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Les talibans, prochains maîtres de l’Afghanistan : encore une défaite américaine…

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La reconquête de l’Afghanistan se poursuit encore plus rapidement que prévu, avec la chute des villes de Kundus, Sar-e-Pul et Taloquan. C’est donc le nord-est du pays, carrefour stratégique entre Kaboul et le Tadjikistan, désormais aux mains des talibans.

Les armées étrangères, américaines principalement, même si censées quitter le territoire, le 31 août prochain, ont pourtant tenté d’aider l’armée gouvernementale en bombardant massivement ces trois villes, tuant à peu près autant de civils que de talibans, suscitant ainsi des vocations chez les survivants.

Interrogé par Radio France International, le général Vincent Desportes constate : « On voit bien que ce moral joue pour beaucoup, parce que l’armée afghane est théoriquement bien mieux formée que les talibans, qui ne sont jamais que des guérilleros avec des kalaknichovs. […] Posez-vous la question : les Américains étaient bien plus forts que les Vietnamiens et ils ont perdu ! Et ils étaient bien plus forts que les talibans. »

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la Trompette dit...

La tendance des États-Unis de perdre leurs guerres a été prévue en les années 1950 par le rédacteur en chef de notre magazine prédécesseur, La Pure Vérité. Dans notre article « L'amérique A Gagné Sa Dernière Guerre » nous avons écrit :

Les États-Unis d'Amérique mènent une guerre contre le terrorisme depuis deux décennies. Le sang et le trésor américains ont sombré dans les sables de l'Irak, les villes de l'Afghanistan, les montagnes du Yémen, les côtes de la Libye, les régions sauvages du Pakistan, et les eaux entourant la Corne de l'Afrique. Il n'y a aucun signe que l'Amérique va amener cette guerre à une conclusion réussie.

Certains observateurs se demandent maintenant ouvertement si les États-Unis d'Amérique, la seule superpuissance mondiale pendant près de trois décennies, vont jamais gagner une guerre à nouveau.

Remarquablement, un commentateur a audacieusement proclamé que l'Amérique avait déjà gagné sa dernière guerre—dans les années 1950. Il a affirmé que la Seconde Guerre mondiale serait la dernière victoire militaire pour les États-Unis.

La Trompette Philadelphienne, depuis ses premiers numéros, a maintenu cette prévision. C'est une réalité désagréable à affronter, mais néanmoins la réalité, et il faut y faire face.