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Les Catholiques et les Protestants allemands se rapprochent dans la crise

SEBASTIAN GOLLNOW/PICTURE ALLIANCE/GETTY IMAGES

Les Catholiques et les Protestants allemands se rapprochent dans la crise

L'accomplissement d'une prédiction biblique tant attendue approche.

Durant la crise du coronavirus, les églises catholiques et protestantes se sont rapprochées l'une de l'autre, célébrant des événements œcuméniques et organisant des services communs. Le 15 mai, les deux églises ont signalé leur rapprochement au Congrès œcuménique de l'église à Francfort, en Allemagne. Les Catholiques ont été invités à participer à la Cène protestante du Seigneur et les protestants ont célébré l'Eucharistie catholique. La Troisième convention œcuménique d'Allemagne a pris de l'importance en raison de la crise que connaissent les églises dans la diminution du nombre de membres et des lourdes restrictions liées à la COVID-19.

L'événement œcuménique fut un moment de grande solidarité et de symbolisme. Il a également révélé un désir croissant de mettre de côté les différences et d'unir leurs forces.

Environ 160,000 personnes assistaient au congrès de trois jours. En raison de la pandémie, l'événement s’est déroulé « numériquement et décentralisé ». La convention, selon le site du Conseil œcuménique des églises, « s'ouvrit sur un appel aux chrétiens à surmonter leurs divisions ». Deutsche Welle a écrit, « Les deux plus grandes églises de l'Allemagne se rapprochent dans l'adversité ».

Le dimanche 16 mai, l'événement se termina par un service religieux en plein air sur la rive de la rivière Main. Le président de la Conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, souligna que l'événement « donnait des signes d'unité ». Il a de plus ajouté, « Nous accueillons sans réserve les chrétiens d'autres confessions. »

L'archevêque Ludwig Schick et le doyen protestant Hans Martin Lechner ont déclaré que les deux parties « ont le Saint Esprit ». Ajoutant, « Nous sommes faits l'un pour l'autre comme dans une famille. »


L'évêque Gerhard Feige de Magdebourg, chef de la Commission épiscopale des évêques catholique sur les relations œcuméniques, déclara que la question de la communion partagée était « extrêmement complexe et chargée d'émotions ». Le président de l'Église protestante de Hesse et Nassau, Volker Jung, a salué les « progrès œcuménique réels » et qualifiés l'événement de « changement de paradigme ».

L'événement toutefois suscita des critiques de la part du Vatican. Le cardinal Gerhard Müller y voyait une « provocation ». S'adressant à l'agence de presse allemande DPA, il déclara qu'aucun individu ne pouvait déclarer que « les contrastes entre les croyances protestantes et catholiques étaient hors sujet ou ignorés ».

Les orateurs ont également discuté de politique lors de l'événement en présence de politiciens de haut rang, tels que le président allemand Frank-Walter Steinmeier et la chancelière Angela Merkel. « Les crises du climat et du coronavirus, les femmes dans la prêtrise, et comment aborder la violence sexuelle : les questions politiques actuelles et les disputes internes de l'église ont dominé le Troisième congrès œcuménique de l'église à Francfort-sur-le-Main samedi », souligna Die Welt (traduction de la Trompette tout au long).

La Convention œcuménique fait partie de l'Année de l'œcuménisme organisée par le Conseil des églises en Allemagne. Il existe un grand désir pour l'unité entre les églises. L'Église catholique, cependant, exige l'unité sous ses propres conditions. La Bible a prophétisé cette tournure des événements de façon remarquablement détaillé.

Feu Herbert W. Armstrong proclamait depuis les années 1930 que l'Église catholique s'unirait avec ses filles protestantes et orthodoxes. En octobre 1961, par exemple, sa revue La pure vérité proclamait : « Le protestantisme sera absorbé dans ‘l'église mère’—et totalement aboli. »

Dans un monde d'incertitude et de divisions croissantes, ceci demeure une prévision remarquable.

« Descends, et assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone ! Assieds-toi à terre, sans trône, fille des Chaldéens ! On ne t'appellera plus délicate et voluptueuse » (Ésaïe 47 : 1). Dieu ne s'adresse pas à l'ancienne Babylone, mais à la « fille de Babylone ». Une femme dans la prophétie biblique est souvent un symbole pour une église. « Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d'enfants ! », dit cette église (verset 8). Autrement dit, elle ne tolérera pas d'être séparées de l'état ou de la rébellion d'autres églises.

Cette église dans Ésaïe 47 dépeint une organisation mondiale qui s'est mêlée aux dirigeants de ce monde et a connu une scission de ses églises filles. En s'appuyant sur ce passage, M. Armstrong a prédit les événements auxquels nous assistons actuellement. Dans le numéro de novembre 1963 de La pure vérité, il écrivait : « Le triomphe final—quoique de courte durée—du catholicisme est consigné dans littéralement des dizaines de prophéties bibliques. À l'heure actuelle—que nous voulions y croire ou non—la scène est en préparation pour la plus grande révolution religieuse dont le monde ait été témoin… Le problème majeur de la réalisation de l'unité est double. Premièrement, il implique la réconciliation du schisme orthodoxe qui commença officiellement en 1054 et qui divisa les églises en Orient… Deuxièmement, il s'agit de restaurer à la communion romaine tout le protestantisme qui se développa depuis 1517. »

Pour en savoir plus sur cette prophétie, et où elle mènera, lisez « Retour au bercail  » dans notre brochure gratuite Il avait raison.

Fr Hwr