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La Suisse assiégée : La volonté de l'UE de dominer est exposée

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La Suisse assiégée : La volonté de l'UE de dominer est exposée

L'Union européenne assiège la Suisse—et cela aura des implications mondiales.

L'Union européenne a toujours eu soif de contrôle, mais récemment, nous avons vu une audace croissante de sévir contre quiconque ose être en désaccord avec elle. La guerre de l'UE contre la Suisse n'est qu'un exemple de son désir pour l'autorité.

Donc, que se passe-t-il avec la Suisse ?

La Suisse a souvent été l'exception en Europe. Elle n'est pas un pays membre de l'UE. Elle est indépendante d'esprit. Être neutre, c'est en quelque sorte son truc—elle est restée neutre pendant les deux guerres mondiales. Mais elle est complètement entourée par l'UE, de sorte que la Suisse doit avoir des relations avec Bruxelles.

Au lieu d'adhérer à l'UE en tant que membre, la Suisse a signé environ 120 accords avec l'Union pour faciliter le commerce avec l'Europe.

Mais à présent cela ne suffit plus.

Au cours des derniers mois de 2019, l'UE a décidé qu'il était temps pour la Suisse de se soumettre à certaines lois de l'UE, y compris toutes les lois pertinentes que l'UE pourrait adopter à l'avenir. Les bureaucrates de l'UE appellent cela un « alignement dynamique ». L'UE souhaite également que les Suisses se soumettent à la Cour de justice de l'Union européenne dans certains domaines—un tribunal si créatif dans son interprétation des lois qu'il fait passer Ruth Bader Ginsburg pour une originaliste constitutionnelle. Les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne ne sont pas fondés sur l'état de droit, mais sur ce que l'UE veut que la loi signifie à ce moment-là.

L'UE a voulu dominer la Suisse depuis longtemps. Il y a près de 10 ans, Jean-Claude Juncker, aujourd'hui président de la Commission européenne, disait : « C’est une absurdité géostratégique que nous ayons cette tache blanche sur la carte européenne. »

Toutefois, l'UE a autorisé la Suisse à conclure un accord de demi-entrée et de demi-sortie. Aujourd'hui, l'Union se sent suffisamment forte pour forcer les Suisses à se conformer. Cela enverra également un message au Royaume-Uni : l'UE en a fini avec des accords de compromis. C'est tout ou rien.

Tout comme en Grande-Bretagne, les élites suisses sont prêtes à se soumettre à l'UE, mais les citoyens se défendent. La loi suisse interdit à ses dirigeants de céder le pouvoir sans référendum. Les élites savent que le peuple ne capitulera jamais sur cette question. Un récent sondage a révélé que 20% des Suisses soutenaient cette « proposition » de l'UE, tandis que 67% cent étaient contre.

Le Parti populaire suisse (svp) a déclaré que la demande de l'UE pour un alignement dynamique « est une attaque massive contre les droits du peuple et les prérogatives du parlement et des cantons. C'est une limitation massive de la démocratie populaire ».

Mais comme la Suisse résiste, l'UE intensifie la pression. Elle assiège graduellement la Suisse à la soumission.

Au début juillet, l'UE a empêché les entreprises européennes de faire affaire avec la Bourse suisse. Négocier des actions de Nestlé, une société cotée en Suisse, au sein de l'UE pourrait maintenant vous mettre en prison. Au lieu de céder, la Suisse a riposté : elle a interdit le négoce d'actions suisses sur les marchés de l'UE.

Dans cette lutte, l'UE a été explicite. Il ne s'agit pas d'une réglementation destinée à protéger les marchés de l'UE. Il s'agit d'une sanction imposée à la Suisse pour avoir résisté à la « proposition » de l'alignement dynamique de Bruxelles.

Certains prévoyaient une catastrophe pour les marchés financiers suisses, mais cela ne s'est pas encore produit. Toutefois, l'UE intensifie la pression dans d'autres domaines.

Dans l’article « EU Sharpens Torture Tools as Swiss Showdown Escalates Into Energy War » (L'UE aiguise les outils de torture alors que la confrontation suisse s'intensifie vers une guerre de l'énergie), Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph a écrit :

Lʼaffrontement avec Bruxelles deviendra de plus en plus douloureux à mesure que la pression augmentera. L'UE est déterminée à mettre fin au « modèle suisse » idiosyncrasique. Il vise à ramener le pays dans son contrôle juridique et réglementaire une fois pour toutes dans le cadre d'un nouvel accord-cadre.

