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Les toutes premieres racines de l’Allemagne (deuxième partie)

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Les toutes premieres racines de l’Allemagne (deuxième partie)

L’Allemagne et le Saint Empire romain : Chapitre deux

La suite provenant de Les toutes premieres racines de l’Allemagne (première partie)

Assyriens féroces

Pratiquement chaque historien attire l’attention sur la nature belliqueuse du peuple assyrien. James McCabe, auteur de l’Histoire du monde, dit que les Assyriens étaient «une race féroce et traître, se délectant dans les dangers de la chasse et de la guerre. Les troupes assyriennes étaient notamment connues parmi les plus formidables des guerriers antiques… Ils n’étaient jamais fidèles lorsqu’il était de leur intérêt de briser les traités, et étaient regardé avec suspicion par leurs voisins à cause de cette caractéristique… Dans l’organisation et l’équipement de leurs troupes, dans leur système d’attaque et de défense et leur méthode visant à réduire les places fortifiées, les Assyriens manifestaient une supériorité sur les nations environnantes» (vol. 1, pp.155, 160).

Le Dr Herman Hoeh, historien et auteur de Abrégé de l’Histoire du Monde, écrivit: «L’Assyrie antique fut la plus grande puissance faisant la guerre dans toute l’Histoire.» (La Pure Vérité janv. 1963, «L’Allemagne selon la prophétie.»)

James Hasting écrivit: «Les Assyriens des temps anciens étaient plus robustes, plus guerriers et plus ‘féroces’ que les doux industriels babyloniens. Ceci pouvait être dû à l’influence du climat et aux guerres incessantes; mais cela peut indiquer une race différente … L’organisation entière de l’état était essentiellement militaire» (Dictionnaire de la Bible, «Assyrie et Babylonie»).

Léonard Catrell, dans Forge de la Civilisation, écrivit: «Dans toutes les annales de la conquête humaine, il est difficile de trouver un peuple plus dédié à répandre le sang et au carnage que les Assyriens. Leur férocité et leur cruauté ont quelques parallèles qui perdurent dans l’époque moderne.» (Il est intéressant que Catrell puisse seulement comparer leur férocité avec celle trouvée dans «l’époque moderne.» Beaucoup admettraient, que durant le 20ème siècle, les Allemands ont vraiment été les plus dédiés à faire couler le sang.

Après l’an 800 avant Jésus-Christ, l’Assyrie était en mesure et prête à prendre le monde d’assaut. Leur retour allait bientôt les confronter aux puissants Israélites.

Le Dr Hoeh, dans son Abrége de l’Histoire du monde, écrivit: «En 745 une nouvelle dynastie s’assit sur le trône à Ninive. Elle commença avec Tiglath-Pileser iii. Cette dynastie exista jusqu’à la chute de l’Assyrie en 612» (volume 1, page 296).

L’Encyclopédie Britannique [Encyclopedia Britannica] s’accorde avec le résumé du Dr Hoeh: «Sous Tiglath-Pileser iii débuta le second Empire assyrien, lequel différait du premier dans ses grandes consolidations. Pour la première fois dans l’histoire l’idée de centralisation fut introduite dans la politique… Les forces assyriennes devinrent une armée sur pied qui, par des améliorations successives et une discipline soignée, forma une irrésistible machine de guerre, et la politique assyrienne fut dirigée vers l’objectif défini de réduire le monde entier dans un même et unique Empire et absorber ainsi son commerce et ses richesses dans les mains assyriennes» («Babylonie et Assyrie», 11ème éd.). A présent, vous pourriez noter certaines similitudes entre l’ancienne Assyrie et l’Allemagne moderne qui plongea ce monde dans deux grandes guerres mondiales, dans le but de créer un seul Empire. Nous y reviendrons plus tard.

Israël emmené en captivité par les Assyriens

Continuons avec l’histoire documentée de l’Assyrie dans la région supérieure de la Mésopotamie. Dans II Rois 16, vous lirez un récit concernant une guerre entre Israël et les Juifs. En ce temps-là, les enfants d’Israël étaient divisés en deux nations, avec dans le nord dix tribus conservant le nom d’Israël, et au sud des tribus prenant le nom de Juda. Israël était allié avec Aram (la Syrie). Juda sollicita l’aide de Tiglath-Pileser, roi d’Assyrie (2 Rois 16:7). Pour défendre les Juifs, les Assyriens attaquèrent d’abord Aram, ensuite Israël.

