Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

Longue vie à la reine ? La statue de la reine Victoria abattue

DANIEL CRUMP/ANADOLU AGENCY VIA GETTY IMAGES

Longue vie à la reine ? La statue de la reine Victoria abattue

La guerre contre l'histoire canadienne s'intensifie.

Le 1 er juillet, jour de la Fête du Canada, à Winnipeg, au Manitoba, la statue de la reine Victoria face à l'Assemblée législative du Manitoba a été abattue par un groupe qui manifestait contre l'effet des pensionnats sur les peuples autochtones.

Un groupe de 200 personnes, certaines vêtues d'orange (la couleur désignée pour commémorer les victimes des pensionnats), chantaient, « Pas de fierté dans un génocide », en démolissant la statue, en la couvrant de peinture rouge, et en écrivant sur le piédestal « nous étions des enfants autrefois » à la peinture rouge. Plus tard, ils ont enlevé la tête et l'ont jetée dans la rivière derrière l'Assemblée législative. (Un kayakiste de passage récupéra plus tard la tête de la rivière.)

Au cours de ce même événement, une statue de la reine Elizabeth II proche de la maison du gouverneur a aussi été démolie.

Le chef de la police de Winnipeg, Danny Smyth, déclara que des enquêtes étaient en cours mais qu'aucune arrestation n'avait été effectuée. Un homme fut arrêté pour avoir agressé un agent de la paix, mais pas en lien avec le vandalisme de la statue. Quand on lui a demandé pourquoi la police n'était pas intervenue, M. Smyth a dit : « Nous ne voulions pas provoquer davantage la foule qui s'était rassemblée. Je tiens à le dire clairement, je félicite nos membres pour notre professionnalisme d'hier et leur capacité à préserver un environnement sécuritaire. »

Également le jour de la Fête du Canada, à Kitchener, en Ontario, un homme éclaboussa de peinture rouge la statue de la reine Victoria située dans le parc Victoria de Kitchener. L'homme grimpa sur la statue et protesta pendant cinq heures. Selon certains tweets d'un journaliste local Luke Schultz, la réaction des spectateurs était mitigée : l'un d'eux criait, « Écœurant », et un jeune « offrait des applaudissements ». Cela coûtera 2,000 de dollars pour nettoyer la statue.

Cette dernière série d'attaques sur l'histoire et les monuments du Canada a eu lieu le jour même de la Fête du Canada—le jour même où les Canadiens célèbrent et réfléchissent sur la création du Canada en tant que nation, qui eut lieu le 1er juillet 1867, durant le règne de la reine Victoria.

Cette attaque revêt une signification particulière. Non seulement un pilier de l'identité canadienne a-t-il été renversé avec la statue de Winnipeg, mais également un repère que nous pouvons utiliser pour prouver la prophétie biblique.

Longue vie à la reine

L'héritage de la reine Victoria occupe une place importante au Canada. Au cours des 154 années de l'histoire du Canada depuis 1867, il n'y eut que cinq monarques sur le trône britannique : la reine Victoria, le roi Edward VII, le roi George V, le roi George VI et Elizabeth II. Victoria régna sur 22 pour cent de l'histoire du Canada. Vous pouvez voyager dans presque n'importe quelle ville au Canada et trouver une « rue Victoria » ou un « parc Victoria » ou une ville nommée « Victoria ».

Ce fut la reine Victoria qui guidait constamment la création d'une nation à partir d'un Haut Canada et d'un Bas-Canada séparé et à la mise en place d'un gouvernement responsable. C'est la reine Victoria qui donna son assentiment royal pour que le Canada devienne sa propre nation distincte dans l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867. Bien que le monarque britannique fût toujours le chef de l'État—et l'est encore aujourd'hui—cela donna au Canada l'autonomie nécessaire pour faire ses propres lois et gouverner ses propres affaires.