Cela signifie que 120 accords bilatéraux seront suspendus un par un à l’approche de leur échéance, de manière à exclure progressivement les Suisses du système économique, des transports et de la politique de l'UE jusqu'à ce qu'ils capitulent. Cela équivaut à un régime de sanctions.

« L'accès à l'énergie pour la Suisse se détériore lentement », a déclaré le professeur Paul van Baal, de la Polytechnique fédérale de Lausanne. L'UE fait en sorte qu'il est plus difficile pour les entreprises suisses de vendre de l'électricité au reste de l'UE.

Ensuite, il est question de supprimer la reconnaissance mutuelle des équipements médicaux afin que la Suisse ne puisse pas vendre du matériel médical à l'UE.

« En théorie, l'UE pourrait couper l'accès à presque n'importe quoi », a déclaré Pieter Cleppe de Open Europe à Bruxelles, selon M. Pritchard. « C'est un précédent inquiétant qu'un pays puisse être ainsi isolé, pour des motifs purement politiques lorsqu'il n'a pas manqué à ses obligations. »

Ce sont de petits pas, mais l'Europe augmente graduellement la pression. Evans-Pritchard a poursuivi :

Cette lutte entre David et Goliath ne peut se terminer que d'une seule façon. Les Suisses devront finalement signer sur la ligne pointillée ou faire face à l'asphyxie.

Mais l'UE risque de payer un coût diplomatique et moral élevé avant que ce point ne soit atteint. Elle sera accusée de harceler un petit pays et d'afficher une incapacité chronique à coexister avec un de ses proches voisins étrangers.

L'article 7 du traité de Lisbonne stipule : « L'Union développera une relation particulière avec les pays voisins, visant à établir un espace de prospérité et de bon voisinage, fondé sur les valeurs de l'Union et caractérisé par des relations étroites fondées sur la coopération. » L'UE dit vouloir une coopération pacifique, mais ce n'est pas dans sa nature.

Pourquoi l'UE tient-elle tant à intimider la petite Suisse ? Tout revient à son désir fondamental de dominer. Dans le numéro de juillet de la Trompette, le rédacteur en chef Gerald Flurry a parlé des tentatives de l'UE de dominer dans « L'Allemagne prend le contrôle de l'Internet  ». Il a écrit ceci :

Les ambitions de l'Allemagne pour l'Internet devraient concerner tout le monde, même ceux qui n'ont pas d'ordinateur. Le comportement de l'UE sur cette question met en évidence la nature dictatoriale de cette entité dominée par l'Allemagne. Nous assistons vraiment à la manifestation de l'esprit du Saint Empire romain dans le monde de la technologie. La septième et finale résurrection bibliquement prophétisée de cet empire veut contrôler l'Internet !…

L'UE est au sujet des Allemands gouvernant plus que sur l'Allemagne : Ils veulent un empire ! Ils veulent contrôler l'Internet―et ce n'est qu'une étape pour contrôler le monde ! Chaque fois qu'il s'est élevé, le Saint Empire romain a tenté de faire exactement cela ! Ces réglementations de lʼInternet montrent que l'esprit de Charlemagne est revenu.

Dans son article, M. Flurry a mis l'accent sur la volonté de l'Allemagne de réglementer l'Internet comme un exemple de son désir beaucoup plus large de contrôler—il expose l'esprit, la vraie nature, de cette puissance européenne. La volonté de dominer la Suisse en est un autre exemple.

Pour bien comprendre la nature de la montée du pouvoir en Europe, nous devons nous tourner vers la Bible. Beaucoup se moquent de l'idée que la Bible puisse nous informer sur les nouvelles du monde. Mais dans le livre de Daniel, Dieu donne un aperçu de milliers d'années d'histoire du monde. Ces prophéties de personnages historiques, comme Alexandre le Grand, sont si précises et claires que les critiques insistent sur le fait qu'elles doivent avoir été écrites après ces événements.

