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La chance de l'euro de remplacer le dollar

Emma Moore/La Trompette

La chance de l'euro de remplacer le dollar

Un autre signe avant-coureur de la « chute » économique de l'Amérique : L'agence de notation Moody's a dépouillé le gouvernement américain de sa note AAA vendredi. Elle a cité l'incapacité du gouvernement à ralentir l'explosion de la dette nationale. Elon Musk avait raison : l'Amérique doit réduire ses dépenses, sinon la fête prendra brusquement fin.

Ce matin, les marchés boursiers sont toujours en train de se rendre compte de cette révision vers le bas. Le rendement des obligations à 30 ans a franchi le cap des 5 pour cent. Les créanciers de l'Amérique se rendent compte que les obligations sont un investissement risqué. Le dollar s'est affaibli par rapport aux autres devises du G10.

Moody's est la dernière des trois principales agences de notation à abaisser la note du gouvernement américain.

  • Standard & Poor's a dégradé la solvabilité du gouvernement en 2011.

  • Fitch Ratings a emboité le pas en 2023.

Le directeur des communications de la Maison-Blanche, Steven Cheung, a essentiellement rejeté la révision comme une attaque politique de l'économiste de Moody's, Mark Zandi, contre le président Trump. Quelles que soient les opinions de Zandi sur Trump, il est indéniable que la dette américaine augmente plus rapidement que le PIB depuis 17 ans.

  • Avant la crise financière de 2008, le ratio dette/PIB était de 64 pour cent.

  • Aujourd'hui, il est presque le double, à 124 pour cent.

  • Et ça continue d'empirer. Moody's explique : « Nous nous attendons à ce que les déficits fédéraux se creusent, atteignant près de 9 pour cent de l'économie américaine d'ici 2035, contre 6,4 pour cent en 2024, sous l'effet principalement de l'augmentation des paiements d'intérêts sur la dette, de la hausse des allocations, et de la génération de revenus relativement faibles. »

Les prévisions budgétaires du Congrès estiment qu'en 2044, le gouvernement dépensera plus pour les intérêts que pour tout le reste, à l'exception des allocations (c'est-à-dire la sécurité sociale, Medicare, Medicaid, etc.). Pourtant, ces projections supposent que le rendement moyen d'une obligation à 10 ans restera en dessous de 4,6 pour cent. Aujourd'hui, il est de 4,495 pour cent, ce qui indique que des taux d'intérêt plus élevés sont à venir, et qu'ils seront catastrophiques pour le service de la dette.

Il n'est pas nécessaire de connaître la prophétie biblique pour savoir que la trajectoire fiscale de l'Amérique mène à la ruine. C'est une simple question de mathématiques. Cependant, la prophétie met quelques points d'exclamation à la fin de cet avertissement.

Les élections au Portugal et en Roumanie sont les signes d'un changement majeur qui balaie l'Europe : La politique normale reste bloquée. Les électeurs mécontents en ont assez des partis traditionnels, et commencent à se retourner contre la démocratie elle-même. Ils testent de nouvelles solutions.

Le Portugal est dans un terrible fouillis politique. Dimanche, il a tenu sa troisième élection en trois ans et a obtenu un résultat une fois de plus sans issue. L'Alliance démocratique de centre-droit a remporté les élections, dirigée par le Premier ministre Luis Montenegro, mais une fois de plus, il n'a pas de chemin clair vers la majorité.

La véritable surprise a été le succès du parti d'extrême droite Chega, fondé il y a seulement six ans. Chega a remporté 58 sièges, soit le même nombre que le Parti socialiste. Et puisque quatre sièges n'ont pas encore été décidés, Chega pourrait passer en deuxième.

Le système du bipartisme au Portugal est fini.
—Andre Ventura, chef de Chega

Il a raison, mais le même problème demeure. Pour obtenir une majorité, l'Alliance démocratique doit s'associer soit avec Chega (ce qu'elle a promis de ne pas faire), soit avec les socialistes, qui ont contribué à faire tomber le gouvernement du Premier ministre il y a deux mois.

