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Le mystère de l’Église (sixième partie)

Joseph Barrientos/Unsplash

Le mystère de l’Église (sixième partie)

Le Mystère Des Siècles – Chapitre 6

La suite provenant de Le mystère de l’Église (cinquième partie)

L’Importance d'un fondement solide

Avant l’âge de 30 ans, Jésus avait été charpentier — construisant aussi bien avec de la pierre qu’avec du bois. Il savait bien que la FONDATION devait être posée d’abord, avant la structure elle-même.

Jésus avait choisi Lui-même Ses apôtres. Il leur dit plus tard : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis … » (Jean 15 : 16, 19).

Maintenant, Jésus commençait à proclamer l’Évangile, le MESSAGE que Dieu le Père avait envoyé dans le monde par Lui en tant que Messager de Dieu (Malachie 3 : 1).

Nous pouvons lire cela dans Marc, chapitre 1 : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu … Jésus alla dans la Galilée, prêchant [proclamant, enseignant] l’Évangile [du ROYAUME] DE DIEU. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 : 1,14-15).

De même dans Matthieu : « Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume … » (Matthieu 4 : 23).

Ce message prophétique (l’Évangile) du ROYAUME DE DIEU sera expliqué en détail au chapitre sept. C’était la BONNE NOUVELLE du futur établissement sur la terre, du GOUVERNEMENT DE DIEU, restauré et administré par la FAMILLE DIVINE — le ROYAUME DE DIEU, pour remplacer l’actuel monde mauvais de Satan.

La proclamation de cette stupéfiante NOUVELLE par Jésus — associée à Ses miracles de guérison, de transformation de l’eau en vin, et aux autres — causa une grande agitation. D’immenses foules Le suivirent, Lui et Ses disciples. Il apprenait à Ses disciples à devenir les futurs apôtres, tandis qu’Il prêchait ce message au public.

Pourquoi les Pharisiens s'opposerent a Jesus

La proclamation de la nouvelle se répandit jusqu’à Jérusalem. Là, les pharisiens, les scribes et les saducéens s’en alarmèrent. Les pharisiens formaient une secte religieuse juive dont certains membres occupaient des postes de gouvernement mineurs — bien qu’importants à leurs yeux. L’Empire romain régnait alors sur la Palestine. Les Romains envoyèrent un roi de district et une petite armée d’occupation pour superviser le gouvernement en Judée. Les Romains avaient mis quelques pharisiens à des postes secondaires du gouvernement civil, sous les ordres du roi romain. Ces postes étaient des fonctions politiques bien payées que les pharisiens ne voulaient pas perdre, pas plus que leur pouvoir sur le peuple. Ces dirigeants juifs et leurs souverains sacrificateurs comprenaient mal l’Évangile de Jésus. Ils savaient qu’Il proclamait un gouvernement qui prendrait le pouvoir et dirigerait TOUTES LES NATIONS de la terre. Ce qu’ils comprirent MAL, c’était l’EPOQUE et la NATURE de ce royaume de Dieu. Et le « christianisme » actuel ne le comprend toujours pas. Ils affirmaient que Jésus était quelqu’un de subversif, projetant — immédiatement dans Sa vie humaine — de renverser l’Empire romain et d’installer Son propre royaume.

Ils craignirent d’être accusés de sédition et de déloyauté, de perdre leurs postes et, probablement, d’être exécutés comme agents subversifs. Ils s’opposèrent donc à Jésus et le dénoncèrent.

Le christianisme traditionnel n’a jamais réellement compris cette raison fondamentale de l’opposition pharisienne, et de la persécution de Jésus. Les pharisiens comptaient dans leurs rangs des politiciens sans scrupules.

Pour Sa première Pâque, durant Son ministère, au printemps de l’année 28 de notre ère (presque exactement cent cycles — 1 900 ans — avant que je ne prenne ma première Pâque), Jésus alla à Jérusalem.

Alors qu’Il y était, un notable pharisien, appelé Nicodème, vint Le voir secrètement, de nuit. Il craignait que les pharisiens ne sachent qu’il avait personnellement parlé avec Jésus.

Nicodème dit : « Rabbi, nous savons [nous, les pharisiens] que tu es un docteur venu de Dieu. » [Jean 3 : 2].