Mais le livre décrit aussi l'empire qui a suivi Alexandre. Daniel 7 : 7 décrit une bête symbolique qui est « terrifiante, épouvantable, et extraordinairement forte. Elle mangeait et brisait ses victimes avec d'énormes dents de fer et piétinait leurs restes sous ses pieds ». C'est une prophétie de l'Empire romain.

Dieu décrit cette quatrième bête de Daniel 7 comme ayant 10 cornes. Celles-ci, dit la Bible, « sont dix rois [ou royaumes] qui surgiront » de cette bête (verset 24). Cela signifie que la bête sera ressuscitée 10 fois. La domination croissante de l'Europe est le début de la résurrection finale de l'Empire romain.

Décrivant les puissances mondiales énumérées dans Daniel 7, M. Flurry écrit dans sa brochure gratuite Daniel dévoile l'Apocalypse  : « Ce sont des bêtes terribles qui conquièrent et asservissent des nations entières. C'est ce que font ces bêtes. » La Grande-Bretagne et l'Amérique aiment « les considérer comme des animaux sauvages inoffensifs », a-t-il poursuivi. « Ils craignent de faire face à la vérité extrêmement désagréable. »

La quatrième bête, l'Empire romain, est souligné dans Daniel 7, pour sa force et son pouvoir destructeur. « L'Empire romain est la bête la plus vicieuse que ce monde ait jamais connue », écrit M. Flurry. « C'est le plus grand monstre que les êtres humains aient jamais vu. »

Ce que l'UE fait actuellement en Suisse est une démonstration relativement modérée de sa nature. Mais elle va continuer à augmenter et continuer à pousser et continuer à essayer de dominer.

Même en décembre 2001, la Trompette prévoyait ce qui arriverait à la Suisse. Dans « Pourquoi la Suisse ne restera pas neutre », Gareth Fraser explique que les Suisses sont les principaux descendants de Gad, une tribu de l'ancien Israël. La Grande-Bretagne descend de la tribu d'Ephraïm. (Pour prouver ces identifications, veuillez s'il vous plaît commander votre exemplaire gratuit de « Les Anglo-Saxons selon la prophétie  » par Herbert W. Armstrong.)

Genèse 49 : 19, donne un aperçu de l'avenir de Gad : « Gad, une troupe le vaincra : mais il triomphera à la fin. » Jamieson, Fausset et Brown Commentary écrit ce qui suit à propos de Gad : « Cette tribu devrait souvent être attaquée et gaspillée par des puissances hostiles à ses frontières. »

M. Fraser a expliqué ce qui suit :

Pendant des siècles, des puissances hostiles ont envahi les frontières suisses. L'histoire suisse est remplie de forces extérieures qui dominent son sol.

La prophétie biblique révèle que l'intention même de la neutralité de Gad a été d'empêcher les ravages à venir des dynasties, des empires et des dictateurs. Mais bien que les Suisses puissent courir, ils ne peuvent pas se cacher. L'illusion de neutralité ne les préservera pas des aspirations du cheval de Troie du Saint empire romain d'Europe—l’Union européenne qui devient de plus en plus fédéraliste.

Pour les Suisses, il est déjà trop tard—ils ne s'en rendent tout simplement pas encore compte.

La brillante stratégie de l'UE, étape par étape, visant à extraire la coopération économique, politique et militaire de ses sujets, a porté ses fruits en Suisse. Si les Suisses pensent qu'ils peuvent jouer à des jeux de neutralité avec l'UE, ils se trompent gravement. Ils ont échappé à deux guerres mondiales, mais ils n'échapperont pas à la troisième...

En tant que tribu d’Israël qui a reçu de précieuses bénédictions de Dieu, la Suisse aura l'occasion de se tourner vers Lui. Avant d'acquérir la richesse et la prospérité matérielle, les Suisses doivent rechercher les véritables richesses et les richesses qui ne viennent que d'une obéissance rigide à la loi inexorable de Dieu.

Continuez à observer à mesure que l'UE exerce plus de pression sur la Suisse, jusqu'à ce qu'elle l'oblige à se soumettre. Bientôt, d'autres pays subiront également à la pression de la domination de l'UE. Pour comprendre cet esprit de domination qui renaît à nouveau en Europe, veuillez commander votre exemplaire gratuit de Qui est, ou qu'est-ce que, la bête prophétique ? par Herbert W. Armstrong. 

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