La Roumanie a évité une paralysie similaire seulement parce qu'elle a un système électoral différent. Dimanche, elle a tenu le second tour de ses élections avec seulement les deux candidats les mieux placés. Il se trouve que ni l'un ni l'autre n'est issu d'un parti politique traditionnel.

En novembre, un candidat d'extrême droite a remporté l'élection, mais le système judiciaire roumain a annulé l'élection et l'a empêché de se présenter de nouveau. Cette fois, un autre dirigeant d'extrême droite, George Simion, a accédé à l'élection finale, mais il a été vaincu par Nicosur Dan, un centriste indépendant.

De toute évidence, les Roumains en ont assez de leurs partis politiques traditionnels. La plupart des pays européens sont confrontés à cette même tendance.

La Bible prophétise que nous verrons bientôt une Europe gouvernée par des rois, et non par des présidents ; elle sera dirigée par un homme fort. Telle sera l'issue de ce changement politique.

Keir Starmer essaie d'annuler le Brexit : Dans le cadre d'un accord avec l'Union européenne finalisé lundi, le Premier ministre britannique mine l'indépendance du Royaume-Uni. Cet accord prolonge l'accès des bateaux de pêche de l'UE aux eaux britanniques de 12 ans en échange d'avantages commerciaux tels que la réduction des contrôles sur les exportations alimentaires et agricoles. Les détracteurs de l'accord affirment que cela mine la promesse du Brexit de « reprendre le contrôle » des eaux britanniques. Ils s'inquiètent également du fait que le Royaume-Uni accepte les « normes communes » de l'UE sur l'alimentation et se soumette à l'autorité de la Cour de justice européenne.

« Il est difficile d'exagérer l'importance de cette concession », déclare le Telegraph. « D'un coup, le Parti travailliste aura sacrifié l'un des plus gros avantages du Brexit : la reprise du contrôle de nos propres règles. Dès que la souveraineté nationale sera compromise vis-à-vis des normes alimentaires, nous serons sur une pente glissante. Avec le temps, d'autres domaines de l'économie seront inexorablement entraînés dans l'orbite de l'UE. »

AUTRES NOUVELLES

Joe Biden est atteint d'un cancer de stade 4 : Vendredi, il a été révélé que l'ancien président américain de 82 ans souffrait d'un cancer agressif de la prostate, caractérisé par un score de Gleason de 9 et des métastases osseuses. Certains médecins affirment que ce type de cancer prend des années à se développer, et il est impossible qu'il n'ait pas été détecté avant. Il semble cohérent avec le programme de dissimulation du déclin mental de Biden, maintenant dévoilé, et salué comme des nouvelles ce vendredi dans un livre de Jake Tapper de CNN, qui sortira mardi.

Pourquoi Vance n'a pas visité Israël : Selon Axios, le vice-président américain a annulé une visite prévue en Israël pour montrer son désapprobation de l'escalade des attaques militaires israéliennes à Gaza, dans le cadre de l'opération « chars de Gideon ». Alors que la raison officielle citée a été des « contraintes logistiques », un responsable américain de haut rang a révélé que la décision de Vance avait été motivée par l'administration Trump, qui œuvre en faveur d'un cessez-le-feu et d'un accord de libération des otages, ambitions qui heurtent à l'escalade d'Israël. Ce geste met en évidence la pression à laquelle Israël est soumis de la part des États-Unis pour arrêter sa tentative de détruire le Hamas, afin d'obtenir un nouvel accord de libération des otages, et la détérioration des relations entre l'administration Trump et Benjamin Netanyahou.

La Russie teste la détermination de l'OTAN : La semaine dernière, la Russie a violé l'espace aérien estonien pour protéger un navire de l'ombre de la Flotte russe transportant illégalement du pétrole russe.

50e anniversaire : La Chine et l'Europe ont commémoré la semaine dernière 50 ans de relations diplomatiques dans le cadre de l'expansion du commerce.

IL AVAIT RAISON

Retraçant cinq décennies de prévisions précises par Herbert W. Armstrong