Le site Web du Sénat canadien appelle Victoria la « Mère de la Confédération » et écrit ceci :

La loyauté envers la couronne était la pierre angulaire de la confédération, une allégeance qui l'emportait sur les disparités régionales et économiques. En février 1867, Sir John A. Macdonald, qui allait bientôt être le 1er premier ministre du Canada, assura à Victoria que le but de l'union était « de déclarer de la manière la plus solennelle et la plus énergique notre détermination d'être sous la souveraineté de votre majesté et votre famille pour toujours ».

Cependant, c'est également sous le règne de Victoria que le gouvernement canadien nouvellement formé créa le système des pensionnats indiens dans les années 1880. Le système de pensionnat fut créé pour aider les différentes tribus autochtones à s'intégrer dans la société de style européen au Canada, mais également pour leur donner une éducation académique de base. Le gouvernement se joignît à l'Église catholique, à l'Église anglicane, aux presbytériens et d'autres groupes pour administrer les écoles (un peu comme le modèle de scolarisation missionnaire).

Durant cette période, 150,000 enfants autochtones furent placés dans ces écoles, et on estime que 6,000 d'entre eux sont morts pendant qu'ils les fréquentaient. Souvent, le gouvernement et les services sociaux retiraient les enfants de leurs familles pour les forcer à fréquenter les écoles. Il est en effet tragique que tant d'enfants soient morts et que les familles aient été séparées.

Mais qu'est-ce que cela a à voir avec la reine Victoria ?

Bien que la reine Victoria n’ait aucune responsabilité directe dans la politique ou la mort des enfants, elle est souvent attaquée parce qu'elle symbolise le « colonialisme blanc ». Mais ajoutons un peu de contexte à cette histoire.

Tout le rêve d'un Canada d'un océan à l'autre reposait sur la création d'un chemin de fer qui pourrait unir l'Ouest lointain aux provinces de l'Est. Sir John A. Macdonald, pour ses nombreux défauts et erreurs, eut la force de la volonté de réaliser ce rêve.

Cela dépendait du développement de l'Ouest canadien où la majorité des tribus autochtones vivaient. Tout comme le Destin manifeste de l'Amérique, les nouveaux colons devaient se déplacer vers l'Ouest. La reine Victoria créa la Police montée du Nord-Ouest, en fait plus connues sous le nom de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), pour s'assurer à ce qu'il n'y ait pas d'anarchie au fur et à mesure que l'Ouest canadien se développait. Cette politique clé protégeait en fait les tribus autochtones. La GRC s'assura que la voie ferré était construite et également que les nombreuses tribus qui vivaient encore dans l'Ouest étaient traitées équitablement, protégées des colons européens, et même approvisionnées. Les nombreux forts de la GRC dans l'Ouest distribuaient des rations qui leur évitaient la famine et aidaient à maintenir les différentes tribus en vie. Même les Indiens des États-Unis, notamment Sitting Bull, trouvèrent un refuge au Canada. Par rapport à d'autres nations à cette époque, il s'agissait d'une politique très favorable envers les peuples autochtones.

Sur les 194 pensionnats ouverts de 1830 à 1997, seulement 70 furent en service sous le règne de la reine Victoria. Cela ne représente que 36% de tous les pensionnats. Bien que des choses terribles se soient produites dans ces écoles, si nous voulons en attribuer directement la responsabilité, beaucoup d'autres méritent certainement un examen plus approfondi.

Il existe une relation intéressante entre la reine Victoria et la ville de Winnipeg : il y a 120 ans le jeune Winston Churchill se trouvait dans la ville de Winnipeg lorsque la reine Victoria mourut. La comparaison entre la ville de 1901 et la ville en 2021 présente un contraste frappant.

La reine est morte—longue vie au roi !

