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Le mystère de l’Église (neuvième parties)

Matt Antonioli/Unsplash

Le mystère de l’Église (neuvième parties)

Le Mystère Des Siècles – Chapitre 6

La suite provenant de Le mystère de l’Église (huitième parties)

La raison d’un tel mystère pour le monde

Comme l’apôtre Paul fut inspiré d’écrire, dans Romains 11 : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère » (c’est un mystère pour le monde), « cette cécité » pour ces mystères, atteindra ce monde — avec ses « théologiens chrétiens » — jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit établi pour régner sur la terre !

« De même, continue Paul, que vous (les chrétiens) avez autrefois désobéi à Dieu, et que par leur désobéissance [celle des Israélites] vous avez maintenant obtenu miséricorde, de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous »  !

Arrivé à ce point, Paul s’écrie : « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! » (Romains 11 : 25, 30-33).

En vérité, l’apôtre a écrit cela à propos d’Israël ; moi, je l’applique à toute l’humanité non appelée — car cela lui est vraiment applicable.

Dieu a appelé et préparé les prophètes de l’Ancien Testament. Il a appelé, appelle encore et prépare l’Église à vaincre Satan alors que ceux qui sont maintenant aveuglés, non appelés et retranchés de Dieu n’ont pas à vaincre Satan. pourquoi ?

Pourquoi l’église ?

Cela veut dire que nous devons nous qualifier pour diriger avec le Christ et sous Ses ordres dans le royaume de Dieu ; que nous devons préparer la voie pour l’appel et le salut du monde !

Laissez-moi citer deux passages prononcés par Jésus, qui s’appliquent à l’Église seulement : 

À l’Église de ce vingtième siècle, Jésus dit : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3 : 21).

Jésus dit ensuite à l’Église : « À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer … » (Apocalypse 2 : 26-27).

Dans ce passage des Écritures, Jésus montre clairement pourquoi certains sont appelés hors de ce monde et placés dans l’Église, à présent. Non pas parce qu’Il essaie de sauver le monde, et nous faisons partie du monde. Non pas seulement pour que nous soyons sauvés et mis dans le royaume, mais, comme Jésus le dit aussi dans Apocalypse 5 : 10, pour que nous soyons rois et sacrificateurs et régnions, avec Lui et sous Ses ordres, quand Il étendra Sa main pour porter le salut au monde.

La complète et nécessaire conversion de l’Église

Je ne puis que répéter, énergiquement, que ceux qui sont appelés maintenant dans l’Église ne le sont pas, principalement, et seulement, pour le salut. Néanmoins, de façon qu’ils puissent être rois et sacrificateurs, en tant que véritables Êtres Divins aidant le Christ pour le salut du monde, ils doivent être véritablement convertis.

Je ne puis rendre cette vérité plus claire. Je crains que beaucoup, même dans l’Église, ne comprennent pleinement ce qu’est au juste la réelle conversion.

La conversion se produit à l’esprit, à cette faculté de l’esprit que nous appelons « cœur ». Ceci ne pourrait jamais être pleinement compris sans une compréhension de la constitution réelle de l’esprit humain, comme cela est expliqué au chapitre trois. Cela ne pouvait jamais être compris avant la connaissance, révélée dans la Bible, de l’esprit humain dans l’homme, et de sa composition réelle.

De même que l’intellect humain diffère du cerveau animal en ce qu’il possède un esprit, de même une personne convertie diffère d’une personne non convertie en ce que le Saint-Esprit habite en elle.

Combien plus grands sont la capacité et le rendement de l’esprit humain par rapport à ceux du cerveau animal ! Prendre conscience de cette différence nous rendrait claire la vaste différence entre un esprit converti conduit par le Saint-Esprit, et l’esprit d’un non converti.

On ne reçoit pas le Saint-Esprit avant de s’être tout d’abord repenti. Dieu accorde la repentance (Actes 11 : 18). La seconde condition pour recevoir le Saint-Esprit est la foi. Cela signifie non seulement croire en Dieu et dans le Christ, mais encore, puisque le Christ est la Parole ou le Porte-parole de la famille divine, croire ce qu’Il dit.

La repentance signifie un changement d’esprit. Un pieux chagrin est un chagrin plus profond que le remords. Un pieux chagrin conduit à la repentance. Cela implique non seulement un chagrin sincère pour les péchés passés, mais en outre un changement total d’attitude, d’esprit, de direction et de but dans la vie. En fait, la repentance concerne davantage la conduite future que celle passée. Le sang du Christ a payé pour le passé. La repentance n’est pas la pénitence. Vous ne pourriez rien faire pour compenser la culpabilité passée. Le sang du Christ a payé le prix de cette culpabilité. Il a effacé l’ardoise.

Une personne convertie est une personne ayant un esprit totalement changé ou converti, un esprit converti avec lequel s’unit l’Esprit de Dieu. Comme Dieu le dit par l’apôtre Paul : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ » (Philippiens 2 : 5). Le Saint-Esprit est l’esprit d’un intellect sain, d’un intellect complètement changé, qui a fait une volte-face dans ses désirs, buts et intentions.

L’erreur du christianisme traditionnel

Le « salut », au sein de ce que l’on appelle le christianisme traditionnel, ne change pas, en fait, quelqu’un en une personne nouvelle et différente. Trop souvent les ministres et les évangélistes disent aux gens que, s’ils ont « reçu le Christ », « accepté le Christ », ou « donné leur cœur au Seigneur », ils sont sauvés, ils sont déjà « nés de nouveau ». C’est comme si une sorte de manette mystique est poussée, et la personne instantanément catapultée au ciel à sa mort, cette dernière — beaucoup de gens le croient — n’étant après tout, pas véritablement une mort. Dieu, dans la Bible, n’enseigne pas une telle chose. Dieu révèle que comme tous meurent en Adam, les mêmes « tous » revivront en Christ par une résurrection des morts. Dieu révèle que, dans l’intervalle, les morts sont totalement inconscients.

Aux gens de l’Ancien Israël, Dieu donna la connaissance de Sa loi, mais pas Son Esprit. Leurs esprits ne furent pas convertis ou changés. Ils étaient encore charnels. L’esprit naturel est hostile à Dieu (Romains 8 : 7). Il n’y avait pas de conversion dans l’Ancien Israël — pas de salut. Le trente-septième chapitre d’Ézéchiel révèle comment ils recevront l’Esprit de Dieu, s’ils le désirent, lors du Jugement du grand Trône blanc.

Quelqu’un qui reçoit le Saint-Esprit, et est conduit par lui, est une personne changée. Il a subi un renouvellement d’esprit. Jusqu’à ce que la connaissance de l’esprit humain dans l’homme ne soit révélée, et également celle selon laquelle l’Esprit de Dieu peut s’unir à cet esprit, le véritable salut ne pouvait être complètement compris. Un chrétien doit croître et se développer en grâce, en connaissance spirituelle et en caractère pieux.

La suite sur Le mystère de l’Église (dixième partie)

Fr Moa