Les pharisiens SAVAIENT QUE JESUS ETAIT LE MESSIE ! Ésaïe 7 : 14, Ésaïe 9 : 5-6, Ésaïe 53, leur étaient familiers. Les pharisiens SAVAIENT que Jésus était le Messie prophétisé. Mais ils croyaient seulement à une apparition messianique. Ils ont donc supposé qu’Il projetait alors de renverser l’Empire romain ! 

Bien sûr, Jésus savait ce qu’ils pensaient. Il mit en avant, immédiatement, le fait que le ROYAUME DE DIEU, dirigeant toutes les nations, ne pourrait être mis en place AVANT l’époque de la NOUVELLE NAISSANCE SPIRITUELLE — l’époque de la RESURRECTION !

La question de la « nouvelle naissance » 

Jésus répondit immédiatement : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » [Jean 3 : 3].

Mais Nicodème ne comprenait pas. Il savait que venir au monde était le résultat d’une NAISSANCE réelle — un accouchement à partir de l’utérus maternel. Les théologiens d’aujourd’hui n’en savent pas plus. Ils nient une seconde naissance, réelle, en tant qu’être spirituel. Ils « spiritualisent » la vérité en affirmant que cela veut, tout simplement, dire que celui qui accepte le Christ comme Sauveur est un être né de nouveau. En cela, Satan les a trompés et, à leur tour, ils ont trompé des millions d’autres.
Nicodème dit : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître ? » [Jean 3 : 4].
Jésus rendit alors la signification CLAIRE mais Nicodème ne vit pas la CLARTE de Son discours, pas plus que les théologiens ou les leaders religieux d’aujourd’hui.

« En vérité, en vérité », répondit Jésus « … si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair EST CHAIR, et ce qui est né de l’Esprit EST ESPRIT » (c’est moi qui souligne — Jean 3 : 5-6).
Les pharisiens connaissaient le baptême par immersion. Ils l’avaient utilisé pendant des années pour convertir des Gentils prosélytes au judaïsme. Ils connaissaient le baptême de Jean-Baptiste — un baptême de repentance « pour le pardon des péchés » (Marc 1 : 4). L’explication de Jésus aurait dû être CLAIRE pour Nicodème — l’eau du baptême était un rite initiatique préparatoire pour NAITRE de l’Esprit.

Jésus rendit cela encore plus CLAIR quand Il dit : « Ce qui est né de la chair EST chair. » Ce qui naît d’un humain est un HUMAIN mortel — composé de chair et de sang, composé de MATIERE tirée du sol. « Ce qui est né de l’Esprit EST ESPRIT » — il n’est plus humain mais composé d’ESPRIT, immortel ! Il n’est plus composé de matière ou de chair.

Jésus alla même plus loin.

« Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Il compara alors quelqu’un né de nouveau avec le VENT INVISIBLE — invisible pour l’œil humain. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3 : 8).

Mais Nicodème ne comprit pas une telle clarté de langage. Les leaders religieux d’aujourd’hui ne la comprennent pas non plus !
Notre brochure gratuite « Qu’entend-on au juste par naître de nouveau ? » devrait être lu par chaque lecteur de ce livre.

À ce représentant des pharisiens, Jésus fit référence au « salut » ou à la phase « spirituelle » du royaume de Dieu. Ce royaume NE sera PAS composé d’humains mortels ! Il NE s’agira PAS de personnes mortelles composées de chair et de sang qui ont « accepté le Christ », et ont adhéré à une Église de leur choix ! Pourtant des millions de membres d’Églises sont trompés là-dessus, aujourd’hui.

Ces millions de membres ne comprennent pas CE qu’EST l’Église ni QUELLE EST sa FONCTION — sa RAISON d’être ! 

Comparez l’explication que Jésus donne à Nicodème avec le « chapitre de la résurrection », dans I Corinthiens 15 : « C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante [mortelle]. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel ; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre est terrestre ; le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15 : 45-50).

Je le répète de nouveau : DIEU EST EN TRAIN DE SE REPRODUIRE ! 

L’enseignement populaire dans les Églises, aujourd’hui, est que L’EGLISE est le royaume de Dieu. Mais « la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15 : 50).

La suite sur Le mystère de l’Église (septième partie)

Fr Moa