Winston Churchill, à 26 ans, était en tournée en Amérique du Nord lors d'une tournée de conférences sur la guerre des Boers. Alors qu'il voyageait à travers les États-Unis, des nouvelles de la santé déclinante de la reine Victoria lui parvenaient. Il déclara à l'un de ses auditoires : « Une plus grande perte que la fertile province ou la perte sur le champ de bataille nous menace en ce moment. Je ne peux faire autrement que de demander au peuple américain d'espérer avec nous que le nouveau siècle ne puisse pas se lever avec l'une des plus grandes pertes que le monde puisse connaître—la perte de notre souveraine, la reine Victoria. »

Michael Shelden écrit dans son livre Young Titan :

M. Churchill arriva à Winnipeg vers l'heure du déjeuner le lundi 21 janvier 1901. … La température était autour de 10 degrés Fahrenheit (environ -20 degrés Celsius), un vent extrêmement froid dispersait la neige dans les rues, et l'ambiance de la ville était sombre. La météo n'était pas la cause des visages allongés des résidents. Ils étaient habitués au froid.

C'était la dernière nouvelle du jour qui avait jeté une ombre sur cet avant-poste éloigné de l'empire. …Le gros titre du journal du matin annonçait l'événement imminent qui avait déstabilisé tant de loyaux Canadiens : La reine Victoria sur son lit de mort. Ses dernières heures.

M. Shelden cite un historien anonyme qui a écrit, « Il semblait qu'un renversement monstrueux du cours de la nature était sur le point de se produire. La grande majorité de ses sujets n'avaient jamais connu une époque où la reine Victoria n'avait pas régné sur eux. Pour tous ceux âgés de moins de 63 ans, ils n'auraient pas connu d'autre monarque. Victoria symbolisait la stabilité et la force de la Pax Britannica. Malgré le fait qu'ils vivaient au milieu de la nature sauvage canadienne, les Canadiens sentaient qu'ils faisaient partie de l'Empire qui s'étendait sur le monde entier.

L'enthousiasme suscité par le discours de M. Churchill démontrait cet amour de l'Empire. « Pour ces Canadiens vivant si loin du petit monde de la famille royale britannique, des aristocrates et [membres du Parlement], le fils de Lord Randolph représentait le lien le plus étroit avec la classe dirigeante de l'Empire », écrit M. Shelden.

Le 22 janvier 1901, les gros titres vinrent d'Ottawa par télégramme, annonçant, « Notre bonne reine est décédée. » M. Churchill, de retour en Amérique, fut émerveillé par la réponse de loyauté de la ville. M. Shelden écrit :

Il était une heure de l'après-midi suivante lorsque Winnipeg reçu la nouvelle par télégramme d'Ottawa que la reine était décédée. … Des cloches de deuil retentissaient déjà lorsque Churchill se rendit à la gare. … Certains marchands avaient placés des portraits de la reine bordés de noir dans la vitrine de leurs boutiques. Sur un pilier sur la place de l’hôtel de ville un buste d'elle en pierre était drapé de noir.

M. Churchill était ému par la réaction rapide à la nouvelle. « Cette ville lointaine au milieu des neiges », fit-il remarquer plus tard, « commença à baisser la tête et à hisser des drapeaux en berne ».

À cette époque, Winnipeg était la porte d'entrée de la vaste étendue sauvage du Canada, et l'Ouest canadien était considéré comme la dernière frontière sauvage de l'Empire. Beaucoup de jeunes hommes audacieux de Grande-Bretagne et d'Europe venaient à Winnipeg pour se faire un nom. C'était l'apogée de Winnipeg, et la ville était inondée de nombreux immigrants britanniques de première génération. Ce que M. Churchill vit en 1901 était une démonstration de loyauté et d'allégeance à la monarchie.

À peine 13 ans plus tard, sous le règne du fils de la reine Victoria, le roi George V, le Canada combattrait avec la Grande-Bretagne dans la Grande Guerre. Trois hommes du bloc 700 sur la rue Pine à Winnipeg ont tous reçu la Croix de Victoria, la plus haute décoration militaire de Grande-Bretagne pour bravoure. La rue fut rebaptisée « Valour Road [Route du courage] ». L'inscription sur la Croix de Victoria se lit simplement, « Pour le courage ».

