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Nouveaux dirigeants demandés

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Nouveaux dirigeants demandés

Aujourd'hui, notre génération fait face à la leçon intemporelle de toute l'histoire humaine. Allez-vous l'apprendre ?

L'illusion d'un « monde libre » s'évapore. Les gouvernements du monde entier abolissent les libertés, les opportunités et les droits fondamentaux, et mettent en place de nouveaux systèmes de surveillance, de contrôle et d'oppression. Le dernier siècle environ, où les gouvernements reconnaissaient les droits individuels est fini.

Aujourd'hui, très soudainement, nous vivons dans un monde différent. Non intentionnellement—et intentionnellement—ceux qui détiennent le pouvoir gouvernemental ont même cessé de prétendre se soumettre à la loi. Ils exercent leur pouvoir comme bon leur semble. En conséquence, la liberté elle-même a été confinée !

Il y a une leçon à apprendre ici. C’est la leçon enseignée par toute l’histoire à toutes les générations. C’est la leçon du leadership, de la civilisation, de la fragilité de la liberté. C’est la leçon du gouvernement humain.

La leçon dans vos nouvelles du soir

La revue The Critic a interrogé plusieurs experts qui montrent que les actions des gouvernements ont remplacé l'état de droit. Elle a cité Lord Sumption, un ancien juge de la Cour suprême du Royaume-Uni, soulignant que la police « n'avait rien d'autre à faire dans une crise nationale que d'appliquer la loi. Ils ne sont pas là pour donner effet à leurs propres opinions sur ce qu’une crise nationale pourrait exiger ou pour donner effet à ce que les vues d’un Premier ministre pourraient exiger en cas de crise. Ce sont des citoyens en uniforme qui doivent appliquer la loi et rien d'autre » (septembre 2020).

C’est dans l’ensemble ce que faisaient les policiers du monde libre il y a plusieurs mois. La police et les policiers de nos pays ont généralement (bien que vaguement) compris que vos droits ne sont pas quelque chose que les gens au pouvoir vous donnent mais quelque chose avec lequel vous êtes né. Ils ont compris que les lois devraient protéger ces droits. Ils ont compris que même ceux qui gouvernent doivent eux-mêmes être régis par ces lois.

Avec quelle rapidité tout cela a changé. « La primauté du droit est tellement émasculée que lorsque vous en aurez réellement besoin, vous constaterez qu'elle n'est plus là », a déclaré l'avocate Kirsty Brimelow au Critic. « Cela conduit alors à des décisions arbitraires, à des abus et [la loi] est utilisée contre les citoyens. Nous sommes devenus trop habitués à être un pays démocratique libéral, et nos droits sont dérobés furtivement. Si nous n’avons pas de cadre juridique solide, nous passerons à la loi par le gouvernement et non à la loi par le Parlement, et le cœur de la démocratie disparaîtra. »

La directrice du groupe Big Brother Watch, Silkie Carlo, a déclaré : « L'idée que l'une des plus anciennes démocraties au monde puisse se déformer sous un coronavirus est effrayante. La question du confinement n'a jamais été posée démocratiquement… Nos instincts de liberté risquent de dériver. »

« L'État a décidé sans débat de restreindre nos droits et libertés de manière inimaginable dans un système démocratique », a déclaré Francis Hoar, un autre avocat. « Ce n'est pas ainsi qu'une société libérale normale fonctionne. Ce qui est terrifiant, c’est que cela n’a pas été simplement imposé par les gouvernements—les gens le voulaient. Bien sûr, les gens peuvent choisir de rester chez eux, mais ils voulaient que ce soit la loi, pour imposer ces restrictions aux autres… C'est un moment historique : on a l'impression qu'une barrière a été franchie. Une chose qui est troublante est que les gens subissent la levée des restrictions et disent qu’ils sont ‘autorisés’ à aller au pub ou à rendre visite à leur famille. Pouvez-vous imaginer dire ça auparavant ? »

C'est maintenant la réalité dans le « monde libre ». Les gouverneurs—et les gouvernés—pensent que les droits et les responsabilités les plus élémentaires d’un être humain ne sont pas déterminés par Dieu mais par quiconque est actuellement au pouvoir.

Lors d’une conférence de presse le 3 septembre dernier, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a discuté de ses désirs concernant les repas en salle à New York : « Je voudrais voir les restaurants ouverts. Cependant, il y a un mais—M-A-I-S. Le mais c'est : nos règles et conseils sur la réouverture [ne sont] aussi bons que la conformité et l'application. » Il a ensuite appelé le Président du conseil municipal de New York, en disant : « Président Johnson, mets sur pied un groupe de travail du NYPD, et dites-leur qu’il y aura 4 000 policiers qui vont faire appliquer la conformité des restaurants. »

Nous avons besoin de 4 000 policiers pour nous assurer que les clients respectent les nouvelles règles en matière de masques faciaux et de distanciation sociale avant de pouvoir rouvrir les restaurants ! En d’autres termes, les fonctionnaires des États et des collectivités locales n’ont pas suffisamment de pouvoir sur la vie des citoyens. Les systèmes de vérification et d’équilibre doivent être éliminés. Le principe du gouvernement limité doit être éliminé. Le gouvernement doit être plus illimité.

