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Le retour des talibans à Kaboul scelle la déroute des Occidentaux

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Kaboul est tombée en quelques heures, sans combattre, scellant la victoire complète des talibans. Dimanche matin, les miliciens islamistes étaient dans les faubourgs de la capitale, devenue non officiellement une ville ouverte. Quelques heures plus tôt, ils avaient libéré les prisonniers de Pul-e Charkhi, l’immense prison de la ville. Pour éviter des «pertes de civils innocents», les responsables talibans ont ordonné à leurs troupes de freiner leur avancée.

«L’émirat islamique ordonne à toutes ses forces d’attendre aux portes de Kaboul, de ne pas essayer d’entrer dans la ville», annonçait en fin de matinée, sur Twitter, Zabihullah Mujahid, un porte-parole du mouvement. Dans ce communiqué, il promettait aussi une prise dans le calme, sans aucune vengeance envers les militaires ou les fonctionnaires ayant servi les autorités. Il assurait que toute personne désireuse de quitter la ville, notamment les étrangers, n’en serait pas empêchée. Dans une intervention à la BBC, Suhail Shaheen, un autre porte-parole, a affirmé que les talibans désiraient une «transition pacifique» sans se presser, «dans les jours prochains».

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la Trompette dit...

La tendance des États-Unis de perdre leurs guerres a été prévue en les années 1950 par le rédacteur en chef de notre magazine prédécesseur, La Pure Vérité. Dans notre article « L'amérique A Gagné Sa Dernière Guerre » nous avons écrit :

Les États-Unis d'Amérique mènent une guerre contre le terrorisme depuis deux décennies. Le sang et le trésor américains ont sombré dans les sables de l'Irak, les villes de l'Afghanistan, les montagnes du Yémen, les côtes de la Libye, les régions sauvages du Pakistan, et les eaux entourant la Corne de l'Afrique. Il n'y a aucun signe que l'Amérique va amener cette guerre à une conclusion réussie.

Certains observateurs se demandent maintenant ouvertement si les États-Unis d'Amérique, la seule superpuissance mondiale pendant près de trois décennies, vont jamais gagner une guerre à nouveau.

Remarquablement, un commentateur a audacieusement proclamé que l'Amérique avait déjà gagné sa dernière guerre—dans les années 1950. Il a affirmé que la Seconde Guerre mondiale serait la dernière victoire militaire pour les États-Unis.

La Trompette Philadelphienne, depuis ses premiers numéros, a maintenu cette prévision. C'est une réalité désagréable à affronter, mais néanmoins la réalité, et il faut y faire face.