Quel contraste avec 2021, alors que cette histoire est littéralement anéantie.

Signes de la prophétie

Winnipeg reçut un autre honneur en 1897 lorsqu'elle fut choisie pour recevoir l'une des nombreuses statues réalisées par le sculpteur Sir George Frampton pour le jubilé de diamant de la reine Victoria. Ces statues, dans divers endroits aujourd'hui, montrent la reine Victoria assise sur un trône avec le sceptre royal et l'orbe royale. La statue de Winnipeg a été inaugurée en 1904.

C'est la statue qui a été renversée et décapitée à la Fête du Canada.

Mais quelle est la vraie signification de cette attaque ? Il y aura toujours une histoire canadienne dont on pourra être fier et célébrer, mais également des erreurs et des péchés douloureux. Mais ces attaques ont un objectif bien plus sinistre que de réclamer justice ou de se souvenir.

Le gouvernement canadien s'excusa déjà en 2008 pour les pensionnats et il a payé plus de 3 millions de dollars aux victimes. Le système d'éducation canadien présente déjà l'histoire des pensionnats et enseigne que le Canada a commis un « génocide culturel ». Que veulent-ils de plus ?

Ils veulent effacer le Canada en tant que nation.

Herbert W. Armstrong l'a prouvé dans son livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie que l'Amérique, la Grande-Bretagne et les pays du Commonwealth britannique, y compris le Canada, descendaient des tribus de l'ancien Israël. L'Empire britannique, et la superpuissance américaine, ont reçu de grandes bénédictions de Dieu au profit du monde entier ! Voir comment ces nations ont été bénies prouve l'exactitude et l'autorité de la Bible.

La statue de la reine Victoria devrait nous amener à nous demander pour quelle raison la Grande-Bretagne, qui contrôlait une si grande partie du monde, s'est soudainement hissée à un tel niveau de puissance. Notre histoire est marquée de repères, de points de contrôles, de panneaux indicateurs qui nous ramènent à la cause ultime de notre prospérité et de bénédictions dont nous jouissons : Dieu.

Mais tout comme notre histoire a une cause spirituelle venant de Dieu, il en va de même pour les attaques contre notre histoire et nos statues. La véritable cause de ces attaques est Satan le diable qui tente d'effacer cette histoire. Tout cela fait partie de l'attaque de Satan contre tout ce qui a une histoire avec Dieu. Veuillez commander un exemplaire gratuit de la brochure Great Again ( Grande à nouveau —disponible en anglais seulement) du rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, pour comprendre cette vérité essentielle.

Nous devons permettre à cette histoire de nous pousser pour comprendre l'histoire de la Bible, ce qui nous aidera à comprendre la prophétie biblique ! Dans « La véritable raison pour laquelle nos statues sont attaquées  » Richard Palmer a écrit :

L'histoire de la Grande-Bretagne et de l'Amérique est un panneau indicateur important qui dirige les gens vers Dieu. Par conséquent, Satan le diable hait cette histoire, et travaille à l'effacer, poussant un nouveau message : Dieu n'a pas rendu la Grande-Bretagne et l'Amérique grandes. L'esclavage l'a fait ! Elles ne sont devenues riches que parce qu'elles ont volé cette richesse à tout le monde. Ce programme souligne l'importance qu'il y a de comprendre cette histoire. Et pas seulement l'époque victorienne—mais l'histoire qui remonte au patriarche Abraham. C'est une histoire qui attire votre attention vers Dieu et ce qu'Il fait dans le monde, aujourd'hui—une histoire qui contient une espérance absente des nouvelles, aujourd'hui. Veuillez commander votre exemplaire gratuit de Les Anglo-Saxons selon la prophétie et Great Again (Grande à nouveau —disponible en anglais seulement) pour comprendre ces vérités vitales.

Usbp Fr