Dans sa 14ème année de règne, Salmanasar iii, roi assyrien à Calah, assiégea le pays de Samarie où les dix tribus d’Israël résidaient. C’était en 721 av. J.-C. Remarquez 2 Rois 17:5-6: «Et le roi d’Assyrie parcourut tout le pays, et monta contre Samarie, qu’il assiégea pendant trois ans (721-718). La neuvième année d’Osée, le roi d’Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en Assyrie. Il les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes.»

En dépit de nombreux avertissements de leurs prophètes, le peuple d’Israël refusa de se détourner de leur rébellion contre Dieu. Ce fut Dieu qui envoya les Assyriens en tant que verge de Sa colère (Esaïe 10:5) pour emmener les Israélites en captivité. Ils furent enlevés de leur pays. «Les enfants d’Israël s’étaient livrés à tous les péchés que Jéroboam avait commis; ils ne s’en détournèrent point, jusqu’à ce que l’Eternel ait chassé Israël loin de sa face, comme il l’avait prononcé par tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu’à ce jour» (2 Rois 17:22-23).

Josephe consigna que Salmanasar «fit une expédition contre Samarie… [l’] assiégea pendant trois ans et la prit par la force… et démolit complètement le gouvernement des Israélites et emmena tout le peuple en Médie et en Perse» (Antiquities, ix, xiv, 1).

Herbert W. Armstrong, érudit de religion, écrivit dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie: «Entre 721 et 718 av. J.-C, la Maison d’Israël fut conquise, et le peuple fut aussitôt déporté, emmené captif en Assyrie, sur la rive sud de la mer Caspienne. Depuis lors, on n’en entendit plus parler!» (page 72 de la version française de 1980). A ce point de l’histoire d’Israël, les Israélites furent complètement perdus de vue—et connus comme les «dix tribus perdues» d’Israël. Mais savez-vous pourquoi elles devinrent «perdues» à la vue du monde? Parce que les érudits et les historiens ont perdu de vue les Assyriens! Et, durant la captivité, Israël était allé en Assyrie, située anciennement au sud des rives des bords de la mer Noire et de la mer Caspienne. Notre brochure gratuite Les Anglo-Saxons selon la prophétie trace au nord-ouest la migration des enfants d’Israël en Europe occidentale, la péninsule Scandinave et les Iles Britanniques. Pourquoi cette migration? Parce que les Assyriens les emmenèrent dans cette direction quand ils migrèrent vers le nord-ouest en Europe centrale!

Alors que les deux peuples se déplaçaient en Europe, les Israélites ne restèrent pas esclaves des Assyriens. Au lieu de cela, ils se séparèrent dans les régions indiquées ci-dessus, tandis que les Assyriens s’installèrent principalement en Europe centrale, où l’Allemagne et l’Autriche sont localisées de nos jours.

La migration assyrienne

Avant leur migration, Periplus qui vivait aux environs de 550 av. J.-C., écrivit: «La Côte de la Mer Noire… est appelée Assyrie» (Perrot et Chipiez, Histoire de l’Art en Sardaigne, Judée, Syrie et Asie Mineure, vol. 2, p. 261). C. Léonard Wooley décrit, dans son livre Les Sumériens, à quoi ressemblait ce peuple: «Sur les collines Zagros et à travers la plaine vers le Tigre, vivait un… peuple… aux cheveux clairs semblable aux Guti (Goths) qui… séjournait dans ce qui fut appelé plus tard l’Assyrie» (page 5). Cette description s’accorde bien avec ceux qui descendent de la lignée de Sem.

Voici ce que le Dr Herman Hoeh écrivit dans «L’Allemagne selon la prophétie!»: «Quand les écrivains de la Grèce antique voulaient distinguer les Assyriens des Araméens ou Syriens, les grecs appelaient les Assyriens ‘Leucosyri’—ce qui signifie ‘blancs’ ou ‘blonds’ pour les distinguer des syriens très bruns qui vivaient encore en Mésopotamie» (La Pure Vérité, jan. 1963, page 17).

A l’époque du Christ, le naturaliste romain Pline l’ancien enregistra que les Assyriens habitaient au nord de la mer Noire (Histoire naturelle, iv, 12, p. 183). En ce temps, ils s’étaient déplacés vers le nord.

