sud . Regardez aussi notre vidéo de 90 secondes sur le même sujet.