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« Nous pensons que l’Italie a payé le gaz russe en roubles »: les graves accusations envers Rome, qui s’ouvre à un accord avec Moscou

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Si la quasi-totalité des États membres de l’Union européenne affichaient initialement une position unifiée face à la demande de la Russie de faire payer son gaz en roubles, cette solidarité semble en train de craquer. Petit à petit, certains pays font part de leur volonté de céder aux exigences russes. L’Italie semble en faire partie… et elle est même accusée de s’y être déjà pliée.

La semaine dernière, la Russie a décidé de couper l’approvisionnement en gaz de la Pologne et de la Bulgarie suite à leur refus de payer en roubles. Les deux pays peuvent compter sur leurs alliés européens pour faire face à ce coup dur, mais l’attitude de Moscou n’en reste pas moins inquiétante pour une partie des États membres.

La semaine dernière, Bloomberg a rapporté qu’au moins quatre clients européens avaient déjà payé leurs fournitures de gaz russe en roubles et que dix autres entreprises avaient ouvert les comptes requis auprès de Gazprombank, la banque sur laquelle compte la Russie pour procéder à ces paiements. « Ce n’est pas par plaisir, nous n’avons pas choisi cette situation », mais il n’y a « aucune alternative », a justifié son ministre des Affaires étrangères dans une interview accordée à CNN.

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la Trompette dit...

Pourquoi l’Europe dépend-elle du gaz russe à un tel point ? Est-ce qu’il s’agit d’une stratégie géopolitique inepte, ou plutôt d’une politique intentionnellement pro-russe ? Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a expliqué au cours des années que l’Europe est dirigée par sa plus puissante économie, l’Allemagne. Ce dernier travaille souvent avec la Russie, ce qui n’est autre qu’un avertissement retentissant pour le monde entier.

« L'histoire montre que l'Allemagne et la Russie ne sont pas réellement des partenaires, a-t-il écrit. Quand ils concluent des accords de paix et des partenariats économiques, c'est un signal que l'un ou l'autre ou les deux se préparent à une sorte d'exploit impérialiste. »

Pour en savoir plus sur pourquoi l’Europe hésite à vraiment confronter la Russie, lisez notre article « La Russie et l'Allemagne : complices dans le crime ».