Et pourtant, considérez ce récent titre du journal New York Times : « Le pointage du doigt continue alors que New York voit un autre mois de crimes violents. » Selon l'article, « La forte augmentation de la violence armée qui a secoué la ville de New York et intensifié le débat sur la police s'est poursuivie à un rythme alarmant en août, les fusillades ayant plus que doublé par rapport à la même période l'année dernière et les meurtres ont augmenté de près de 50 pour cent, a dit la police » (3 septembre).

Alors même que les fonctionnaires du gouvernement cherchent à contrôler le comportement plus routinier de ceux qui sont généralement des citoyens respectueux des lois, ces mêmes fonctionnaires s'efforcent de définancer et de réduire la présence des forces de l'ordre pour des vrais crimes. Et le crime, la violence et l'anarchie montent en flèche dans nos villes !

Notez attentivement cette déclaration suivante. C’était le maire de New York, Bill De Blasio, qui commentait sur l’état de la plus grande ville des États-Unis : « Regardez, nous avons eu une tempête parfaite ici. Un million d'emplois perdus dans la ville. Des gens sans travail, des enfants qui ne vont pas à l'école, des lieux de culte non ouverts, et j’en passe, et puis notre système judiciaire n’a pas fonctionné jusqu’à récemment, tout cela à cause du coronavirus. Soyons clairs. Au cours des six dernières années, la criminalité était en baisse constante à New York City—la grande ville la plus sûre d'Amérique. Qu'est-ce qui l'a changée ? Une pandémie qui a assommé une grande partie de la vie de cette ville et qui a créé crise après crise » (3 septembre).

Ce maire blâme l'anarchie aux confinements qu'il a imposés à New York suite à la pandémie ! Un tel transfert de blâme est maintenant une routine. Un grand nombre des vrais problèmes auxquels nous sommes confrontés n’ont pas été causés par le virus lui-même, mais par la réponse des gouvernements face au virus. Pourtant, pratiquement personne en position de pouvoir ne reconnaîtra sa propre responsabilité pour ce qui s'est passé, et encore moins apportera des changements de directions visant à réparer les dommages qu'il a causés.

Ce ne sont là que quelques exemples de nombreux échecs flagrants de leadership au sein de cette nation. Et c'est la nation qui s'est érigée en exemple de liberté, d'égalité et de prospérité pour toutes les nations. Ces échecs révèlent que même le « monde libre » succombe aux problèmes de gouvernance qui ont tourmenté les êtres humains tout au long de l'histoire.

Un nouveau leadership prophétisé

Le catalogue de l'histoire est rempli des milliers d'années de gouvernements oppressifs et corrompus. Comme nous l'avons écrit dans notre numéro de février, « Pendant des millénaires, les rois et les princes, les empereurs, les césars et les sultans, les tsars et les kaisers ont défilé et ont pavané, abusant de leur pouvoir ; les populations ont souffert de la corruption, de la tromperie, de la fraude et du népotisme, de l'avidité, de la méchanceté et de l'injustice. L'humanité a été témoin de dictature, de despotisme, de tyrannie, d'oppression, de persécution, de génocide, de troubles, de soulèvement, de coup d'État, d'assassinat, de mutinerie, de révolte, de rébellion, de révolution, de gouvernement après gouvernement, de génération en génération » (L’énigme du gouvernement).

Historiquement, la liberté authentique en vertu de la primauté du droit a été un privilège extrêmement rare. Son implantation moderne dans le monde anglo-américain a été remarquable par sa relative universalité et sa longévité. Mais comme nous l'avons vu, même cela s'estompe rapidement. Nos gouvernements « libres » retombent dans le chaos et acceptent l'oppression.

Ce qui se passe aujourd'hui souligne une leçon que l'humanité écrit depuis environ 6 000 ans, principalement à travers la souffrance : que les êtres humains sans Dieu, sont incapables de gouverner justement d’autres êtres humains.

Cette conclusion incontournable vous dirige directement vers Jésus-Christ et Son message évangélique ! Lisez le livre de Matthieu, lisez les Évangiles, lisez ce que Jésus-Christ a dit. Il était concentré sur le gouvernement !

La seule solution à nos pires problèmes—pour notre génération et pour toutes les générations humaines, passées et futures—est un gouvernement juste.

Et les seuls individus capables d'un gouvernement juste sont des Êtres Divins !

C'est pourquoi Jésus-Christ a parlé à plusieurs reprises du Royaume de Dieu, qui est le gouvernement de Dieu, administré par la Famille Dieu. C'est pourquoi Il a parlé des vrais chrétiens régnant sur les villes (par exemple, Luc 19 : 16-19). Ce n’était pas seulement une métaphore—c’est la seule et unique solution à la condition humaine !