Mais ils ne s’arrêtèrent point là, ainsi que M. Armstrong l’écrivit dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie: «Les Assyriens—avant 604 av. J.-C.—quittèrent leur pays au nord de Babylone et migrèrent au nord-ouest—en traversant les pays qui sont maintenant connus sous le nom de Géorgie, d’Ukraine et de Pologne, pour finalement s’installer dans le pays qui est appelé Allemagne de nos jours» Aujourd’hui les descendants de ces Assyriens nous sont connus en tant que peuple allemand» (pp. 143-144, édition de 1980).

Retracer les racines de l’Allemagne

Pendant des siècles, le peuple allemand domina le cœur de l’Europe centrale. Pourtant c’est un peuple qui sait peu de choses à propos de sa véritable origine—ou du moins refuse de le savoir. (Les Allemands eux-mêmes sont responsables d’avoir masquer la majeure partie de cette connaissance, tout comme beaucoup ont essayé de cacher leur passé à la fin de l’ère hitlérienne.)

Exactement comme les Israélites des temps modernes sont une famille de gens issus de plusieurs tribus différentes, ainsi il en est de même du peuple allemand aujourd’hui. Leur nombre dépasse les 100 millions de personnes à travers le monde—la majorité d’entre eux résident en Allemagne et en Autriche.

Beaucoup de choses furent écrites concernant les premières tribus allemandes qui vinrent en Europe durant le premier et le deuxième siècles après J.-C., grâce en grande partie à l’historien romain Tacite, qui vivait à cette époque. Parmi les plus significatives de ces toutes premières tribus allemandes se trouvait la tribu de Chatti, (ancêtres des modernes Hessiens), Treveri, Tungri et les Alemanni pour n’en citer que quelques-unes. Chatti signifie «briser violemment, effrayer ou terrifier.» Les ancêtres de cette tribu allemande, avant leur migration, vivaient principalement en Asie Mineure, et étaient appelés les Assyriens Chatti.

Beaucoup de ces premières tribus allemandes étaient en conflit constant avec l’empire romain, c’est pourquoi les Romains les appelèrent collectivement Germani, ce qui veut dire «hommes de guerre.» Comme l’Encyclopedia Britannica l’indique: «Il n’y a pas de preuve que [Germani] ait toujours été utilisé par les Allemands eux-mêmes. Selon Tacite il fut appliqué premièrement aux Tungri, puisque César n’enregistre que quatre… tribus… qui furent connues collectivement comme Germani» (11ème édition, volume 11, article «Germany»).

Les Romains les appelaient Germani à cause de leur férocité, de leur nature guerrière. «Pas un seul voisin des Allemands,» écrivit Emil Ludwig, «ne pouvait jamais leur faire confiance pour rester en paix. Peu importe, bien qu’ils fussent dans des conditions de bonheur, leur passion infatigable les ressaisissait et les poussait à en vouloir toujours plus» (Les Allemands: La double histoire d’une nation, 1941, page 12).

Ces toutes premières tribus migrèrent en Europe centrale, comme les historiens le confirment. Les romains les étiquetèrent globalement: «hommes de guerre.» Mais d’où étaient-ils venus? Le dictionnaire classique Smith répond: «Il ne peut y avoir aucun doute qu’ils [les Assyriens]… migrèrent en Europe du Caucase et des pays autour des mers Noire et Caspienne» («Germanie», p. 361).

En parlant des tribus Indo-germaniques qui envahirent l’Europe de son vivant, l’historien Jérôme, qui naquit en 340 après J.-C., écrivit: « ‘Assur (l’Assyrien) se joint aussi à eux’»! (Lettre 123, sec. 16, Nicene et post-Nicene Fathers). Jérôme citait ce que le Psaume 83:9 déclare. Jérôme écrivit sur cette migration assyrienne parce qu’il vivait alors qu’elle survenait! Il fut un témoin oculaire de ces événements.

Avec le nombre de tribus germaniques inondant l’Europe centrale, l’étape fut faite pour que l’ancien empire assyrien s’élève à nouveau pour une dominance mondiale. Tous les peuples germaniques avaient besoin d’un dirigeant dynamique pour établir l’unité; avec des vues visionnaires qui pourraient rallier le peuple autour de lui. Pour les 1500 années suivantes, les Allemands trouvèrent seulement ceci dans le «Saint Empire romain.» 

La suite sur Les toutes premieres racines de l’Allemagne (troisième partie)

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