Dans Apocalypse 2 : 26-27, Christ promet : « À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. » Dans Apocalypse 3 : 21, Il dit plus loin : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur Son trône. »

Du début du récit biblique à la fin, Dieu et Jésus-Christ se sont concentrés sur la loi, le gouvernement et le règne !

Les vrais disciples de Jésus-Christ se soumettent au gouvernement de Dieu et à la loi de Dieu. C'est ainsi qu'ils se qualifient pour administrer eux-mêmes ce gouvernement.

La plupart des chrétiens ne comprennent pas ou ne croient pas cette vérité ! Ils ne savent pas vraiment ce qu’était l’évangile de Jésus-Christ. Beaucoup pensent que c'était pour dire aux gens qu'Il mourrait pour payer la pénalité de leurs péchés. Mais la pure vérité est que les chrétiens qui ne comprennent pas Jésus-Christ et ne comprennent pas Son évangile ne sont pas de vrais chrétiens !

À travers les âges, Dieu le Père a appelé un petit groupe de personnes dans Sa véritable Église, dirigée par Jésus-Christ. Ils ont alors le choix de se soumettre à Son gouvernement et d'observer Sa loi, ou non. Seuls ceux qui, par leur croyance, leurs attitudes et leurs actions, se soumettent à Dieu peuvent vraiment devenir chrétiens, peuvent vraiment comprendre l’évangile du Christ et peuvent vraiment accomplir le dessein de Dieu pour leur vie. Ce n’est seulement alors que quelqu'un pourra être formé pour diriger selon la façon de Dieu—pour gouverner une ville ou une nation avec Christ et lui apporter l’ordre, la sécurité, la paix, l’abondance et la réalisation de l’incroyable potentiel humain de chaque personne.

Lorsque les vrais chrétiens lisent la Bible, ce thème au sujet du gouvernement se retrouve page après page. Le dernier livre de la Bible, l'Apocalypse, décrit l'avenir. Et il se concentre à plusieurs reprises sur le thème du gouvernement—un gouvernement littéral, réel, dirigeant le monde ! Apocalypse 5 : 10 décrit le peuple de Dieu comme étant « des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la Terre ». Apocalypse 20 : 4 et 6 déclarent : « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans… Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec Lui pendant mille ans. »

Ce thème du gouvernement juste, le gouvernement de Dieu, apparaît à plusieurs reprises à travers le ministère de Jésus-Christ, et dans le Nouveau Testament et l'Ancien Testament.

La vision de Daniel 7 décrit cette même réalité future : « Jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume… Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et Lui obéiront » (versets 22, 27).

Nous devons reconnaître la leçon qui nous fait face au centre-ville de Portland, de Seattle, de Chicago, de New York et à travers les États-Unis : Il n’y a pas de remplacement pour un gouvernement juste. Et les êtres humains n'ont jamais administré un bon gouvernement. Il a toujours été entaché d’incapacité, de corruption et de mal. Il a toujours été mortellement défectueux.

Nous avons besoin du Royaume de Dieu ! Nous avons besoin du gouvernement du Très-Haut ! Nous avons besoin du gouvernement de notre Créateur ! Nous avons besoin du gouvernement de Dieu ! Seul le gouvernement de Dieu, administrant la loi de Dieu, peut enfin mettre fin à la folie du gouvernement humain qui s’autoproclame vertueux et qui est autodestructeur.

Jésus-Christ revient. Et Il revient dans le but qu'Il a déclaré dans Son message d'évangile : pour mettre en œuvre le gouvernement. Il régnera, et Il régnera au profit de ceux qui sont gouvernés. Même lorsqu'elle est autorisée à se gouverner elle-même, l'humanité ne sait tout simplement pas comment le faire de manière juste et bénéfique. Nous avons besoin d'individus au sein du gouvernement qui ont été préparés à gouverner non pas pour leur propre bénéfice, non pas pour leur propre gloire, non pas dans l'intérêt d'un certain groupe, mais dans le but de placer chaque homme, femme et enfant sous l'autorité aimante de Dieu le Père, en les aidant à se détourner de leurs propres péchés autodestructeurs, et en les élevant pour qu’ils comprennent les lois de cause à effet qui régissent la vie humaine, pour qu’ils comprennent les causes du bien, les sources du mal, pour qu’ils apprennent leur raison d'être, et aimer le mode de vie joyeux, abondant et éblouissant de Dieu !

Quand vous voyez des rapports sur le gouvernement humain, pensez à cela. Le gouvernement était la mission de Jésus-Christ. Le gouvernement est la mission de Jésus-Christ. Et ce gouvernement est la mission des vrais chrétiens. Telle est la leçon de notre génération et de toutes les générations : Le gouvernement de Dieu est le seul moyen d'établir un véritable « monde libre ».

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